12 janvier 2011
Les Sept Salopards
Réalisation : Sylvester Stallone
Pays : Etats-Unis
Année : 2010
Durée : 103 minutes / 113 minutes (extended director's cut)
Imdb : tt1320253
Ce ne sont ni des mercenaires, ni des agents secrets. Ils choisissent eux-mêmes leurs missions et n'obéissent à aucun gouvernement. Ils ne le font ni pour l'argent, ni pour la gloire, mais parce qu'ils aident les cas désespérés. Depuis dix ans, Izzy Hands, de la CIA, est sur les traces du chef de ces hommes, Barney Ross. Parce qu'ils ne sont aux ordres de personne, il devient urgent de les empêcher d'agir. Eliminer un général sud-américain n'est pas le genre de job que Barney Ross accepte, mais lorsqu'il découvre les atrocités commises sur des enfants, il ne peut refuser. Avec son équipe d'experts, Ross débarque sur l'île paradisiaque où sévit le tyran. Lorsque l'embuscade se referme sur eux, il comprend que dans son équipe, il y a un traître. Après avoir échappé de justesse à la mort, ils reviennent aux Etats-Unis, où chaque membre de l'équipe est attendu. Il faudra que chacun atteigne les sommets de son art pour en sortir et démasquer celui qui a trahi... (Affiche visualisable en cliquant sur le logo).
Mickey Rourke, la sagesse de la bande
Bon alors, il donne quoi ce film ? Beaucoup d'éloges, quelques critiques désagréables émise par d'autres... Comme d'habitude, on n'est jamais mieux servi que par soi-même pour se forger une opinion. Alors grosse tuerie ou gros pétard mouillé ? Après vision, je peux dire que ce film est bandant à plus d'un titre, on n'avait pas vu un tel film d'action depuis des lustres et ça sent bon les années 80. Sylvester Stallone déchire vraiment grave ces derniers temps et après un Rocky Balboa puis un John Rambo très bons il confirme son retour en terre sainte (ou plus simplement chez moi quoi). C'est bien simple, on prend son pied comme à une certaine époque face à un Commando ou un Die Hard.
Lorsque j'ai regardé ce film, je ne m'attendais à pas grand chose. Un divertissement sympa, rien de plus. Je ne connaissais même pas le synopsis de l'histoire, c'est dire ! Alors c'est clair, la surprise à été totale sur tous les points. Un casting de rêve pour un film dit d'action, même si on peut être amené à regretter le rôle plus que minime de certains. Par exemple, Bruce Willis et Arnold Schwarzenegger font simplement une petite apparition. Mais d'un autre côté, on a un excellent Mickey Rourke et un Jason Statham très bon et surtout dans un métrage qui fera date. Loin de ses autres conneries comme Hyper Tension et j'en passe. Faut bouffer, mais quand même.
On retrouve aussi Jet Li, Stone Cold Steve Austin (ex de la WWE), Dolph Lundgren qui pour une rare fois n'est pas dans un petit film "direct to video" et aussi David Zayas, ce brave Angel de Dexter (qui est ma série préférée avec Dr. House). Enfin bref, du beau monde quoi. Alors maintenant, si vous êtes allergique aux films d'action des années 80, c'est certain que celui-ci ne va pas changer la donne. Par contre, si tout comme moi vous êtes un nostalgique de bourrinage jouissif sans se prendre la tête avec des trucs métaphysiques, vous prendrez votre pied comme pas deux.
Parce que des scènes bandantes, il y a en pas mal. Je me suis même surpris à éprouver les même sensations qu'à la vision de L'Inspecteur Harry à certains moments. Comme par exemple celle où Lee Christmas (Jason Statham) va apprendre les bonnes manières à un abruti fière d'avoir tabasser une femme. En plus, comme c'est la petite ami de Lee, je vous raconte pas comme il l'a légèrement mauvaise sur ce coup là. La vengeance... c'est pas bien mais quel pied bordel ! Où dans un autre genre lorsque Barney Ross (Sylvester Stallone) et Lee Christmas sont obligés de s'enfuir comme des couards via leur hydravion et, vexés comme pas deux, font un petit demi-tour très sympathique.
Non vraiment, j'ai adoré The Expendables. Maintenant reste à savoir si ma première impression subsistera lors d'un prochain second visionnage (en blu-ray cette fois-ci). Dernière chose, on aurait pu croire que étant à la réalisation, Sylvester Stallone se serait réservé le combat inévitable face au bras droit de Munroe (Eric Roberts) le gros méchant de l'histoire. Ben non, ce ne sera pas lui qui affrontera Dan Paine (Steve Austin). Bref, les rôles sont assez bien répartis et on ne ressent pas un favoritisme pouvant plomber l'ensemble. Une suite est prévue et il faut espérer qu'elle sera du même acabit. En attendant, The Expendables c'est certifié 100% testostérone !
Commentaires
un film d'action en hommage aux gros films d'action des années 80, mais qui peine aussi à exploiter ses différents personnages. Certes, Stallone délivre la marchandise mais je m'attendais à mieux personnellement...
Plus bourrin tu meurs
Stallone nous a pondu un hommage aux films d'action des années 80 avec logiquement des anciennes gloires des années 80 (stars de films d'action ou catcheurs)
C'est un peu du Rambo 2 : on recherche de l'action plus que du scénario cohérent
Le film est réussi surtout dans son final mais certaines stars ne font que de la figurationJ'ai osé, je me suis forcée à le revoir(quand les chieurs sont là)et j'ai eu le même plaisir à le revoir, incroyable !
Pourquoi ?
Je crois que Stallone à un "putain" de talent à jouer avec la dérision, et que si il poussait un peu plus dans ce domaine il risquerait de convaincre les fans de bienvenu chez les chtis avec un titre comme bienvenu à hoolywood.
Il manquait peut être Bernard menez dans ce film...Tu m'avais promis la grenade, je l'ai reçu et j'encaisse, maintenant que j'ai publié mon venin anabolisant de couardise critique à l'état pur (mais je suis un jeune de 22 ans, j'ai pas connu les années 80 et je ne sais pas ce qui est bon ^^). Toutefois, me demande combien de temps tiendraient les expendables en face d'un plan sans accroc de la A team... En attendant que Sly se paye un scénariste, je retourne voir le dernier Carnahan. Va falloir se bouger pour Expendables 2, si il veut me voir dans les salles. C'est que Schwarzy a intérêt à faire parler la poudre, et pas pendant une petite minute... C'est simple, je veux enfn mon combat Sly/Schwarzy, et je veux que JC éclate au moins deux expendables. Là, je pourrais commencer à oublier les énormes défauts d'effets spéciaux et la prétention de faire du bourrinage "année 80" (car ce genre se la pète vraiment trop depuis Machete, en se planquant comme des pucelles derrière le "mais c'est une oeuvre référentielle, ce n'est pas fait pour être intelligent..."). Tiens, je me met à parler le langage viril, moi... Bizarre, pour un jeune à peine barbu... ^^
Damned, voilà qui est synthétique ! Si osef Schwarzy, j'espère qu'ils auront la présence d'esprit de ne pas noter en gros son nom sur l'affiche, ça évitera les mauvaises surprises. Quant à HS Machete... Les deux films ne sont certes pas comparables au niveau des ambiances, mais la logique est la même (bourrinade massive qui fait référence à une culture du ciné d'action maintenant passée, aux icônes furieusement rétro et aux vannes nanardes des années 90). Après, Expendables étant assez jusqu'auboutiste dans sa formule, normal que beaucoup apprécient (voire adorent) la bête, mais la formule n'a carrément pas fonctionné avec moi (et pourtant, j'amie bien la ilmo de Stallone). Il mélange un peu trop certains détails de ses films sans vraiment tenter d'améliorer ses faiblesses (ce qui peut davantage renforcer son capital sympathie, ou dans mon cas me conforter dans ma position du "trop référentiel"). Après, ne prends pas l'attaque trop au sérieux, je ne milite pas contre (2/6, après mes propos, c'est loin d'être sévère), ma réponse sur mon blog servait surtout à ressortir la punch line scato de rambo III, je fais juste part de mes inquiétudes surle prochain volet, que j'espère un poil mieux pensé que ce premier épisode qui peine à me convaincre au vu des multiples promesses faites aux fans...
Synthétique non pas par dédain mais juste parce que je devais partir. Je pensais que ça suffisais mais le bougre en redemande
"mais la logique est la même (bourrinade massive qui fait référence à une culture du ciné d'action maintenant passée, aux icônes furieusement rétro et aux vannes nanardes des années 90)."
Des années 90... c'est déjà pas bon. C'est comme comparer Metallica années 80 et Metallica années 90, faut pas mélanger torchons et serviettes. Années 80= Années 80, osef rapprochement avec années 90, vive l'intégrisme
"que ce premier épisode qui peine à me convaincre au vu des multiples promesses faites aux fans..."
Les promesse n'engagent que les gens à qui elles sont faitesSérieusement, je pense que tu t'es créé tes promesses. Un peu comme soi-disant Schwarzy mis en avant... désolé mais après les médias font ce qu'ils veulent et "bernent" qui ils veulent mais à la base, The Expendables c'est ça et y a pas de quoi crier au scandale : http://banko222.files.wordpress.com/2011/02/the-expendables-movie-poster-1020554232.jpg Après on se fait le film que l'on veut dans sa tête avant de l'avoir vu mais c'est de la faute... de sa tête et pas de celle d'un autre
Certes, mon raisonnement est brouillon, et je mélange un peu tout vu que je n'ai pas préparé d'argumentaire précis. Mais maintenant, il faudrait développer. Si je dis trop de conneries, il faut refaire mon éducation de jeune ramolli du bulbe, car si Expendables est un hommage aux années 80, où sont-elles ? Car j'ai noté la présence de nombreux tics du cinéma des années 90 qui reviennent dans le récit, donc ça me perturbe un peu.
Ah, c'est sûr que les fans se font des films à eux, c'est clair (l' AVP requiem dans ma tête était tellement plus sympa que celui des Strausses). Quant à Schwarzy, certes j'ai surestimé sa présence dans le film (il faut dire que j'ai une légère préférence pour sa filmo que pour celle de Sly). Et en effet, après recherche sur le net, son nom n'apparaît pas sur les affiches. En revanche le problème se pose avec Willis, qui joue à peu près le même temps que Schwarzy et qui lui bénéficie de l'affiche. Je me suis planté pour Schwarzy, je le reconnais, mais pour Willis...Après ce premier Expendables qui m'a laissé de marbre (et je suis toujours mitigé à son propos), je suis allé voir expendables 2 au ciné sans trop y croire... Tu es allé le voir ? Car pour le coup, avec ce nouveau film, je change mon fusil d'épaule. Expendables 2 est indéniablement meilleur que le 1, et passe m^me dans la classe des films d'action recommandable. La réunion de famille devient un bon travail d'équipe (même si Jet Li disparaît au bout de 20 minutes et que Van Damme ne sert à rien pendant une heure trente), les quotas d'action explose, la réalisation est compétante et les dialogues tiennent enfin leurs promesses, nous balançant régulièrement des répliques cultes. Dommage qu'on fasse encore parfois dans la philosophie de mec bourré, mais clairement, Expendables 2 tient le bon bout.
Après coup...
Je n'avait pas juger nécessaire de juger le premier avant de voir le second. J'ai trouvé "The Expendables" un peu surfait, bien qu'il remplit en partie sont contrat de film "pop corn". Scénario fouillis, dialogues pauvres, et un manque de "fond" générale. Un Stallone qui s'affiche un peu trop sérieux, et une compilation de "star" sans réel autre rôle que celui de s'afficher au générique.