10 janvier 2011
Waxwork
Réalisation : Anthony Hickox
Pays : Etats-Unis
Année : 1995
Durée : 95 minutes
Imdb : tt0096426
Un groupe d'adolescents est invité pour une soirée privée dans un étrange Musée de cire consacré aux mythes horrifiques. Ils ignorent que derrière chacune des expositions est un portail vers un monde parallèle où rôde la créature... (Affiche cinéma visualisable en cliquant sur le logo).
Encore un film qui m'avait laissé un bon souvenir. Datant de 1988, ce film de Anthony Hickox n'est jamais paru en dvd chez nous (au passage, il existe en zone 1) et je n'ai plus eu la possibilité de le revoir depuis. Bon évidemment, si j'en parle aujourd'hui c'est que je viens juste de le revisionner après toutes ces années. Et une fois n'est pas coutume, contrairement à Dolls, mon avis est assez mitigé. Ben oui, on ne peut pas gagner à tous les coups. Ah la mémoire...
L'idée de base de Waxwork est en elle-même très bonne. En effet, elle permet de faire une série de sketchs rendant hommage aux figures emblématiques que proposait la Hammer en son temps. Vampire, loup-garou, momie, zombie et même le Marquis de Sade. De plus, ces sketchs s'insèrent parfaitement dans la trame principale. Alors d'où vient le problème que je laisse sous-entendre un peu plus haut ? Surtout qu'en plus, on sent que le réalisateur aime ce qu'il traite et on ne peut pas parler de trahison.
Derrière toutes ces qualités évidentes, se cache malheureusement certaines choses impossibles à passer outre Waxwork est une série B ce qui implique un budget limité. Et malgré les efforts louables pour essayer de dissimuler cet état de fait, il y a des passages qui en souffrent énormément étant donné l'ambition de base. Par exemple, le loup-garou est assez limite pour ne pas dire autre chose et l'incendie final lui fait carrément pitié (et c'est peu dire !!!). Alors oui, c'est assez vache de juger un film sur ses effets spéciaux car ce n'est pas tout. Mais là, c'est que dans le même film on passe du très bon au plus que médiocre et donc difficile de ne pas en parler.
Autre point négatif et qui à mes yeux est plus préjudiciable : le mix humour/horreur qui est loin d'égaler celui d'un Fright Night par exemple. Après évidemment, tout est question de goût. Mais pour ma part, j'avoue que le plaisir de mater un hommage à La Nuit des Morts-Vivants très bien fait puis un peu plus tard voir Patrick Mcnee, se lancer à l'attaque des monstres du Musée revenus à la vie, dans sa chaise roulante transformée en tank avec des ailerons à la F-Zero (jeu culte Nintendo), ça la fout un peu mal. Cliquez ici, vous m'en direz des nouvelles. De l'humour je veux bien mais quand on sombre dans un tel ridicule, ça gâche un peu la fête. De l'hommage respectueux à la fête du slip No Limit dans le même métrage, faut pas être trop regardant. Et j'oubliais, le Marquis de Sade sans voir une seule fille topless, c'est un comble non ?
Donc voilà, mi-figue mi-raisin est mon avis actuel sur ce film. Le très bon côtoie le moyen ainsi que le médiocre. Mais justement, c'est ce très bon qui au final permet à Waxwork de garder malgré tout une petite place dans mon coeur. Maintenant, il me faudra dès que possible regarder à nouveau Waxwork 2 (du même réalisateur) afin de vérifier si ces griefs s'appliquent encore. Wait & see...
Commentaires
pas vu mais je connais ce film de réputation: visiblement, tu es très mitigé...
Exact, et à la limite je pourrai même être plus vieux avec cette date de référence... Mais on va en rester là je pense.
A noter que l'éditeur Accolade a sorti un jeu vidéo nommé Waxworks (appelé aussi faussement Elvira 3) en 1992 sur Amiga et PC qui reprend ces portails menant à un monde parallèle derrière chaque exposition.à Tangokoni
Les femmes... pourquoi ne sais-je jamais leur résister quand elles me demandent des choses ? Hein pourquoi ?!
Allez zou, mieux qu'en vf, la VOSTFR : http://www.megaupload.com/?d=BOBWIV10
Biz et bon film !à Tangokoni
En attendant une réponse de Yohann, j'ai trouvé ici : http://www.fileserve.com/file/zJkVGsu
C'est le dvdrip avec le son de la VHS française en audio