15 mai 2022
Endetra Idmonadiskos Altahid !
Une auberge, perdue au milieu de montagnes boisées, est soudainement attaquée par une troupe de soldats vêtus de noir. Les survivants, un groupe éclectique de guerriers, mercenaires, voleurs et autres rôdeurs ne se connaissant pas les uns les autres, parviennent à se barricader à l'intérieur avant le second assaut. Leur point commun : ce sont tous des professionnels de la survie. Eux ont une chance de survivre là où la plupart périraient.
Ils partagent désormais un objectif double : découvrir pourquoi on les veut tous morts, et surtout, malgré les suspicions et tensions qui se développent entre eux, survivre...
Les Rôdeurs de l'Empire est une saga d'heroic fantasy écrite par l'auteur de la saga à succès "Outsphere". Loin des châteaux et des cours royales, elle cible plutôt ceux accoutumés à la boue : soldats, espions, criminels, chasseurs de primes, bref ceux qui se salissent les mains lorsque d'autres donnent des ordres.
Voilà ça y est, j'ai enfin en ma possession le tout dernier roman de Guy-Roger Duvert ! J'ai craqué illico dès l'annonce de ce nouveau livre pour 2 raisons :
- Le premier roman de l'auteur a été pour moi une tuerie
- Ce qui du coup a fait de Guy-Roger Duvert mon auteur à suivre sans réfléchir
Cela peut paraître un peu abrupt et extrême mais désolé, la premier ouvrage de Guy-Roger Duvert se nomme Outshpere et ce fut la grosse claque. De plus, Outsphere est le premier tome d'une saga et je me suis empressé de dévorer les 2 autres volumes dans la foulée. Et vous savez quoi ? Aucun ne m'a déçu ! Après ce gros coup de cœur, comprenez bien que j'attendais avec impatience une nouvelle parution livresque du bonhomme et celle-ci est arrivée fin avril 2022.
Citation : "Tu dois me confondre avec un gars que ton opinion intéresse, bonhomme."
Oui je sais, Les Rôdeurs de l'Empire n'est pas son second livre, il y en a eu plusieurs entre lui et Outsphere. Evidemment, je vais m'y intéresser prochainement car on a même du mythe de Cthulhu dans ceux-ci avec sa saga Les Chroniques Occultes ! J'ai lu le premier tome et grand fan de Lovecraft, il est évident que je vais me lancer sur le second très prochainement, encore du tout bon ! Mais revenons à nos moutons, nous ne sommes pas là pour ça.
C'est le grand écart car on passe de la saga SF avec Outsphere à... du médiéval fantastique ! Casse gueule ? Pour moi non car ça tombe bien, je suis client ! Sérieusement tu lis le synopsis et paf ! Impossible de ne pas penser à 2 films cultes : Assaut de Carpenter et Le 13ème Guerrier de McTiernan. Ben quoi ? Une auberge assiégées... Dès qu'il est question d'un siège je pense à mes deux références. Comment ne pas avoir en tête ce passage culte lorsque Antonio Banderas et ses nouveaux potes Vikings faisaient semblant de dormir en attendant l'assaut des... mangeurs de morts ?
Le 13ème Guerrier : le calme avant la tempête
L'histoire qui nous est contée ici se déroule dans une région (le Royaume de Derenos à l'Est de l'Empire) où en toile de fond la guerre semble imminente avec l'Empire dont les visées expansionnistes semblent revenus au goût du jour après 50 années de statu quo obtenues avec les régions avoisinantes. C'est dans cet atmosphère tendue que nous allons suivre le destin de plusieurs protagonistes qui vont se retrouver pour X raisons au même endroit dans... la même galère.
Oui, je dis volontairement protagonistes car comment qualifier de "héros" autant de personnages aussi divers et variés que voleurs, mercenaires, chasseurs de primes, etc... la crème de la crème quoi. Et c'est justement la grosse qualité de ce roman : qu'est-ce que le mal au final ? Chacun a ses priorités, chacun a son sens propre des valeurs et surtout, on comprend bien que malheureusement le mal est parfois nécessaire pour... un bien. Oui, c'est peut-être bateau mais au fond tout n'est qu'une question de point de vue.
N'ayez pas peur ! Cassandra, Revan, Ethan, Logan, Sathin, Jorekin, Eyamen, Gorgen, Tobias, Kern, Buckley, Fendir, Olnis, Cardon, Trevor, Roeken... ça en fait des personnages hein ? Mais tous sont très bien amenés, on ne s'emmêle pas les pinceaux comme on pourrait le craindre et tous ont un petit background qui permet de s'y attacher. Et justement, TOUS ne s'en sortiront pas vivants de cette histoire de dingue où une auberge reculée deviendra un véritable champ de bataille dont l'issue... euh... rien. Lisez le bouquin, faut pas déconner non plus !
Lors de la lecture de ce premier volet, j'ai eu l'agréable surprise de découvrir des chapitres court qui passent leur temps à donner envie de passer au suivant. Bilan : lecture terminée en une après-midi. Lecture très agréable avec la question évidente qui arrive au milieu du roman : "la découverte tant attendue de la raison de ce siège ne va-t-elle pas plomber l'intérêt de l'histoire ?". C'est vrai quoi, c'est qui ces hommes habillés en noir avec ce blason particulier ? Des soldats de Derenos ? De l'Empire ? Des criminels organisés ? Mon voisin de palier qui n'avait rien d'autre à foutre ? Bref, que des questions existentielles qui méritent une réponse ! Ne vous inquiétez pas, la réponse sera donnée aux 3/4 du récit et figurez-vous que ça ne gâche en rien le reste de l'histoire. Ouf !
Maintenant c'est clair, j'attends avec intérêt le second volet où il sera certainement plus question de la guerre et de magie en retrouvant les personnages ayant survécus au bain de sang de l'auberge. Vous comprendrez aisément qu'il m'est impossible de vous donner leurs noms afin de ne pas gâcher votre lecture future et la surprise de certaines disparitions. Mais je m'y suis attaché à ces badass !
- ISBN-10 : 2384110012
- ISBN-13 : 979-8483986157
Pour l'acheter, c'est ici.
16 octobre 2021
Silliàs gamër, Silliàs abetüs*
Il fut un temps où les Alchimistes nourrissaient le Haut et Bas- Monde de leurs inventions merveilleuses, produits de magie et de science. Une époque révolue depuis que les Industriels ont éradiqué les Alchimistes et leur formidable savoir. Pourtant, on raconte qu'à l'aube de leur disparition, ils auraient caché leur fabuleux trésor dans une cité secrète...
Quatre siècles après la Grande-Fracture, les habitants du Bas-Monde traversent une ère obscure et rétrograde, tandis que le Haut-Monde, figé depuis l'extinction des Alchimistes, demeure inaccessible et fait l'objet de tous les fantasmes. Originaire du Bas-Monde, Prudence vit en paria car elle voit l'avenir en rêves. Une nuit, son village est attaqué par des pirates du ciel. Enlevée et enrôlée de force à bord de L'Héliotrope, un navire volant à la sinistre réputation, la jeune orpheline découvre un nouvel univers, celui du ciel et de ses pirates. Prudence fait la connaissance des membres de l'équipage, qui ne tardent pas à lui révéler leur secret : ils détiennent un indice, menant à une série de " clefs " disséminées dans le monde, qui permettrait de retrouver la cité des Alchimistes...
Voilà ça y est, lecture terminée et je viens à peine de refermer le livre. Alors que dire de ce premier tome (il y en aura 3 en tout) baptisé l'Héliotrope ? En plus, c'est une première pour moi car c'est mon premier roman steampunk ! Autant le steampunk en jeux vidéo je connais depuis des lustres et ça me fait me remémorer une pléthore de titres parus sur Amiga (The Chaos Engine, Banshee, Perihelion...). Autant en terme de lectures, c'était le néant absolu. Et qu'en plus de tout ça, l'auteur nous transporte dans de la piraterie à bord de... bateaux volants ! Comment ne pas penser au cultissime RPG paru pour la première fois sur Sega Dreamcast : Skies of Arcadia ? Dès le départ, ce roman avait tout pour me plaire et je n'ai pas été déçu !
L'héliotrope en route pour l'aventure.
Comme d'habitude, aucun spoil et je resterai le plus vague possible pour ne rien gâcher aux futurs lecteurs. Quand aux autres, ils savent déjà de quoi il est question donc pas la peine de paraître rébarbatif. Je vais juste simplement vous donner mon avis (OK, vous avez déjà compris que c'est plus que positif) et mon ressenti. Parce que l'on peut dire tout ce que l'on veut sur Steam Sailors, mais une chose est certaine : on ne s'ennuie pas et dans ce premier volet il se passe pas mal de choses !
Nous allons donc suivre l'histoire de la jeune Prudence, déposée devant un couvent à l'âge de trois ans. Oui, ça commence plutôt mal pour la petite considérée comme une "irrégulière" par les autres, c'est à dire une sorte de "mutante" aux pouvoirs extra-sensoriels mal définis. Bref, une enfant rejetées par tous et qui se fera enlevée par des pirates et qui vivra une aventure riche en rebondissements et dépaysement. Si l'on pense pirate, on pense trésor et le roman ne déroge pas à cette règle avec un jeu de pistes/énigmes pour le découvrir. Qui a dit un Indiana Jones/Benjamin Gates dans les airs ? Là où le livre fait très fort, c'est déjà dans son esthétique. L'objet en lui-même est juste magnifique. De la couverture jusqu'au plan du bateau présent dès les premières pages, c'est un sans faute. On se surprend à revenir justement à ce plan lorsque Prudence déambule dans l'univers labyrinthique de l'Héliotrope. J'ai aussi le tome 2 en ma possession et inutile de vous dire que je répondrai présent le 10 novembre pour le tome 3 ! Esthétiquement parlant, ces 3 livres en mettront plein les mirettes dans votre bibliothèque.
Citation : "Ne perds pas ton temps à te demander quelle est la signification de tout ça, parfois il faut accepter de fermer les yeux pour y voir plus clair."
Je ne mens pas en vous disant que j'ai tout apprécié dans ce roman. De l'univers aux divers personnages riches et variés, ce fut un plaisir de chaque instant. Et rien de douteux ne vient entacher cette impression. Parce que l'on ne va pas se voiler la face, une jeune gamine face à une ribambelle d'hommes, de surcroît des pirates qui n'ont aucun scrupule à piller voire à tuer de sang froid... il aurait été très facile de sombrer à un moment ou un autre dans le graveleux malaisant au possible. Mais non, rien ne vient perturber cette bouffée d'air frais que procure l'aventure. Alors oui, j'ai hâte d'enchaîner illico presto sur le tome 2 pour retrouver l'équipage : Théodore Mousquet le capitaine, Ezekiel, Petrus, Sergeï, Gareth... ainsi que bien évidemment l'Héliotrope, ce bateau indissociable de son équipage dont Prudence est la dernière recrue (quoique...). Oups j'oubliais ! Il y a aussi les "méchants" tout aussi intéressants comme un certain Magnus qui je l'espère sera aussi présent pour la suite de l'aventure. Mais juste avant, je vais me permettre une incartade et commencer le premier tome de Elvira Time, nommé Dead Time pour savoir si ça tient la route afin d'acheter les trois autres volets suivants avant que ceux-ci ne soient plus à la vente. Mais ceci est une autre histoire que j'espère venir conter ici si tout se passe pour le mieux. Sur ce, je vous souhaite de bonnes lectures et ne tergiversez pas pendant des plombes, procurez-vous ce Steam Sailors d'urgence !
*"se reconnaître et se taire" en cryptancrien, langue morte utilisée par les alchimistes
- ISBN-10 : 2354887752
- ISBN-13 : 978-2354887759
24 septembre 2021
Salve !
"Installés sur la planète Détritus depuis des décennies, les derniers survivants de l’espèce humaine tentent de résister aux attaques répétées des Krell, un mystérieux peuple extraterrestre. Dans ce monde rythmé par les batailles spatiales, les pilotes sont vénérés comme des héros et font frissonner les nouvelles générations prêtes à en découdre. Parmi eux, Spensa rêve depuis l’enfance de piloter son propre vaisseau et de prouver son courage.
Car elle est la fille d’un lâche. Son père, l’un des meilleurs pilotes de la Force de Défense Rebelle, a été exécuté lors de la bataille d’Alta après avoir déserté le combat, et cet héritage pourrait bien coûter à Spensa sa place au sein de l’école de pilotage.
Plus que jamais déterminée à voler, elle redouble d’effort pour trouver sa place au sein d’une escouade de pilotes et convaincre sa hiérarchie que la lâcheté n’est pas héréditaire. Sa découverte accidentelle d’un vaisseau depuis longtemps oublié pourrait bien changer la donne…"
Oui. Oui je n'avais jamais lu un seul livre de Brandon Sanderson avant Skyward - Vers les Etoiles. Je sais que c'est un auteur prolifique avec plusieurs sagas à son actif mais bon... j'ai aussi des circonstances atténuantes. En fait non, à bien y réfléchir j'ai juste lâché la lecture sans explications alors que lorsque j'étais enfant, je lisais non stop. Même mes parents me forçaient à sortir pour réussir à me "socialiser" pendant que moi je ne pensais qu'à lire encore et encore dans ma chambre. Et non, ce n'était pas des Playboy hein ! Aujourd'hui j'ai 50 ans, connu un trou littéraire de plus d'une trentaine d'année mais... salve* ! nous ne sommes pas ici pour parler de moi, mais de ce roman dont je vous invite à cliquer sur la jaquette pour l'agrandir afin de profiter pleinement de sa splendide illustration.
Spensa se reposant dans sa découverte accidentelle.
Qu'ai-je donc pensé de ce premier tome Vers les Etoiles de cette saga nommée Skyward ? Car oui, il y a d'autres livres mais j'avoue être incapable de vous donner le nombre total de tomes prévus. Au moment où je rédige cet article, tout ce que je sais c'est que le tome 2, Astrevise, est paru dans notre langue et que le troisième (Cytonic) n'existe pour l'instant qu'en VO et je ne sais pas si celui-ci clos la saga. Si vous êtes au courant du nombre total de parutions prévues, n'hésitez pas à me le dire car... pas de suspense, je vais continuer la lecture de cette saga. En effet, à peine refermé ce Vers les Etoiles que j'ai dans la foulée entamé Astrevise. - Ajout : cette saga devrait comporter 4 tomes -
Citation : "Si vous ne pouvez pas arriver en avance, arrivez au moins avant d’être en retard."
Ce qu'il y a de très agréable avec Vers les Etoiles, c'est que ce n'est pas du tout de la SF bourrée d'explications métaphysiques pour en mettre plein la vue mais qui, au final, donnerait plus des maux de tête qu'autre chose à toute personne lambda. On ne va pas se mentir, une discussion pointue sur la scission de l'atome ça doit être super cool mais... entre savants. Ici, même si l'auteur emploi bien quelques termes techniques sur les équipements ou encore les figures/manoeuvres que font les vaisseaux, cela ne rebute pas le lecteur. La lecture reste fluide tout du long et on s'étonne du nombre de pages lues lorsque l'on est amené à faire une pause.
Spensa, identifiant de vol : Spin.
J'espère que vous avez lu le résumé débutant ce billet car il explique fort bien les bases de ce qui nous attend et ce sans spoil. D'ailleurs n'ayez crainte, il n'y aura aucun spoil dans mon article, hors de question de vous gâcher quoi que ce soit. Parce ce que des révélations, nous allons en avoir ! C'est pour cela que les pages s'enchaînent sans que l'on s'en rende vraiment compte, on veut savoir ! Oui, on veut savoir pourquoi les derniers survivants de l'espèce humaine sont installés sur Détritus (un nom qui vend du rêve vous ne trouvez pas ?). Oui, on veut savoir ce qui s'est passé avec le père de Spensa lors de la bataille d'Alta. Lâche ou pas lâche ? Qui sont les Krell ? Spensa va-t-elle réussir à vivre sont rêve, c'est-à-dire devenir pilote ? String ou culotte ? Euh... je m'égare là, désolé.
En plus de toutes ces questions, le récit nous présentera plusieurs personnages attachants dont certains nous quitterons prématurément. Young Adult ou pas, il est quand même question d'une guerre, ne l'oublions pas ! L'histoire alternant fort bien entre la vie sur Détritus (et ses cavernes), l'entrainement à la base de la Force de Défense Rebelle et les batailles spatiales. Certains des protagonistes au premier abord antipathiques s'avèreront au final tout aussi attachants et touchants. Je n'oublierai pas de parler des sentiments amoureux de notre héroïne qui... ouf ! Sont juste ce qu'il faut, pas d'amourette cul cul à l'eau de rose qui d'éternise plombant le récit. Spensa est dans les prémices, intriguée par... bien essayé mais pas de spoil j'ai dit ! Allez, il est temps de conclure et je finirai en disant que ce premier tome nous donne les réponses nécessaires évitant toute frustration et surtout nous pose de nouvelles questions qui promettent un tome 2 tout aussi intéressant. Et à titre personnel, comme dit en ouverture, n'ayant jamais lu du Brandon Sanderson avant celui-ci, inutile de vous dire que je vais m'intéresser aux autres romans de cet auteur. Bref, carton plein pour ce Vers les Etoiles.
*juron employé par les personnages du roman. Notre merde/putain du futur quoi.
- ISBN-10 : 2253260460
- ISBN-13 : 978-2253260462
01 juillet 2012
Gné craqué !
Ridley Scott, le cinéaste visionnaire, revient au genre qu’il a contribué à définir, en créant un récit de science-fiction original se déroulant dans les recoins les plus dangereux de l’univers. Le film emmène un groupe de scientifiques et d’explorateurs dans un voyage palpitant qui permettra de tester leurs limites physiques et mentales, et les fera échouer sur un monde lointain, où ils découvriront les réponses à nos questions les plus profondes et au mystère ultime de la vie (Couverture du livre visualisable en cliquant sur le logo).
SOMMAIRE
--------
Préface de Ridley Scott
"Un retour à la science-fiction" Ridley Scott sur Prometheus
"Le Design de Prometheus" par le directeur artistique Arthur Max
L'Aube des temps
Le Prometheus
Le cannot de sauvetage
La planète
Faire attérir le Prometheus
Design des costumes
La soute du cargo
Le Rover
Les ATV
La Pyramide
Weyland Industries
L'Ampoule
Hammerpede
Fifield
Les Ingénieurs
Le Juggernaut
L'Orrery
Le poste de pilotage et le siège
trilobite
La séquence du crash
Le canot de sauvetage accidenté
Le Diacre
Bon ben voilà, difficile d'être on ne peut plus clair dans le choix d'un titre. Je rentre dans la boutique demander pourquoi mon bouquin commandé depuis le 6 juin n'est toujours pas arrivé (Diablo 3 - Le Livre de Cain pour les plus curieux qui est totalement épuise et en cours de réimpression) et en me retournant pour partir que vois-je ? Le livre sur le film qui m'a tant plu : Prometheus ! Je le prends entre mes mains toutes fébriles, je l'ouvre et... la claque ! Des images aussi magnifiques que l'esthétique du film. Hop j'achète, pas moyen de le reposer malgré les 35 euros réclamés.
Alors une fois à la maison et lu jusqu'à la dernière page (192 en tout) que penser au final de ce livre Prometheus - L'univers du film ? Ben indispensable pour le fan du film. Je le répète mais c'est impossible de passer outre, les photos sont MA-GNI-FI-QUES ! C'est à en pleurer tellement c'est beau et ça permet de se replonger dans l'univers du dernier Ridley Scott en attendant le futur blu-ray comme le messie. En tout cas pour moi c'est le cas.
Inutile par contre d'attendre des révélations incroyables, vous n'en trouverez pas. Mais tout l'univers du film y passe (véhicules, décors, costumes...) et on peut enfin mettre un nom sur les créatures du film qui n'en possédaient pas. Evidemment je ne parle pas des Ingénieurs, mais plutôt de celle qui ressemble à un cobra par exemple : Hammerpede (mariage des mots centipede et hammer shark) ou encore la créature que va s'extraire Elizabeth Shaw (Noomi Rapace) : un Trilobite. Et comment ne pas terminer par le nom de ce que l'on considère comme le premier alien : Deacon, Diacre en vf. Non vraiment, ce livre au format 254x279 est un "must-have" chaque page étant un orgasme pour la rétine (putain comment je m'emballe là mine de rien). Bref avec le H.S de L'Écran Fantastique consacré au film qui a déjà eu aussi son petit billet (voir ici), et avec ce magnifique livre de Mark Salisbury vous aurez la totale sur Prometheus. Dernière petite chose qui a son importance, le fait que l'action ne se passe pas sur LV-426 est assumé, Prometheus est autonome et n'est pas une préquelle d'Alien mais il "partage l'ADN" d'Alien, ce qui n'est pas tout à fait la même chose. Ah oui si ça peut vous être utile, le code ISBN : 978-235 574-106-7.
"Je me suis tellement régalé sur Prometheus, revenir dans le monde de la science-fiction était si agréable, que je commence à réfléchir à ce que je pourrais bien faire sur un Prometheus 2..."
Ridley Scott
08 mai 2012
Sexe, Murder, Art.
Bon OK, ce titre n'a rien à voir avec ce dont il est question ici. Quoique... Murder et Art quand même quoi... Enfin bref, je n'ai pas pu m'empêcher d'utiliser ce titre d'une chanson de l'un des plus grands groupes de musique encore en activité en référence à l'association de mots qui composent le nom du blog vers lequel cet article vous invitera à vous rendre. Y a pas à dire, en ce moment c'est le pied niveau magazines et je ne vais pas m'en plaindre ! Au contraire, je compte même en faire profiter le plus grand nombre. Ce coup-ci, voici enfin disponible en fichier pdf le numéro du magazine Metal Hurlant - HS 43bis consacré entièrement au film Alien de Ridley Scott. Cela faisait depuis des lustres que je sillonai le net à sa recherche sans succès. Mais bon, durant ces recherches je suis quand même tombé sur le numéro 74 bis consacré à Conan, donc ce fut quand même prolifique. Ben figurez-vous que c'est au même endroit où j'ai trouvé le hors-série Conan que le spécial Alien est disponible ! Donc voilà, ce magazine datant de 1979 est disponible pour le plus grand nombre pour peu que vous connaissiez le lien. Ah oui, le lien justement. C'est ici et c'est à consommer sans modération ! Putain 15 francs, il était un temps...
05 mai 2012
Le 30 mai, une date à ne pas oublier !
Ridley Scott, réalisateur de Alien et Blade Runner, retrouve le monde de la science-fiction dont il est l'un des pionniers les plus audacieux. Avec PROMETHEUS, il créé une mythologie sans précédent, dans laquelle une équipe d'explorateurs découvre un indice sur l'origine de l'humanité sur terre. Cette découverte les entraîne dans un voyage fascinant jusqu'aux recoins les plus sombres de l'univers. Là-bas, un affrontement terrifiant qui décidera de l'avenir de l'humanité les attend.
Je ne vais pas le cacher, le prochain film de Ridley Scott je l'attends comme le messie. Je ne compte rien dévoiler ici, ce n'est pas du tout le but de ce post. Non, le but de ce message est de vous intéresser au hors-série du magazine L'Écran Fantastique consacré au film ainsi qu'à la saga Alien. Pour l'instant j'en suis à la moitié de sa lecture et je suis sur le cul. La première partie est constituée d'une mise en bouche intitulée making-of puis juste derrière déboulent plusieurs interviews : Ridley Scott (réalisateur), Damon Lindelof (scénariste), Noomi Rapace (jouant Elizabeth Shaw), Charlize Théron (jouant Meredith Vickers), Arthur Max (chef décorateur), Ben Procter (concepteur artistique), David Levy (artiste conceptuel & designer), Connor O'Sullivan (superviseur des prothèses) et Richard Stammers (superviseur des effets visuels). Oui il y a de quoi faire et on dévore littéralement les propos de chacun. Ensuite arrive la deuxième partie qui se consacre à la saga Alien et qui semble tout aussi passionnante ! Bref un numéro 16 indispensable pour tout fan de l'univers dont il est question ici et qui est aussi passionnant que luxueux. Alors on achète dès que l'on tombe dessus (je vous assure que j'ai ramé grave pour me le procurer !) et histoire d'enfoncer le clou on se quitte avec la bande-annonce finale sous-titrée en français. J'en peux plus, trop de pression, vivement le 30 mai !
14 mars 2012
Mad Movies n°250
Cela faisait longtemps que je n'avais pas parlé d'un Mad Movies tiens. Cette fréquence n'est certainement pas dû à la qualité du magazine en lui-même, mais à mes finances dignes de La Peau de Chagrin d'Honoré de Balzac. Le mois dernier j'avais réussi à le choper mais malheureusement guère le temps d'en parler sauf... pour la chronique du film Le Trou Noir. Tout n'est pas perdu quoi. Alors que dire sur ce n°250 de mars 2012 ? On commence par la fin avec la Pin-up qui est ce mois-ci Lynn Collins que l'on peut voir en ce moment dans le film John Carter. J'ai privilégié la belle (j'suis trop faible tout le monde le sait) pour illustrer ce billet plutôt que la couv' qui est visible ici. Choses marquantes pour ma pomme, autant je me doutais que le nouveau Ghost Rider se ferait tailler un short, autant je suis surpris que Rec 3 et Dexter saison 6 soient affublés aussi du même short. Je verrai ça par moi-même plus tard... Sinon on découvre via la rubrique Mad Cut de Jérôme Wybon l'existence de 100 minutes supplémentaires pour Yor, le chasseur du futur. 100 minutes de plus... record du monde ? En lisant l'article, on comprend mieux pourquoi alors... lisez-le. La claque c'est d'apprendre via Mad Dvd/Blu-ray la sortie en dvd - à la demande - de Night School (Les Yeux de la Terreur) chez Warner. Excellente nouvelle qui m'a permis de mettre à jour les captures de ma chronique sur ce slasher sympathique (ici). Ce Mad Movies donne vraiment envie de voir les prochains Silent Hill 2, La Dame en Noire, Bellflower, Eva et... le dernier Don Coscarelli : John Dies at the End. Et justement, en parlant de l'ami Don, 6 pages consacrées à la saga Phantasm ! Et là, rien que pour ça, l'achat de ce n°250 n'est même plus du domaine de l'obligatoire. Il y a bien évidemment d'autres choses intéressantes à découvrir comme... les 10 dernières lignes de la rubrique quartier Lemaire qui me font encore marrer. Nous sommes le 14 mars, c'est toujours en kiosque alors pas d'excuses pour les retardataires.
22 février 2012
La petite histoire du film le plus terrifiant de tous les temps
Ah ben tiens, l'occasion de revenir sur l'un des plus grands films foutant les pétoches. Sauf qu'ici point de pellicule, mais des pages, 160 pages de pur bonheur pour tout fan qui se respecte (et moi, je me respecte). C'est en accompagnant ma fille à la médiathèque que je me suis mis à sillonner les différentes allées. Ben oui, plutôt que de l'attendre autant en profiter. Pour en finir, elle est sortie avec 2 livres et moi... 2 livres et 3 dvd ! J'ai comblé ce dont elle avait droit avec sa carte quoi.
Je suis donc tombé sur le petit (mais costaud !) livre "Dans les coulisses de L'Exorciste" (édition augmentée de 2001). Je feuillette rapido et très vite je me rends compte qu'il est très intéressant sur plusieurs points. Je ne compte pas bien évidemment dévoiler tout son contenu si enrichissant mais juste deux ou trois petites choses histoire de donner envie à toute personne lisant ce billet et ne le possédant pas de se le procurer. Après un court prologue nous donnant le contexte du début des années 70, l'auteur Mark Kermode qui est un critique anglais ayant eu la chance de parler avec pour ainsi dire toutes les personnes impliquées de près ou de loin dans le projet du film L'Exorciste, va nous raconter la véritable histoire source d'inspiration du roman de William Peter Blatty. Nous allons donc en apprendre un petit peu plus sur l'exorcisme dont a fait l'objet un garçon de quatorze ans à Mount Rainier, Maryland, en 1949. Passionnant de bout en bout et cela permettra aussi à l'auteur de nous montrer les grandes différences entre la réalité et le livre de Blatty. Après nous allons avoir les étapes du livre au film avec toujours des informations loin d'être inintéressantes.
Dans tout ce qui va suivre, et je répète que je ne serai pas exhaustif loin de là, nous allons aussi entendre parler du procès intenté par Mercedes MacCambridge (voix du démon) et Eileen Dietz (doublure de Linda Blair et aussi Capitaine Sait-Tout). Mais plus important que le procès, c'est surtout leurs véritables contributions ! William Friedkin racontait à l'époque tout et n'importe quoi (pour l'intérêt du film), et le livre permet de remettre énormément de choses à leur place et aussi de se rendre compte des dommages collatéraux que les propos de Friedkin ont pu faire à Linda Blair par exemple. En effet, soutenir que c'était toujours la jeune actrice à l'écran même pour les scènes les plus dures, il n'en fallait pas plus pour les journalistes de répandre la fausse rumeur de troubles psychologiques de la jeune actrice à cause de son rôle.
A titre personnel ce que je trouve le plus enrichissant dans ce petit livre, petit par la taille mais certainement pas par son contenu, c'est qu'il est aussi consacré en grande partie par le débat entre l'écrivain/scénariste et le réalisateur sur leurs désaccords au sujet du montage de la version cinéma sortie en décembre 1973 aux États-Unis. C'est d'une richesse inouïe et chaque lecteur peut choisir définitivement son camp avec une meilleure connaissance du... pourquoi du parce-que du comment ! Chacun des deux bonhommes expose son point de vue en argumentant. Nous avons aussi et surtout le point de vue du Friedkin de 1973 lors du montage et celui du Friedkin ayant changé d'avis plusieurs années plus tard. Je ne vais pas rappeler ici ce que j'en pense (du moins pas tout), je l'ai déjà fait dans mon article consacré au film. Si celui-ci vous intéresse, c'est toujours consultable ici.
Toutes les scènes y passent ! Même celle qui n'a jamais rejoint la dernière version en date nommé La version que vous n'avez jamais vue, c'est à dire la promenade d'anniversaire de Regan (Linda Blair) et Chris (Ellen Burstyn) faute de bande-son. J'en ai justement profité pour illustrer ce billet par deux images de cette scène, une en noir & blanc et l'autre en couleur visibles toutes les deux dans l'ouvrage dont il est question ici. Plus je lisais et plus mon jugement au sujet de cette version soi-disant "intégrale" se renforçait. Blatty a beau expliquer et se plaindre de choses telles par exemple que le film dans son montage de 1973 ne laisse jamais entendre que quelque chose va mal chez Regan avant la fête de Chris... On voit Regan sourire, rigoler, slalomer parmi les invités... L'instant d'après elle urine sur le tapis. Une fois de plus à titre personnel, c'est justement ça la grande force du montage de 1973, c'est que le spectateur ne sait pas trop quand ça "dégénère" et la surprise est totale ! Contrairement à la version de 2001 qui ne cesse de prendre le spectateur par la main car...
Car à la lecture complète du livre et à la vue des interventions de William Peter Blatty, on ne peut qu'être navré de la pensée de celui-ci. Je m'explique : Blatty ne cesse de se référer à des personnes n'ayant pas compris le film tel qu'il le voudrait. Mais à force de ne penser qu'à ça, l'écrivain/scénariste se méprend selon moi. En effet, quel intérêt de se torturer pour une minorité de personnes même si celles-ci ont été des proches comme Frank Wells de la Warner ? En effet, lors d'un dîner se même Frank Wells avoue ne pas avoir reconnu une évidence : le fait que c'est Karras qui saute par la fenêtre de lui-même. Pour lui, c'était le démon qui gagne en entraînant Karras à se tuer ! Du n'importe quoi mais n'étant pas le seul à penser une telle idiotie, Blatty n'a pensé qu'à tout faire pour remettre la scène de discussion entre l'inspecteur Kinderman et le père Dyer à la fin du film que Friekin avait enlevée.
Friedkin : Bon Boulot ! (tu rêves pour ton montage explicatif)
Blatty : On a assuré ! (Je t'aurai à l'usure vieux borné)
Et tout ceci reflète quelque part ce que je reproche à la version de 2001 qui malheureusement semble la seule qui sera éditée à l'avenir. Vouloir à tout prix absolument tout expliquer, faire que tout soit crescendo bref... se comporter comme si on savait que le public est composé majoritairement de crétins et qu'il faut pré-mâcher le travail. Une aberration qui plombe justement la richesse du montage de 1973 où le spectateur avec plus de 2 de QI pouvait remplir les trous par lui-même. Bon allez, j'arrête là et vous conseille fortement la lecture de cette petite bible et vous laisse avec la fin d'un entretien entre William Peter Blatty et William Friedkin s'étant déroulé le 26 mars 1998 au Getty Museum de Los Angeles. Aucun des deux hommes n'avait vu les scènes manquantes exhumées des coffres de la Warner lors de cet entretien. Dommage que les propos qui suivent émanant de la bouche de Friedkin n'aient jamais été tenus jusqu'au bout...
William Friedkin : Sans doute. tu sais, j'ai bien failli à un moment donné tout réintégrer de la manière dont tu l'avis écrit et dont nous l'avions filmé. Mais on n'a pas pu retrouver tous les éléments, notamment en ce qui concerne la bande-son, et il n'est pas question pour moi de faire une restauration partielle. Mais pendant qu'on parlait, j'ai repensé à une anecdote sur le peintre impressionniste français Bonnard, qui a été arrêté vers la fin de sa vie au Louvre alors qu'il retouchait un de ses propres tableaux avec une petite palette et un pinceau. Le garde l'a attrapé, et il hurlait : "Mais je suis Bonnard ! C'est mon tableau !" Et on lui a répondu : "Ce tableau appartient au Louvre. Il est terminé !" Et chaque fois que j'ai été tenté de te donner satisfaction, Bill, ce qui m'a arrêté, c'est ce que le garde a répondu à Bonnard : "Ton tableau est accroché aux murs du Louvre, mon pote. C'est terminé ! Va-t-en..."
09 juillet 2011
Jean-Baptiste Thoret strikes back
Du même auteur que "Une expérience américaine du chaos", nouvel achat (et dernier) pour avoir des lectures instructives. Mise en bouche : "Avec Suspiria, en 1977, Dario Argento marque une étape fondamentale dans l’histoire du cinéma fantastique dont l’influence est encore aujourd’hui perceptible. Des cinéastes, et non des moindres, comme John Carpenter et Brian De Palma, avouent leur admiration pour lui et de nombreux amateurs lui vouent une sorte de culte. Aimer ou ne pas aimer les films d’Argento constitue aujourd’hui le signe de reconnaissance d’une certaine cinéphilie. Depuis son premier film en 1969, L’Oiseau au Plumage de Cristal, il a principalement oeuvré lui-même à l’intérieur d’un genre, le giallo, récit criminel où la violence se teinte de sadisme, et caractérisé par des codes immuables, connus du spectateur qui vient y chercher des sensations fortes et jouir pleinement de sa peur. Mais, loin de rester confinée à l’intérieur de ces frontières, l’oeuvre d’Argento, au confluent d’influences multiples, tant de la peinture maniériste, de l’art baroque que des nouvelles vagues européennes, constitue une sorte de synthèse entre la modernité et le cinéma de genre. Cette nouvelle édition augmentée comporte un chapitre supplémentaire sur La Terza Madre, dernier film de Dario Argento. Il y retrouve sa fille Asia, qu’il a déjà dirigé à trois reprises (Trauma, Le Syndrome de Stendhal et Le Fantôme de l’Opéra). Cette dernière incarne Sarah Mandy, une étudiante en art qui, après avoir libéré une puissante sorcière, est témoin d’un meurtre démoniaque."
06 juillet 2011
Un brin de culture ne fait jamais de mal
Pendant les vacances et afin de bénéficier de lectures saines, j'ai fait un petit achat fort sympathique. Mise en bouche : "En 1974, quand The Texas Chainsaw Massacre sort sur les écrans américains, qui peut augurer du sort fabuleux d’un film aussi insolite que réussi ? Car l’insolite n’est pas un gage de réussite, et la réussite n’est pas toujours synonyme du caractère insolite d’une œuvre. La réussite d’une oeuvre doit avant tout signifier son aboutissement. Et c’est ce que nous démontre avec brio et clarté l’ouvrage de Jean-Baptiste Thoret : écrire un livre sur l’absurdité et le chaos du monde contemporain à travers une prose aussi pertinente qu’efficace, voilà le plus bel hommage qu’on puisse faire à l’intelligence humaine. Pourquoi ? Parce que son analyse a le mérite de mettre en lumière les qualités les plus évidentes d’un film qui, avec les moyens techniques de l’époque, a permis d’éclairer les gouffres et les affres de quelques fous furieux hurlant et ricanant dans la violence la plus abjecte(...)". Vais voir si juste avant d'écrire mon article j'ai omis quelque chose d'important bien que j'avais déjà 50 tonnes de choses à dire, mais on ne sait jamais. J'espère aussi que cet ouvrage broché contient des photos qui poutrent !