Les Sept Salopards
Réalisation : Sylvester Stallone
Pays : Etats-Unis
Année : 2010
Durée : 103 minutes / 113 minutes (extended director's cut)
Imdb : tt1320253
Ce ne sont ni des mercenaires, ni des agents secrets. Ils choisissent eux-mêmes leurs missions et n'obéissent à aucun gouvernement. Ils ne le font ni pour l'argent, ni pour la gloire, mais parce qu'ils aident les cas désespérés. Depuis dix ans, Izzy Hands, de la CIA, est sur les traces du chef de ces hommes, Barney Ross. Parce qu'ils ne sont aux ordres de personne, il devient urgent de les empêcher d'agir. Eliminer un général sud-américain n'est pas le genre de job que Barney Ross accepte, mais lorsqu'il découvre les atrocités commises sur des enfants, il ne peut refuser. Avec son équipe d'experts, Ross débarque sur l'île paradisiaque où sévit le tyran. Lorsque l'embuscade se referme sur eux, il comprend que dans son équipe, il y a un traître. Après avoir échappé de justesse à la mort, ils reviennent aux Etats-Unis, où chaque membre de l'équipe est attendu. Il faudra que chacun atteigne les sommets de son art pour en sortir et démasquer celui qui a trahi... (Affiche visualisable en cliquant sur le logo).
Mickey Rourke, la sagesse de la bande
Bon alors, il donne quoi ce film ? Beaucoup d'éloges, quelques critiques désagréables émise par d'autres... Comme d'habitude, on n'est jamais mieux servi que par soi-même pour se forger une opinion. Alors grosse tuerie ou gros pétard mouillé ? Après vision, je peux dire que ce film est bandant à plus d'un titre, on n'avait pas vu un tel film d'action depuis des lustres et ça sent bon les années 80. Sylvester Stallone déchire vraiment grave ces derniers temps et après un Rocky Balboa puis un John Rambo très bons il confirme son retour en terre sainte (ou plus simplement chez moi quoi). C'est bien simple, on prend son pied comme à une certaine époque face à un Commando ou un Die Hard.
Lorsque j'ai regardé ce film, je ne m'attendais à pas grand chose. Un divertissement sympa, rien de plus. Je ne connaissais même pas le synopsis de l'histoire, c'est dire ! Alors c'est clair, la surprise à été totale sur tous les points. Un casting de rêve pour un film dit d'action, même si on peut être amené à regretter le rôle plus que minime de certains. Par exemple, Bruce Willis et Arnold Schwarzenegger font simplement une petite apparition. Mais d'un autre côté, on a un excellent Mickey Rourke et un Jason Statham très bon et surtout dans un métrage qui fera date. Loin de ses autres conneries comme Hyper Tension et j'en passe. Faut bouffer, mais quand même.
On retrouve aussi Jet Li, Stone Cold Steve Austin (ex de la WWE), Dolph Lundgren qui pour une rare fois n'est pas dans un petit film "direct to video" et aussi David Zayas, ce brave Angel de Dexter (qui est ma série préférée avec Dr. House). Enfin bref, du beau monde quoi. Alors maintenant, si vous êtes allergique aux films d'action des années 80, c'est certain que celui-ci ne va pas changer la donne. Par contre, si tout comme moi vous êtes un nostalgique de bourrinage jouissif sans se prendre la tête avec des trucs métaphysiques, vous prendrez votre pied comme pas deux.
Parce que des scènes bandantes, il y a en pas mal. Je me suis même surpris à éprouver les même sensations qu'à la vision de L'Inspecteur Harry à certains moments. Comme par exemple celle où Lee Christmas (Jason Statham) va apprendre les bonnes manières à un abruti fière d'avoir tabasser une femme. En plus, comme c'est la petite ami de Lee, je vous raconte pas comme il l'a légèrement mauvaise sur ce coup là. La vengeance... c'est pas bien mais quel pied bordel ! Où dans un autre genre lorsque Barney Ross (Sylvester Stallone) et Lee Christmas sont obligés de s'enfuir comme des couards via leur hydravion et, vexés comme pas deux, font un petit demi-tour très sympathique.
Non vraiment, j'ai adoré The Expendables. Maintenant reste à savoir si ma première impression subsistera lors d'un prochain second visionnage (en blu-ray cette fois-ci). Dernière chose, on aurait pu croire que étant à la réalisation, Sylvester Stallone se serait réservé le combat inévitable face au bras droit de Munroe (Eric Roberts) le gros méchant de l'histoire. Ben non, ce ne sera pas lui qui affrontera Dan Paine (Steve Austin). Bref, les rôles sont assez bien répartis et on ne ressent pas un favoritisme pouvant plomber l'ensemble. Une suite est prévue et il faut espérer qu'elle sera du même acabit. En attendant, The Expendables c'est certifié 100% testostérone !