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The Dead... Still Alive !!!
29 mars 2011

Yeah, I killed my Mama...

Henry affiche

Réalisation : John McNaughton
Pays : États-Unis
Année : 1986
Durée : 83 minutes
Imdb : tt0099763

Henry, portrait d'un serial killer est un film basé sur la vie et les "exploits" macabres de l'un des tueurs en série les plus monstrueux de toute l'histoire des Etats Unis: Henry Lee Lucas. Comme tous les serial killers Henry (Michael Rooker) possède un double visage, celui d'un homme ordinaire sans histoire, et un autre qui l'entraine dans une folie meutrière sans précédent en compagnie de son ami et "collègue" Otis Toole (Tom Towles). (Affiche visualisable en cliquant sur le logo).

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Il ne va pas être évident de parler du métrage de John McNaughton datant de 1986 et qui n'est sorti en salle qu'en 1990 ! La censure n'a pas trop appréciée le film, et c'est peu dire ! Pourtant, et avec le recul nécessaire, Henry (on va le nommer comme ça pour que ce ne soit pas trop long à chaque fois sachant qu'en plus c'était le titre original à la base) n'est pas un film d'horreur au sens propre du terme. D'ailleurs, si je le classe dans cette catégorie c'est uniquement en signe d'avertissement pour un public non averti. Henry est en fait un drame. Un drame horrible je le concède, mais comme pour un certain Massacre à la Tronçonneuse, l'horreur n'est pas dans le gore à outrance montré à l'écran mais c'est l'histoire en elle-même.

Henry_2Bien qu'il fasse quasi-documentaire, Henry n'est pas la retranscription de la véritable histoire concernant le tueur en série bien réel qu'a été Henry Lee Lucas. Les prénoms de personnages ayant existés ont été repris (Henry, Otis et Becky) et c'est tout ce qui peut se rapporter à la réalité. Ce n'est donc pas à proprement parler "une histoire vraie" sur la folie meurtrières des deux tueurs en série qu'étaient Henry Lee Lucas et Otis Toole. Dès le départ le film est honnête à ce sujet contrairement à d'autres qui commencent avec cette phrase vendeuse mais mensongère au possible. Le comble dans tout ça, c'est que le film de John McNaughton bien que complètement fictif sur les faits est ce qui se fait de mieux dans sa catégorie, c'est à dire film sur ce qui est devenu une "mode" après Le Silence Des Agneaux : les tueurs en série.

Henry_9Attention de ne pas prendre mal ce que je vais dire car je sens que certains vont voir leurs poils se hérisser. Henry, contrairement à des films comme Seven ou encore Le Silence des Agneaux n'est pas grand-guignolesque. Je veux dire par là que les tueurs de John McNaughton sont encrés dans la réalité contrairement à un Hannibal Lecter et un John Doe qui n'existent pas. Oui je sais vous vous dites que je suis à la masse et que vous savez bien qu'ils n'existent pas ! Ce que je veux dire c'est que des tueurs si intelligents, raffinés, sophistiqués, etc... ne sont que des inventions littéraires et cinématographiques. Dans les faits, Henry ne boxe pas dans la catégorie du tueur fantasmé pour faire classe, il est au contraire le reflet d'une horrible réalité.

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L'histoire en elle-même n'a ni début ni fin en quelque sorte. On assiste au croisement de trois personnes aux vies médiocres jusqu'à la séparation de leur chemin respectif. Dès le départ, on sent que la vision de ce film sera différente de tout ce que l'on a pu voir auparavant. On a juste le titre avec cette musique si particulière qui sera indissociable du métrage et surtout inoubliable par la suite. Immédiatement on se retrouve face à des scènes de crimes avec pour fond sonore ce qui semble s'être passé. C'est froid, sans vie, comme ces corps exposés et ce côté dérangeant ne quittera plus le spectateur jusqu'à la fin de la projection.

Henry_8Oui, Henry est une véritable descente dans l'innomable. Lorsque Becky (Tracy Arnold) aborde le sujet de la mort de la mère de Henry après les révélations faites par Otis et ce seule face à Henry, on est tout sauf rassuré. C'est malsain au possible. Surtout que John McNaughton ne prend jamais parti. Il montre simplement le quotidien d'une personne qui tue semble-t-il non pas par plaisir mais par besoin, comme celui de manger ou boire. Le plaisir de tuer sera plutôt représenter par Otis qui lui semble réellement prendre son pied après avoir été "converti" par Henry (je vous laisse découvrir). Ces deux personnalités donnent la nausé avec un pic d'une intensité rarement atteinte dans un film lorsque ces deux tueurs regardent leurs méfaits sur la télévision. Là, le spectateur est comme eux sur son canapé à regarder l'insoutenable et est mis en face de son propre voyeurisme... Un coup de point dans l'estomac qui ne laisse pas indemme.

HenryLe film reposant principalement sur ses trois personnages principaux, on peut dire clairement que si Henry est une réussite c'est surtout et avant tout grâce à leurs interprétations. Michael Rooker dans le rôle de Henry n'est même pas incroyable. Je pense que ce rôle est devenu indissociable de sa personne. A chaque fois que je le vois dans d'autres films, impossible de ne pas penser à Henry. Otis interprété pat Tom Towles est tout aussi excellent. A la limite du débile, ce personnage qui n'a pas inventé le fil à couper le beurre (c'est peu dire) est tout aussi effrayant. Puis il y a aussi Tracy Arnold dans le rôle Becky la soeur d'Otis, elle aussi victime d'une vie médiocre et qui n'arrive pas à en sortir... Bref, un trio qui se croise et qui avec de telles personnalités n'a qu'un équilibre très précaire au niveau relationnel.

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Oh non, ce n'est pas la valise RTL (faut décompresser)

Henry, portrait of a serial killer est un chef d'oeuvre. Je pèse mes mots. Tourné seulement pour approximativement 100 000 dollars, le film va à l'essentiel et est magnifiquement mis en scène. Franchement, à part peut-être Maniac, aucun autre film ne lui arrive à la cheville. Si vous ne l'avez jamais vu, cela est plus que dommageable. Mais attention, bien que l'horreur ne soit pas montrée comme la gratuité d'un torture porn, celle-ci est bien plus viscérale donc... marquante et inoubliable. Si je devais créer une liste des cinq films les plus cultes que j'ai vu dans ma vie, Henry y figurerait sans aucun problème.

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22 mars 2011

Sale vieux polak buté d'mon cul !

Gran Torino affiche

Réalisation : Clint Eastwood
Pays : États-Unis
Année : 2008
Durée : 116 minutes
Imdb : tt1205489

Walt Kowalski (Clint Eastwood) est un ancien de la guerre de Corée, un homme inflexible, amer et pétri de préjugés surannés. Après des années de travail à la chaîne, il vit replié sur lui-même, occupant ses journées à bricoler, traînasser et siroter des bières. Avant de mourir, sa femme exprima le voeu qu'il aille à confesse, mais Walt n'a rien à avouer, ni personne à qui parler. Hormis sa chienne Daisy, il ne fait confiance qu'à son M-1, toujours propre, toujours prêt à l'usage... Ses anciens voisins ont déménagé ou sont morts depuis longtemps. Son quartier est aujourd'hui peuplé d'immigrants asiatiques qu'il méprise, et Walt ressasse ses haines, innombrables - à l'encontre de ses voisins, des ados Hmong, latinos et afro-américains "qui croient faire la loi", de ses propres enfants, devenus pour lui des étrangers. Walt tue le temps comme il peut, en attendant le grand départ, jusqu'au jour où un ado Hmong du quartier nommé Tao (Bee Vang), sous la pression d'un gang, tente de lui voler sa précieuse Ford Gran Torino... Walt tient comme à la prunelle de ses yeux à cette voiture fétiche, aussi belle que le jour où il la vit sortir de la chaîne. (Affiche visualisable en cliquant sur le logo).

gran_torino_6Et hop, voici un film de et avec Clint Eastwood. L'opportunité de le revoir m'a été donnée récemment (et en famille), l'occasion était trop belle pour ne pas en profiter et en toucher un tout petit mot ici-même. Ce n'est un secret pour personne au niveau de mon entourage, Clint Eastwood est pour moi le plus grand. S'il fallait donner dans un questionnaire le nom de son acteur préféré, ce serait bien évidemment lui que je nommerai. Et au niveau réalisation, c'est qu'il est pas mal non plus le bonhomme ! Preuve en est avec ce nouvel exemple qu'est Gran Torino.

gran_torino_3A la fin de la projection de mon blu-ray, j'ai pu constater que tout le monde a aimé. Moi j'ai adoré car il y a quelque chose qui m'a plus que touché dans le personnage de Walt Kowalski. Entre parenthèse, ma femme n'a pas pu s'empêcher très vite durant la projection me glisser à l'oreille : "ça c'est toi plus tard". Ca fait toujours plaisir... Mais bon, ce qui m'a réellement touché dans le film et ce avant tout le reste (car il y a plusieurs choses, c'est riche, c'est du Easwood bordel !), c'est la non relation entre ce père et ses propres enfants/petits-enfants.

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C'est bien simple, et c'est juste un petit exemple, en regardant Ashley Kowalski (Dreama Walker) qui est la fille de l'un de ses fils, on se prend dans la face ce que sont devenus pour ainsi dire toutes les gamines d'aujourd'hui. Pétasse, consommatrice, superficiel. Oui je le sais, j'ai la même à la maison pourrait-on dire... Ca fait froid dans le dos mais c'est comme ça. Ca ne pense qu'à sa pomme et ça irait jusqu'à détruire tout ce qui l'entoure sans aucun remord pour avoir ce que ça veut, là maintenant tout de suite. Les seuls sentiments restants étant la gentillesse... quand ça doit réclamer des ronds. Belle jeunesse.

gran_torino_2On ne remerciera jamais assez tous les médias pour participer à ce lavage de cerveau à l'échelle mondiale et de faire de nos enfants des zombies ne pensant qu'à consommer et surtout à rester des idiots et ne jamais penser grâce à des programmes si culturels tels que Loft Story, Star Academy... et aujourd'hui la poursuite du néant avec Carré Viiip. Y a pas à chier, la machine à abrutis tourne à plein régime et malheureusement entraîne avec elle dans son sillage des générations sacrifiées au sacro saint argent avec de surcroît l'idée de palper un max sans rien foutre. Donc on en arrive à la règle de 4 d'une rigidité absolue : Pétasse, consommatrice, superficiel et feignasse.

gran_torinoEt plus tard, ces personnes deviennent... comme les fils de Walt. Mitch Kowalski (Brian Haley) nous le prouve que trop bien. Détaché, ne pensant qu'à sa propre vie et étant incapable de ressentir la gravité d'une situation (la scène de Walt lui téléphonant et essayant de dire la vérité sur sa santé) car trop occupé et surtout trop pressé de raccourcir la conversation ne sachant... pas trop quoi dire à son propre père ! Pathétique mais tellement réaliste... Tout comme ce passage où Mitch et sa femme essaient de faire comprendre à Walt les bienfaits qu'une maison de retraite pourrait avoir sur lui et... se faire du blé en revendant cette maison soi-disant trop grande pour son père ?

gran_torino_8Voilà donc un père qui se retrouve seul après le décès de sa femme et qui va se trouver plus de points communs avec ses voisins Hmongs qu'avec ses propres fils ! Et ce par le biais de deux adolescents, Tao et Sue (Ahney Her) absolument excellents. Puis il y a aussi le père Janovich (Christopher Carley) qui va tout faire pour respecter ce que lui a demandé la femme de Walt et cela va donner des dialogues savoureux. Il ne faut pas oublier que Gran Torino possède son lot de répliques cultes qui auront fait marrer toute ma petite famille. J'ai pu lire ça et là des personnes outrées par certaines de ces répliques à connotations racistes et vont même jusqu'à parler d'apologie ! Que dire à ces personnes à part que je les emmerde et que si on les écoutaient, on finirait par ne plus avoir le droit de dire quoi que ce soit ce qui est déjà malheureusement le cas un peu partout, le politiquement correct quoi.

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Oui Gran Torino est un grand film jusqu'à sa fin où Wally (là il va gueuler) trouve le moyen de partir en faisant don de lui-même et permettant à ses nouveaux ami(e)s, Tao et Sue, de pouvoir continuer à vivre dans un minimum de tranquilité nécessaire pour qu'ils ne chutent pas et ne perdent définitivement pied à cause du gang de leur cousin. Alternant l'humouristique et le tragique d'une fort belle manière, je n'ai qu'une seule et unique chose à dire : Clint t'es le plus grand. Pour terminer, juste un mot sur le blu-ray d'une excellente qualité mais qui chez moi m'a fait à 3 reprises des saccades vers la fin du métrage et ça, ça ne m'a pas fait rire du tout alors que c'est un neuf. En espérant que ce ce défaut ne soit que sur mon exemplaire...

17 mars 2011

Pas bien dans ses baskets...

Horrible affiche

Réalisation : Joe D'Amato
Pays : Italie
Année : 1981
Durée : 96 minutes
Imdb : tt0084028

Un homme imposant (George Eastman) est poursuivi par un prêtre (Edmund Purdom). En voulant escalader une grille, l'homme se fait transpercer le ventre par les pointes de celle-ci. Le prêtre l'emmène à l'hôpital le plus proche. Là, les docteurs découvrent que cet homme a la possibilité de régénérer lui-même ses cellules et que son pouvoir de guérison est pratiquement immédiat. Le prêtre, arrêté par la police, confirme les déclarations des médecins et avoue que l'homme a subi des expériences ayant pour but de découvrir les secrets de l'immortalité. L'homme se réveille en parfaite santé et massacre une infirmière avec une perceuse chirurgicale avant de prendre la fuite. Il sème le mort sur sa route avant que son périple ne le mène dans une maison pavillonaire où se trouvent deux jeunes enfants, dont une jeune fille paralysée des jambes (Katya Berger), et leur baby-sitter (Cindy Leadbetter). Une nuit effroyable va commencer pour eux... (Affiche visualisable en cliquant sur le logo).

HorribleQu'il est loin ce temps bénit de la VHS et des vidéoclubs où l'on pouvait trouver de tout et ce dans tous les genres ! Dvd, blu-ray c'est bien gentil mais au niveau du choix, à moins d'être américain, c'est franchement la mort en zone 2 ou B. Nous n'avons malheureusement pas la chance d'avoir les mêmes éditeurs que les ricains comme c'était déjà le cas avec le défunt laserdisc. D'ailleurs, qui peut me donner le film Horrible (Rosso Sangue en VO) de Peter Newton là maintenant tout de suite ? Personne à moins... de posséder encore cette bonne vieille VHS des familles.

Horrible_8Franchement, c'est une honte. C'est vrai quoi, qui ne connaît pas Peter Newton bordel ? Ca c'est un réalisateur américain qui en avait dans le slip ! Bon OK, j'arrête de faire le con car si ça tombe, tout le monde ne sait pas que Peter Newton n'existe pas... c'est l'un des noms d'emprunt utilisé par un certain Joe D'Amato. Et Joe D'Amato, le porno ainsi que l'érotique mais encore le gore bien craspec, il connaît le bougre ! D'ailleurs c'est bien simple, je pense que son film précédent même si vous ne l'avez pas vu doit vous dire quelque chose : Anthopophagus (Anthropophagous). Une sacrée réputation à cause surtout d'une scène en particulier, mais nous verrons cela dans un futur article.

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Un an après Anthropophagous, Joe D'Amato remet le couvert dans le film dit d'horreur avec son acteur George Eastman (de son vrai nom Luigi Montefiori) qui reprendra le rôle de celui qui aime faire disparaître les autres membres du casting. Ici, il n'est plus le cannibale avide de chair fraîche mais c'est pas franchement mieux ! Enfin si, pour le spectateur avide de gore et de sensations fortes ce sera le pied car l'ami George va nous en donner pour notre argent ! Et je dirai même que ce Horrible est l'un des meilleurs Joe D'Amato, je le préfère même à Anthropophagous !

Horrible_10En tout cas, j'espère que George Eastman n'a pas été payé à la ligne de dialogue ! Pas bavard pour deux sous Mikos Stenopolis (le tueur fou qu'il incarne). Certainement un clin d'oeil au personnage qu'il incarnait dans Anthropophagous qui se nommait Nikos. On ne le dira jamais assez, ils sont fous ces grecs ! On ne saura jamais comment Mikos Stenopolis a débarqué de Grèce tout comme d'ailleurs comment il est capable de se régénérer (faut lire le synopsis hein !). Non non, là n'est pas le plus important. L'important c'est que Horrible, pour ceux qui ont eu la chance de le voir, porte merveilleusement bien son nom et dans le bon sens du terme !

Horrible_19Ben oui, il pourrait super bien porter son nom s'il était à chier. Mais ce n'est pas le cas fort heureusement. Non, la grande force de ce film est dans la cruauté, le sadisme dont fait preuve Mikos Stenopolis dans les mises à mort. On reconnait bien là un certain cinéma italien de la fin des années 70, début des années 80. Et comme je l'ai dit précédemment, le craspec il connaît le Joe D'Amato et il nous en fait profiter comme c'est pas permis ! D'ailleurs il ne faut pas se le cacher, Horrible est la version gore de... Halloween !

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Plus radical que doliprane

Dit comme ça, je sais que ça fait peur. Un classique Américain copié par un cinéaste italien, on ne peut que douter. Mais Joe D'Amato n'est pas Bruno Mattéi ! Impossible de ne pas rapprocher le prêtre d'un certain Dr. Loomis. Et je vous passe par exemple cette scène du petit enfant s'enfuyant de la maison en pleine nuit et qui tombe sur le prêtre qui sillonne la ville en voiture espérant tomber sur le tueur. Mais ici pas de masque, juste un George Eastman vraiment effrayant en type complètement barge ne pensant qu'à tuer.

Horrible_24Oui, Horrible tiens la route et c'est même à se demander si un certain Vendredi 13 chapitre final ne s'en est pas inspiré 3 ans plus tard pour sa fin. Si je préfère Horrible à Anthropophagous, c'est surtout grâce à un rythme plus soutenu. En effet, le tueur est visible dès le début et il va nous gratifier de tueries inventives tout au long du métrage, contrairement à son ainé qui prenait plus que son temps avant d'arriver aux... festivités ? Alors bien sûr, Horrible n'est pas exempt de petits défauts. Comme par exemple le fait de n'avoir uniquement que deux policiers et un prêtre à la poursuite d'un si dangereux maniaque. Mais bon, autant que le principal du budget passe dans les effets spéciaux.

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Scène inoubliable, culte !

Les images parlent d'elles-mêmes au sujet des victimes. Ce film de Joe D'Amato assure grave niveau gore et scènes chocs de meurtres. Une grande claque à l'époque et je peux affirmer après l'avoir revu hier que c'est toujours la grande claque ! La perceuse, la scie électrique... et la scène du four ! Complètement fou, complètement culte ! Je n'avais pas oublié ces scènes après toutes ces années et les revoir a été un de ces plaisirs... trop bon.

Horrible_25Sinon, il ne faut pas se faire abuser par certains noms donnés à ce métrage. Il est connu aussi sous des noms tels que Absurd (comme sur la bande annonce se trouvant à la fin de l'article), Psychose Infernale et... Anthropophagus 2 ! Oui, certains ne se sont pas emmerdés et l'ont nommé ainsi bien qu'il ne soit pas la suite du précédent film de Joe D'Amato ! Toujours est-il que je ne peux que vous conseiller de (re)voir Horrible, avec sa petite musique qui reste dans la tête après projection et un Joe D'Amato plus qu'appliqué sur son sujet, même pas l'apparition d'un simple téton féminin (c'est dire !).

14 mars 2011

Qui peut tuer un enfant ?

Les Révoltés de l'an 2000 affiche

Réalisation : Narciso Ibáñez Serrador
Pays : Espagne
Année : 1976
Durée : 100 minutes
Imdb : tt0075462

Tom (Lewis Fiander) et Evelyn (Prunella Ransome), un couple de touristes anglais, visite le Sud de l’Espagne. Arrivés un matin sur la petite île tranquille d’Almozora, ils découvrent le village déserté et s’étonnent de ne croiser que des enfants… Cherchant les habitants, ils découvrent bientôt la terrible vérité : les enfants semblent décidés à tuer tous les adultes de l’île ! Désormais traqué par ces meurtriers au regard d’ange, le couple va désespérément tenter de leur échapper… (Affiche visualisable en cliquant sur le logo).

Revoltes_An_2000Et un film de plus inconnu au bataillon dans ma besace, un ! Film espagnol de Narciso Ibanez Serrador datant de... 1976 ! En France, il est en arrivé en 1977 dans les salles obscures. Pour ma part il m'aura fallu attendre 2011 pour premièrement, connaître son existence et ensuite, le visionner dans la foulée. Comme quoi, il n'est jamais trop tard et ça, c'est aussi la grande force du cinéma. Je remercie la personne qui m'a fait connaître l'existence de ce métrage, il se reconnaîtra (je suis pas mouchard).

Revoltes_An_2000_3Alors c'est bien beau tout ça mais dans les faits ça donne quoi ? C'est bien joli de "blablater" mais si au final c'est pour arriver au constat d'une bonne grosse daube, ça valait franchement le coup d'avoir fait perdre le temps à tout le monde. Puis surtout, MON temps car c'est quand même moi qui ait passé 107 minutes devant ce film mettant en scène des enfants tueurs. Heureusement, malgré un "truc" qui m'a gavé au possible, je peux dire que Les Révoltés de l'An 2000 (oui, c'est le titre affligeant attribué pour la France) est l'un, si ce n'est le meilleur film dans cette catégorie de gentils bambins tueurs.

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Mais nom d'un chien, qu'est-ce que ça avait mal commencé ! C'est bien simple, même pas après 2 minutes de métrage, j'ai failli appuyer sur stop et balancer le tout à la poubelle. Le générique du film dure approximativement 7 minutes et nous balance divers images d'archives historiques censées expliquer... tout ce qui va suivre après ! Oui, les enfants sont les premières victimes de la folie des adultes, bla bla bla. Là, j'ai cru rêver. Le procédé est super con, peut-être pour des spectateurs super cons ? Bref c'est complètement nase, facile et surtout limite, ça plombe le film ! on y reviendra un petit peu plus tard.

Revoltes_An_2000_5Ben oui quoi, après cette introduction ridicule qui a failli me faire arrêter net ce film qui m'apparaissait idiot fait pour des idiots, je me suis retrouvé devant un métrage très bon, distillant une atmosphère et une ambiance oppressantes, inquiétantes... tout cela grâce à des scènes chocs où l'on n'imaginerait pas une seule seconde des enfants derrière tout ça. Une franche réussite, c'est peu dire ! J'ai lu ça et là que certains reprochent au métrage une certaine lenteur. Je trouve plutôt que bien au contraire, cela fait parti intégrante d'un tout qui permet de ressentir cette impression si étrange et indescriptible.

Revoltes_An_2000_6Les enfants sont excellents, tout comme le personnage de Tom. Un tout petit bémol pour Evelyn, qui à de rares occasions m'a légèrement tapée sur le système. Mais rien de rédhibitoire, fort heureusement. Puis cet horrible chantage mental permanent : seriez-vous capable de tuer un enfant, même pour vous défendre ? Et là, on peut dire que ces saloperies de gosses en ont bien abusés ! Nous nous retrouvons donc comme Tom, à savoir comment réagir et surtout comment lui va réagir ? C'est lui qui est dans le film après tout, pour ma part j'étais bien plus à l'aise dans mon canapé.

revoltes_de_l_an_2000

Durant la projection, il m'a été impossible de ne pas penser à deux autres grands films. Le premier, c'est Le Village des Damnés de Wolf Rilla. Impossible de ne pas s'y référer lorsque l'on voit à l'image cette étrange manière qu'ont les enfants "possédés" de transmettre ce vice criminel à ceux qui semblent encore normaux (oui, ce terme est plutôt relatif, désolé mais j'ai pas mieux en stock). Soit par contact, vous le verrez vous même sinon je ferai un gros spoiler ou soit pas le regard appuyé, d'où ma référence au cultissime film de Wolf Rilla.

Revoltes_An_2000_17Pour la fin du film, là aussi impossible de ne pas mettre en parallèle avec un autre film majeur : La Nuit des Morts-Vivants de George A. Romero. Début spoiler Tom et Evelyn qui tentent de se barricader afin de résister aux assauts de tous ces enfants plus que décidés à en finir avec eux et surtout le destin tragique de Tom qui lui aussi fait penser à celui de Ben (Duane Jones) chez Romero fin du spoiler. Malgré ce qui pourrait sembler à un pillage en règle, Les Révoltés de l'An 2000 s'en tire plutôt bien surtout grâce à la qualité de ses acteurs.

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Il est donc dommage que toutes ces qualités soient limite castrées par ces tentatives d'explications dans ce générique ridicule (coup de poing pour beaucoup, merdique au possible pour ma part). Oui, sans ce générique, ce film aurait une puissance multipliée par 1000 ! Des scènes inconcevables mentalement (la seconde pinata, la scène de la mitraillette sur le barrage composé d'enfants...) font de Les Révoltés de l'An 2000 un film que l'on n'est pas près de revoir se sitôt, ou tout du moins avec de telles scènes si fortes. A voir absolument ! Si vous avez le dvd Wildside, sautez le premier chapitre pour profiter d'un film plus fantastique/mystérieux.

12 mars 2011

Je n'ai jamais vu autant de merdier sur une seule tête

Elvira, Mistress of the Dark affiche

Réalisation : James Signorelli
Pays : États-Unis
Année : 1988
Durée : 96 minutes
Imdb : tt0095088

Devenue star de la série Z horrifique, Elvira (Cassandra Peterson) voudrait monter un grand spectacle à Las Vegas, mais il lui manque cinquante mille dollars. C'est à ce moment qu'elle apprend la mort de sa riche grand-tante, Morgana. Avec ce décès renaît l'espoir. Elvira débarque alors dans la petite ville ultra conservatrice de Fallwell dans le Massachusetts, En fait la grand-tante ne lègue à Elvira que sa maison et un mystérieux livre de cuisine pour lequel un vieil oncle, Vincent (William Morgan Sheppard), paraît prêt à toutes les folies. Elvira se heurte aussi à Chastity Pariah (Edie McClurg), une mégère représentant un club de défense de la moralité. (Affiche cinéma visualisable en cliquant sur le logo).

Elvira_2Voici donc la comédie Elvira, Mistress of the Dark (Elvira, Maîtresse des Ténèbres) de James Signorelli datant de 1988. La jaquette de la VHS stipulait : un film culte. Et une fois n'est pas coutume, cette affirmation sied à merveille à ce métrage. Pour ma part, j'ai vu ce film la première fois sur la chaîne cryptée Canal + (ça remonte grave une fois de plus). Je ne possédais pas la chaîne mais un de mes potes la possédais et je regardais chez lui de temps en temps le programme TV de Canal qu'il recevait. Et donc, mis au courant un mois avant la diffusion, il me fallait faire le nécessaire pour pouvoir le mater. J'ai harcelé mes parents pour que l'on s'abonne à la chaîne et... juste avant la diffusion, j'ai réussi à les convaincre, c'était moins une !

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Tout ce bordel pour mater un film en particulier, aujourd'hui encore je me dis que c'était complètement fou. Enfin bref, j'avais le décodeur chez moi et j'étais paré. Là où j'ai quand même eu beaucoup de chance, c'est que le film était excellent et que je n'avais pas fait tout ça pour une bonne grosse daube. Ouf... Mais je savais que je n'allais pas être déçu, le jeu d'aventure auquel je jouais à l'époque sur mon Amiga avec la belle était trop fabuleux. Oui je sais, c'était tout sauf une garantie (loin de là même si on prend d'autres exemples) mais que voulez-vous, pour moi il était impossible que ce soit une bouse et surtout, j'allais voir la belle Elvira bouger, parler... Bon OK, j'étais amoureux quoi, donc pas objectif pour deux sous.

Elvira_16Ce qui est quand même dramatique de nos jours, c'est que ce film n'existe toujours pas chez nous en dvd ! Une honte ! Il existe bien évidemment en dvd zone 1 paru chez Anchor Bay mais pas de piste française et pas de sous-titres non plus. Et là ça craint un max car c'est assez rare pour le signaler : le doublage français de ce film est promptement CULTISSIME ! Oui je sais, presque tous les films souffrent dès que l'on parle doublage mais là, le doublage français transcende le film ! Pour info, Elvira et le Château Hanté (la belle ayant remis le couvert en 2001) n'aura malheureusement pas eu cette chance... Et le comble, c'est que lui sortira en dvd dans une version française pas terrible et impossible de se rabattre sur la version originale car pas de sous-titres ! Non vraiment, les deux films mettant en scène ma déesse sont tout sauf gâtés.

Elvira_5 Elvira_10 Elvira_7

Actuellement, je possède toujours la bonne vieille VHS ainsi que le dvd zone 1 de Anchor Bay qui m'aura bien servi pour les screenshots présents sur cet article. Heureusement pour les autres, il est possible de trouver Elvira, Maîtresse des Ténèbres sur le blog La Caverne des Introuvables dans sa version française ici. C'est la version dvd avec le son de la VHS. Notre extravagante Elvira qui débarque dans cette petite ville remplie de bloqués du cul, à consommer sans modération ! Pour ceux qui aimeraient en connaître un tout petit peu plus sur la belle, je les invite à cliquer ici.

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10 mars 2011

La mort du cygne (et moi avec)

Black Swan affiche

Réalisation : Darren Aronofsky
Pays : États-Unis
Année : 2010
Durée : 108 minutes
Imdb : tt0947798

Nina (Natalie Portman) est ballerine au sein du très prestigieux New York City Ballet. Sa vie, comme celle de toutes ses consœurs, est entièrement vouée à la danse. Lorsque Thomas Leroy (Vincent Cassel), le directeur artistique de la troupe, décide de remplacer la danseuse étoile Beth Mcintyre (Winona Ryder) pour leur nouveau spectacle, «Le Lac des cygnes», son choix s’oriente vers Nina. Mais une nouvelle arrivante, Lily (Mila Kunis), l’impressionne également beaucoup. «Le Lac des cygnes» exige une danseuse capable de jouer le Cygne blanc dans toute son innocence et sa grâce, et le Cygne noir, qui symbolise la ruse et la sensualité. Nina est parfaite pour danser le Cygne blanc, Lily pour le Cygne noir. Alors que la rivalité de Nina et Lily se mue peu à peu en une amitié perverse, Nina découvre, de plus en plus fascinée, son côté sombre. Mais s’y abandonner pourrait bien la détruire…

Black_Swan_4Alors Black Swan, depuis que j'en entend parler partout en bien, il était temps que je me le regarde. C'est toujours assez chiant d'être à la traîne. Et là plus que tout autre chose car j'ai beau scruter un peu partout sur le web, les commentaires sont absolument tous élogieux ! A se demander si y a pas des pots de vin quelque part... Ok je déconne, mais d'être aussi dithytambique à ce point et partout, c'est hallucinant ! Même ma fille revenant du cinoche n'a pas arrêté  de me prendre la tête avec ce film. Alors bon, je me suis dit fait comme la masse, après tout une telle unanimité ça doit bien donner quelque chose minimum de sympa. Y a pas à dire, des fois je suis trop con.

Black_Swan_2Alors oui, tous ceux qui ont reçu un chèque de Darren Aronofsky vont avoir le poil qui va se hérisser avec tout ce qui va suivre. Dois-je être franc ou à la limite ne jamais parler de ce film histoire d'être toujours dans les petits papiers de tout le monde ? Voire même mentir ? Je vais arrêter de baratiner, je ne me suis jamais posé cette question idiote, je ne suis pas journaliste. Je dirai simplement à l'égard de tout ce que j'ai pu lire : Think Different, Think Leatherface. Etre autant à contre-courant sur ce film, je vais finir par croire que je suis le Robinson Crusoé de la pelloche.

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Je travaille encore mentalement pour vivre de telles choses

20 minutes... 30 minutes... 40 minutes... et je me demande ce que je fous là, devant ce "truc" alors que j'aurai mieux fait d'aller me coucher. Quitte à s'endormir, autant être dans son lit. Mais non, faut que je continue cette souffrance car après, il est tout aussi ridicule de parler d'un film avec seulement 40 minutes de vision au compteur. Alors courage, essayer de ne pas s'endormir sera mon objectif principal et surtout une victoire sur ce qui défile à l'écran. Tiens, ça commence à "s'énerver" léger, mais c'est trop peu trop tard comme on dit.

Black_Swan_5En même temps, se taper Vincent Cassel en tant que directeur artistique d'une troupe de danse, j'avoue que ça refroidi. Désolé, mais pour moi je le trouve aussi crédible dans ce rôle que feu Paul Préboist (paix à son âme). Mais bon, je veux bien passer outre, je ne suis plus à ça près. Heureusement, Natalie Portman est pour sa part très bonne mais malheureusement elle a beau se démener à la fin avec sa folie, rien n'y fait. Les premières 40 minutes ont eu raison de moi et la suite s'enchaîne avec mon intérêt perdu depuis belles lurettes.

Black_Swan_6Je ne sais plus qui a dit que même ceux qui n'ont rien à voir avec cet univers si particuliers et qui même à la limite n'aiment pas du tout accrocheront tellement c'est beau et bien fait durant la première partie du film qui nous présente les personnages. Le réalisateur prend son temps, mais rien à craindre vous verrez. Désolé de ne pas provenir de ce soi-disant moule qui accrochera quoi qu'il arrive mais non, cette affirmation qui comme d'habitude vise à parler au nom des autres est comme d'habitude à côté de la plaque.

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Même les fétichistes des pieds vont en prendre un coup

Pour ma part, j'ai réussi à faire bien plus fort que Natalie Portman sous la caméra de Darren Aronofsky. Sans les explications données pour expliquer début spoiler les visions de Nina qui pense se transformer petit à petit en cygne : mère castratrice, anorexie, prise de drogue avec Lily... fin du spoiler je me suis progressivement transformé en rat mort durant la projection. Et elle était où la caméra de Darren Aronofsky ? Ca c'était incroyable ! Bon d'accord, moins sexy car je n'avais pas la jolie Lily entre les jambes.

Black_SwanEt comment ne pas terminer non plus par cette incohérence flagrante niée par tous ? début spoiler Nina surine Lily avec un bout de miroir en plein dans le bide. On comprend évidemment qu'en fait c'est elle-même qu'elle poignarde de la sorte car après, en ouvrant la porte d'une pièce de sa loge il n'y a pas de cadavre (là où elle l'avait traîné). Alors moi que l'on m'explique comment cela ne pose aucun problème à qui que ce soit que Nina, surinée au bide par ses propres soins va faire la danse la plus difficile c'est-à-dire celle du cygne noir dans cet état et à la perfection puis revient dans sa loge, se change pour faire le cygne blanc, retourne sur scène comme si de rien n'été et à la toute fin... oh mince ! Ca coule, je vais crever mais que maintenant d'une blessure si grave (mais pas pour danser hein, faut pas déconner). C'est comme si Russel Crowe dans Gladiator, après avoir été poignardé, nous faisait moonwalk et compagnie lors du combat final avec son handicap. Pourquoi pas mais quand même, restons sérieux fin du spoiler.

Black_Swan_11Alors je me doute de ce que l'on va me rétorquer. Genre je fais chier on s'en fout, c'est beau de voir le personnage de Nina sombrer de plus en plus dans la folie, point barre. OK. Vous voyez, je ne suis pas contrariant. Mais cela ne m'empêche pas de penser comme je l'explique depuis le tout début de cet article et du coup, de trouver ce film pompeux et prétentieux à cause aussi de toutes ces critiques si positives à son égard. J'oubliais aussi cette scène choc des jambes de Nina pour juste derrière... la voir sur le plan suivant dormir avec sa mère à ses côtés. Les seules choses positives que j'ai retenu de Black Swan sont le joli passage du cygne noir en représentation et le plaisir de revoir... Winona Ryder ! Je sais, c'est pas beaucoup en fait. Voilà, trop content je viens de me faire des tonnes d'ami(e)s. Mais que voulez-vous, je n'aime pas mentir pour donner l'image d'être comme tout le monde.

9 mars 2011

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Knowing affiche

Réalisation : Alex Proyas
Pays : États-Unis
Année : 2009
Durée : 121 minutes
Imdb : tt0448011

Pour fêter l'anniversaire d'une école, une cérémonie est organisée au cours de laquelle une capsule temporelle contenant des messages écrits par des enfants 50 ans auparavant est déterrée et ouverte. Chaque enfant emporte chez lui un message, mais celui du petit Caleb (Chandler Canterbury) est illisible, car il s'agit d'une suite incohérente de chiffres. D'abord amusé, son père (Nicolas Cage), statisticien, essaye de trouver une signification. Horrifié, il découvre peu à peu que chaque séquence de chiffres correspond à la date exacte d'une catastrophe récente. Lorsqu'il comprend que les 3 dernières séquences prophétisent des cataclysmes à venir, une course contre la montre commence. (Affiche visualisable en cliquant sur le logo).

KnowingVoici donc Prédictions (Knowing en VO), dernier film en date de Alex Proyas avec un certain Nicolas Cage dans le rôle principal. J'ai eu la chance de ne rien savoir de l'histoire lorsque je l'ai mis en route. Je savais juste que Alex Proyas ben... j'aime bien sa filmo et Nicolas Cage... je suis fan ! Alors la réunion des deux au travers d'un film, je me suis dit qu'au moins au départ, ça partait sur des bonnes bases. Evidemment, on n'est jamais à l'abri d'une déception malgré un bon feeling, mais disons que j'espérais passer au minimum un bon moment.

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Lucinda... un destin peu enviable

Et là... je me suis pris une de ces claques ! L'effet de surprise a été total. L'histoire se suit avec un certain plaisir et on se demande vraiment où tout cela va nous mener. Et tout d'un coup, BAM ! Première catastrophe. Je reste bouche bée car je ne m'y attendais pas du tout. Puis le métrage continue et re-BAM ! Deuxième catastrophe tout aussi impressionnante ! Je reste sur le cul... Lorsque l'on connait la floppée de films catastrophes qui basent leur histoire sur un seul fait que l'on attend avec impatience et qui parfois déçoit, ici on s'en tape deux qui trouent le cul !

Knowing_6Vous l'avez compris, en tant que spectateur tranquilou ne s'y attendant pas, j'ai pris un pied incroyable. Ce film est réellement une excellente surprise avec ses passages inquiétants, ses catastrophes superbement tournées et sa fin poignante mettant un père face... et puis quoi encore, vous voulez pas que je gâche tout si vous ne l'avez pas encore vu ? Je dirai juste que le film, avec ce père qui ne vit que pour son fils, m'a fait penser à un autre métrage lui aussi excellent : La Route avec Viggo Mortensen. Le rapprochement entre ces deux films peut paraître bizarre, mais le dévouement de ces deux pères pour leur fils m'a marqué, c'est comme ça. Nicolas Cage qui n'arrive pas à se remettre de la disparition de sa femme, morte dans un incendie, et qui tape un peu trop sur la bouteille (bon OK, c'est un alcoolique) est excellent.

Knowing_5Je viens de regarder à nouveau Prédictions en blu-ray et ça a été à nouveau la claque. Donc ma première impression a été renforcée avec cette seconde vision. Prédictions est donc un film que je ne peux que conseiller même si je reste persuadé que ce qui risque de fâcher une certaine partie du public est lorsque l'on apprend qui sont réellement les "étrangers". Ces personnages inquiétants qui apparaissent à certains moments et qui sont plus que mystérieux. Moi, cela ne m'a pas dérangé du tout car franchement, rien n'est en mesure de nos jours de prouver l'impossibilité de la chose. Alors bien sûr, peut-être n'êtes-vous pas du même avis mais de toute façon, quoi que l'on en dise, tout ceci ne change strictement rien à la qualité globale du métrage.

7 mars 2011

I Spit encore et toujours en 2010

I Spit on your Grave affiche

Réalisation : Steven R. Monroe
Pays : États-Unis
Année : 2010
Durée : 108 minutes
Imdb : tt1242432

Parce qu'elle souhaite se concentrer sur l'écriture de son nouveau roman, Jennifer Hills (Sarah Butler) se rend à la campagne et s'isole dans un chalet loué, loin de toutes distractions. Avant d'arriver à destination, elle s'arrête cependant dans une station-service, où elle fait la rencontre de Stanley (Daniel Franzese), Johnny (Jeff Branson) et Andy (Rodney Eastman), trois colosses des environs, qui s'amusent à ses dépens. Plus tard, alors qu'elle écrit calmement dans son chalet, les trois hommes, accompagnés de leur copain Matthew (Chad Lindberg), un simple d'esprit, lui rendent une visite impromptue. Avec l'aide du Sheriff Storch (Andrew Howard), ils la violent finalement, jusqu'à la limite de la mort... Laissée pour tel, l'écrivaine orchestre dès lors, dans l'ombre, sa terrible vengeance. (Affiche visualisable en cliquant sur le logo).

I_Spit_on_your_GraveVoici donc le remake de Day of the Woman (renommé aussi I Spit on your Grave ou encore Oeil pour Oeil) datant de 1978, film polémique de Meir Zarchi qui avait laissé une trace indélibile dans l'esprit de ceux qui l'ont vus et même ceux qui n'en ont même pas visionné ne serait-ce que 30 secondes. Je dis ça car comme souvent, les pires critiques et attaques proviennent souvent de personnes qui n'ont jamais regardés les films incriminés. Ils n'ont pas besoin de voir pour juger, ils sont au-dessus de ça et savent... Oui je sais, des abruti(e)s qui n'ont rien d'autre à faire pour se sentir exister, c'est comme ça. Bon moi, j'ai vu les deux versions, c'est déjà (je pense) un tout petit peu mieux pour en causer un minimum.

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Une tranquilité toute relative...

Dans ce remake de 2010, c'est Sarah Butler qui remplace Camille Keaton dans le rôle de Jennifer Hills. Faut quand même en avoir dans le pantalon pour accepter et réussir à jouer un tel rôle. Et aussi savoir ravaler sa fierté un minimum pour pouvoir se montrer nue et souillée de la sorte. Franchement, chapeau à ces deux dames sur qui les deux films ont complètement reposés. C'est bien simple, si elles n'étaient pas crédibles, ces deux films ne vaudraient strictement rien. Alors encore une fois, respect.

I_Spit_on_your_Grave_4Alors que vaut ce remake et arrive-t-il un minimum à la cheville de l'original ? Ma réponse est oui. Sarah Butler est tout aussi crédible et c'est avec dégoût que l'on regarde ce qui lui arrive. Juste coupable de ne pas avoir trouvé sa route et d'avoir demandé son chemin aux gars de la station-service. Révélant sa destination, ceux-ci savent donc qu'elle se rend seule dans un lieu avec strictement rien à deux kilomètres à la ronde. La tentative de drague lourdingue de Johnny aura juste tendue la rencontre et montré son genre de gars. Ses "potes" ne valant pas mieux, on le verra un peu plus tard.

I_Spit_on_your_Grave_5L'une des différences par rapport au métrage de Meir Zarchi est l'introduction du personnage Storch, le Sheriff du coin. Malheureusement, ce côté homme de loi ne sera d'aucun secours pour Jennifer, bien au contraire ! Et c'est là aussi où le film fait bien mal, c'est avec ce personnage bon père de famille ayant une petite fille et une femme aimante enceinte et qui durant la première scène de viol essaie de s'isoler car il reçoit un appel de sa fille. A vomir, mais quelque part assez juste car même les pires ordures ont une certaine normalité le reste du temps...

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La culpabilité de Matthew prend forme

Après le calvaire de Jennifer on va passer évidemment à la deuxième partie. Ben oui, c'est un rape & revenge alors le spectateur sait que ça ne va pas en rester là. Et à mon avis, c'est là que se situe le petit point faible du film. Car après les viols, la disparition de Jennifer dans les eaux juste avant que Storch ne la fasse disparaître définitivement, on se demande comment Jennifer arrive à se remettre avant de revenir. Devenue une ombre, complètement détruite moralement et physiquement, on se demande vraiment comment ce tout petit bout de chou a pu réussir à remonter la pente. Rien dans le métrage n'apporte ne serait-ce qu'un début de réponse.

I_Spit_on_your_Grave_9Ses bourreaux ayant en plus tout brûlé ce qui lui appartenait, on se demande vraiment comment elle a fait même un mois après niveau fringues et tout le reste. Enfin bon, la voici de retour et là... oui là... je peux vous dire que niveau horreur le film va aller encore plus loin ! Chaque tortionnaire va payer par là où il a pêché. Vous comprendrez lors de la vision du film, je me refuse de vous dévoiler cette vengeance qui n'aura jamais portée aussi bien son nom. Oui, I Spit on your Grave ne rigole pas et je peux vous assurer que niveau craspec, le retour de bâton infligé par Jennifer n'a rien à envier à des films semblant apparemment plus durs.

I_Spit_on_your_Grave_10Voilà, je vous laisse bien évidemment la surprise de ces vengeances et vous conseille aussi la vision de ce remake de qualité, excepté le petit défaut cité précédemment. Dans une société qui passe son temps à remettre en liberté des criminelles en tout genre qui ne demandent bien évidemment qu'à recommencer une fois dehors vu ce cadeau qui leur est offert, ce film est un coup de poing qui inconsciemment fait du bien. Oui, le viol est une abomination et ce film n'en fait en aucun cas l'apologie tout comme son modèle contrairement à ce que voudrait vous faire croire une masse de crétins et crétines (la connerie n'a pas de sexe).

5 mars 2011

Seriez-vous le Roi Arthur ?

Fantom Kiler dvd

Réalisation : Roman Nowicki
Pays : Pologne
Année : 1998
Durée : 90 minutes
Imdb : tt0302551

Un mystérieux tueur psychopathe vêtu et ganté de noir sème la terreur au sein d'une paisible ville de l'Europe de l'Est. Ce dangereux maniaque choisit ses victimes parmi les jeunes femmes les plus belles et les plus sexy de la région qu'il tue après avoir amplement abusé de leurs charmes. Qui se dissimule derrière le masque fantomatique du tueur fou ? (Jaquette dvd visualisable en cliquant sur le logo).

Fantom_Kiler_5Allez hop, au diable les varices comme on dit ! Après l'épisode Piranha 3D et le côté plaisir coupable, il me fallait entériner le truc et trouver mon plaisir coupable ultime. Bon c'est vrai, y en a quelques uns quand même... mais dans le lot, il me fallait trouver la grosse artillerie et pas le petit pétard mouillé à deux balles. Alors voilà, après réflexion j'ai sélectionné la saga de Roman Nowicki, celle des Fantom Kiler. Parce que le bougre n'a pas lâché l'affaire après un seul film, loin de là !

Fantom_Kiler_6On va être clair tout de suite, l'histoire de base on s'en fout. Tout n'est que prétexte à voir des filles courir à oilpé et poursuivies par un tueur qui a des faux airs niveau vestimentaire avec celui de Six Femmes pour L'assassin de Mario Bava. Et quand je dis prétexte, je suis gentil. Deux ou trois petites branches qui m'embêtent ? J'enlève le haut. Deux fils barbelés à passer ? J'enlève la jupe tiens ! Y a pas à dire, joindre l'utile à l'agréable ça a du bon.

Fantom_Kiler

Meurtre à Silicon Valley

Fantom Kiler se fait briser partout. Pourquoi ? Tout simplement parce que cette saga de Roman Nowicki est... nulle. Les extérieurs en forêt sont tournés en studio dans des décors tout sauf crédibles et les actrices courent et passent éternellement au même endroit. Les acteurs sont mauvais au possible, les effets spéciaux n'en parlont même pas... Mais c'est justement tout le charme de Fantom Kiler ! Incroyable de voir ce film Z et fauché critiqué comme s'il fallait le considérer... comme ce qu'il n'est pas et ne sera jamais !

Fantom_Kiler_13Fantom Kiler c'est la fête du slip à tous les étages bordel ! Bon OK, les vêtements ne restent pas longtemps mais quand même... c'est la grande fête au n'importe nawak et on prend son pied à mater toutes ces filles dévêtues (et toutes siliconées à part une seule) et les idées dingues de meurtres du Fantom Kiler. C'est qu'il a de l'idée dans le délire total ! Après, on regarde le burin d'une toute autre manière. Il est trop barge le Fantom Kiler, et on regarde son inventivité meurtrière sur des filles qui ne demandent qu'à montrer leurs formes avant d'assouvir ses fantasmes criminels.

Fantom_Kiler_22Pas la peine de crier au scandale, même les actrices n'y croient pas une seule seconde. Elles sont aussi habillées que bonne actrices là-dedans. Et tout ceci cumulé c'est ce qui fait le charme de Fantom Kiler mais il semble que les gars qui critiquent ce film ne l'aient pas compris. Alors on aime ou pas, il est évident que soit on rejette en bloc ou soit comme moi on s'éclate comme c'est pas permis. Franchement, comment ne pas exploser de rire par exemple face à la scène... digne de Excalibur ?

Fantom_Kiler_11Faut que j'explique là. C'est quand même LE passage culte du film ! Imaginez la fille fière de la fermeté de son postérieur et qui pour le prouver, demande à son collègue masculin de l'instant (elle est la remplaçante d'un gars absent car convoqué par la police) s'il serait capable d'être le Roi Arthur. Elle se propose d'être le rocher, la cuillière en bois sera l'épée et... après s'être mise la cuillière en bois dans le postérieur elle laisse une minutes au collègue pour essayer de la lui enlever. Va-t-il réussir et être le Roi Arthur ? Quel suspense non ?

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Lubrifiant plus cuillière en bois égal... Excalibur !

Oui, il n'y a que Fantom Kiler qui puisse vous proposer ça ! Et je vous passe toutes les excuses aussi nulles les unes que les autres pour que les filles finissent nues en pleine forêt. La scène de dépannage lorsque la voiture du Fantom Kiler est en panne... trop serviable l'auto-stoppeuse du coin. Oui vraiment, Fantom Kiler est le plaisir coupable de chaque instant. Ajoutez à ça les deux ploucs du service nettoyage de la gare qui passent leur temps à imaginer les filles à poil, ce que nous offre le réalisateur, que demande le peuple ?

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Et le pire, c'est qu'au niveau des défauts, ce n'est pas fini ! J'oubliais de dire que le film passe son temps à changer de format ! Les sous-titres sont dans la bande noire et d'un coup hop, changement de format et les voilà sur l'image. Trop fort tout comme la synchronisation limbiale complètement à la rue ! Soi-disant tourné en polonais et sous-titré en anglais (sur ma version dvd), c'est n'importe nawak, culte quoi. Si vous voulez des sous-titres français, faudra se tourner vers la VHS dispo chez Uncut Movies tout comme Fantom Kiler 2.

Fantom_Kiler_10Mais restez assis et surtout respirez profondément sans aucun objet dangereux à côté. Allez je le dis... Fantom Kiler 2 en VHS est épuisé ! La vague de suicides que je viens de créer là. Pour ma part pas grave, je possède les 2 premiers épisodes en dvd avec sous-titres anglais. Quand on est fan... De toute façon, cette histoire de langues polonaises ça sent le camouflage et je ne serai pas étonné d'apprendre que ces films ne sont pas polonais. A ce propos, Fantom Kiler Four a été tourné en langue anglaise contrairement aux trois précédents. Oui, vous avez bien lu, il existe à ce jour 4 films. Génial non ?

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Mon Dieu, c'est trop horrible !

J'ai classé ce métrage dans une section nommée érotique. Car faut le reconnaître, ce côté est plus appuyé car les meurtres avec un tel budget ne sont pas très sanglants. Mais si cela ne vous suffit pas, il existe une version pornographique de Fantom Kiler et elle se nomme Fantom Seducer et a 2 films au compteur avec toujours Roman Nowicki à la réalisation. C'est paru chez la célèbre boîte suédoise Private. A consommer avec modération hein ! Sur ce, à bientôt d'ici quelques semaines avec... Fantom Kiler 2 évidemment !

4 mars 2011

Take it !

Dexter affiche

Expert en médecine légale spécialisé pour l'analyse de traces de sang dans la police le jour, tueur en série la nuit, Dexter Morgan (Michael C. Hall) n'est pas exactement un citoyen américain comme les autres. Il porte, en effet, un lourd secret. Traumatisé dans sa plus tendre enfance puis recueilli par un officier de police de Miami, il se dit incapable de ressentir la moindre émotion. Incapable... si ce n'est lorsqu'il satisfait les pulsions meurtrières que son père adoptif lui a appris à canaliser : de fait, Dexter ne tue que les autres tueurs qui sont parvenus à échapper au système judiciaire, afin de protéger les innocents. Dexter se pose donc comme un véritable justicier de l'ombre, et bien que sa soif de tuer lui pèse, il parvient à mener une existence relativement normale et à sauver les apparences auprès de ses collègues, amis et petite amie… (Affiche visualisable en cliquant sur le logo).

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Papa et... prédateur.

Et de cinq ! Cela faisait depuis des lustres que je davais mater cette saison et quelle frustration de ne pas avoir pu la regarder plus tôt. Mais même les pires choses ont une fin et j'ai profité que ma femme commence à regarder la saison une en dvd pour attaquer cette cinquième saison en parallèle. A raison de trois épisodes par soirée, en moins d'une semaine, nous avons terminé conjointement nos visions. Alors que dire de cette saison cinq ?

Dexter_3Ce n'est un secret pour personne, Dexter EST ma série favorite avec House. Dire que j'ai pris un pied phénoménal sur les quatre premières saisons n'est même pas assez fort. Dexter ça déchire, point barre. L'humour côtoie... le beaucoup moins drôle. Et pour ce qui est du beaucoup moins drôle, force est de reconnaître que cette saison cinq possède des moments glauques, même limite insoutenables surtout avec ces dvd retrouvés que la soeur de Dexter, Debra (Jennifer Carpenter) regarde pour essayer de retrouver des indices. Lorsque l'on imagine les horreurs qui se sont passées et de savoir qu'elles ont été enregistrées en vidéo, rien que le fond sonore est horrible à supporter.

Dexter_10Oui, l'affaire principale à laquelle Dexter va "tremper" dans cette saison est glauque au possible. Mais la série, durant à nouveau douze épisodes, distille toujours des moments savoureux niveau humour. Je vous laisse découvrir Vince Masuka (C.S. Lee) raconter son scénario sur la scène de crime avec... plastic man, vous m'en direz des nouvelles. Non vraiment, Dexter est vraiment une série riche et ce à tous les niveaux. Puis il y a aussi son rôle de père. Comment va-t-il réussir à concilier sa vie de tueur en série avec trois enfants sur les bras avec en plus une Astor en pleine crise existentielle à 12 ans ?

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Sais pas pourquoi, mais je dois me mettre aux tatouages

Impossible de ne pas parler du fait le plus marquant durant cette saison : l'apparition du personnage nommé Lumen. Je me refuse de vous dévoiler quoi que ce soit pouvant gâcher les surprises complètement dingues qu'offre à nouveau cette saison, mais sachez juste que ce personnage féminin est superbement incarné par l'actrice Julia Stiles. Elle ne dépareille pas, son jeu est juste et elle devient très vite un personnage attachant.

Dexter_13Ce fut donc un véritable plaisir de retrouver la fine équipe : Debra Morgan, Lt. Maria Laguerta (Lauren Vélez), Sgt. Angel Batista (David Zayas), Vince Masuka... Puis aussi les appartions du père de Dexter, Harry Morgan (James Remar). Vraiment, retrouver tout ce beau monde a été un plaisir de chaque instant. Mais justement, cette saison cinq est-elle la dernière ? Il semblerait que non. Ouf ! Que va devenir le personnage de Lumen qui a été si proche de Dexter ? Argh ! Si cette saison six est en route, qu'elle arrive vite ! Oups j'oubliais. Bien que cela soit évident, cette série se mate en VOST nom d'un chien ! Dexter, ça poutre !

 

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