04 juin 2023
The Evil Dead (Elite Special Edition)
Aujourd'hui je partage avec vous un film culte (oui, un de plus). The Evil Dead ! Alors forcément pourquoi partager ce film trouvable partout et ce en plusieurs éditions ? Très simple, ici il est question de la toute première édition du métrage en DVD parue en 1999 chez Elite Entertainment. En effet, après avoir fait la joie des possesseurs de Laserdiscs en 1998, Elite nous a claqué la même édition pour nos platines DVD 1 an plus tard. Inutile de vous dire que cette édition n'est plus à la vente depuis très longtemps. Pour commencer, regardons ensemble en détail les pistes audios disponibles sur ce DVD que vous allez retrouver sur mon fichier mkv (et je précise bien que le mkv final n'a subit aucune compression afin de ne pas altérer le visionnage) ->
Pistes audio du DVD Elite:
– English: Dolby Digital 5.1
– English: Dolby Digital 2.0 Surround Sound
– Commentary by actor Bruce Campbell
– Commentary by Sam Raimi, Robert Tapert
Vous avez remarqué ? Pas de piste française et encore moins de sous-titres ! Alors du coup, je vous ai synchronisé dessus les pistes audios du DVD paru en mars 2002 chez Anchor Bay. Donc en plus des pistes précédemments citées, voici ce que vous aurez comme choix supplémentaires ->
Pistes audios que j'ai rajoutées de l'édition Anchor Bay (Book of the Dead Limited Edtion) :
– English: Dolby Digital 5.1 EX
– English: Dolby Digital 2.0 Surround Sound
– French: Dolby Digital 5.1
Oui, il est bien question ici du premier doublage pour la piste française. Inutile de préciser que j'ai ajouté un fichier srt pour les sous-titres. Alors pourquoi avoir repris les pistes audio anglaises alors qu'il y a déjà les pistes de la version Elite ? Ben tout simplement parce que par exemple, lorsque Scott passe sa tête par la fenêtre lorsqu'il recherche Shelly, le fond sonore des loups a complètement disparu sur les pistes de la version Elite !
Et ce n'est pas fini niveau ajout ! Car cerise sur le gâteau, vous trouverez sur cette version maison, la piste audio originale anglaise mono disponible UNIQUEMENT sur le Laserdisc japonais paru chez Herald Videogram en 1985 ! Et là, je peux vous assurer que les loups vous allez bien les entendre !
Alors au final, pourquoi ai-je porté mon choix sur cette édition Elite ? Tout simplement parce que selon pas mal de personnes, la version Elite serait la meilleure en terme de qualité d'image parue sur support DVD. Alors oui, il y a un zoom rajouté lorsque Cheryl se retourne et oui, il manque l'éclair frappant un arbre juste après la remontée de Scott et Ash de la cave (choix de Samuel Raimi en personne !) mais... comme le montre les images ci-dessous, la colorimétrie particulière de cette version (tout comme celle encore différente du Laserdisc japonais) ne sera JAMAIS reprise sur toutes les éditions ultérieures. Petit aperçu en images :
Cliquez-moi !
Foncez avant que les liens soient morts et bon film !
Partie 1 : ici
Partie 2 : ici
Partie 3 : ici
Partie 4 : ici
Partie 5 : ici
Partie 6 : ici
Lien regroupant les 6 fichiers : ici.
06 octobre 2018
Tanz der Teufel (Ultimate Collector's Edition +Figurine +Poster +T-Shirt)
Comment ne pas pester contre Sony Pictures France ? On nous ressort le premier film avec une figurine (OK classe) entre 120 et 150€ selon le site consulté et... on a encore et toujours le même master utilisé et le même packaging du blu-ray alors qu'en Allemagne... Mediabook contenant les 2 formats du film 1.33:1 et 1.85:1 ! Et chose ultime, une remasterisation complètement dingue avec la preuve en images. Neige/grain en PLS, juste incroyable. En haut l'ancien master et en bas le tout nouveau tout beau :
16 janvier 2014
Evil Dead en 4/3 ?
Le fan pur et dur ne l'a certainement toujours pas avalé, Sony Pictures Home Entertainment avait purement et simplement viré du blu-ray la version originale cadrée en 1:33 disponible chez les ricains. Avec ça plus la disparition du doublage français d'époque (et un nouveau doublage tout pourrave faisant plus "d'jeuns"), inutile de dire que la frustration est plus que palpable sur le dernier blu-ray paru chez nous. Alors pour les puristes qui ne peuvent lire le blu-ray US qui est zoné (la haine !), voici un lien permettant de télécharger la version que l'éditeur n'a pas jugé bon de conserver pour le tiers-monde que nous sommes à leurs yeux.
Voici les caractéristiques de la bête :
Qualité: Bluray 1080p
Format: 1440 x 1080 (21,5 Mb/s) 1.33:1 (23.976fps)/AVC (MKV)
Langue 1: FR AC3 5.1 (448kbps) [Repack] (Doublage d'époque)
Langue 2: FR AC3 2.0 (192kbps) [Repack] (Doublage d'époque)
Langue 3: FR DTS 5.1 (1509kbps) [Repack] (Nouveau doublage)
Langue 4: EN Dolby TrueHD 5.1 (2'178kbps)
Sous-titres : FR (complet)
Attention, la qualité a un prix et... 16,5 Go tout de même ! Mais quand on aime... Allez hop, on arrête de blablater et on se rend ici. Bon film dans les meilleurs conditions possibles si vous ne pouvez acquérir le blu-ray US.
10 février 2012
Agent 4321 à la recherche de son format
Petit retour sur le film de William Lustig. Dernièrement celui-ci est paru chez deux éditeurs US et UK : Synapse Films et Arrow Video. La chance pour les américains et les anglais c'est que tout d'abord c'est en format blu-ray mais aussi et surtout dans le format voulu par le réalisateur, c'est à dire en 1.85:1 ! Chez nous, Maniac Cop est paru en dvd zone 2 et dans le format 1.33:1, c'est à dire 4/3.
Maniac Cop est un métrage en 1.85 open matte (oui, comme Piranha 2). Donc toute la pellicule est imprimée et c'est après que des caches sont placés par le réalisateur. Le dvd zone 2 nous propose donc une image sans les caches, ce qui nous donne plus d'informations en haut et en bas de l'écran. Malheureusement, avec les captures que je vais vous présenter du blu-ray Synapse Films, on peut constater que ce même dvd zone 2 rogne des informations sur la gauche/la droite ou les deux selons les plans. Le choix des captures n'est pas innocent ! J'ai essayé d'obtenir les mêmes screenshots que ceux de l'article déjà présent sur le blog. Alors maintenant il ne vous reste plus qu'à comparer en vous rendant ici. Pour terminer, j'ai pu lire dans une interview que William Lustig a mis la main à la poche pour une restauration HD de ce film et que ça lui avait coûté bonbon ! Anchor Bay avait proposé de lui racheter ce travail pour leur parution mais en mettant sur la table seulement la moitié de la somme qu'a dû sortir Lustig pour la restauration. Lustig a du coup refusé et Anchor Bay a sorti une version de leur cru. Lustig a donc en sa possession une restauration incroyable de Maniac Cop. La question est de savoir ce qu'il compte en faire, c'est à dire une éventuelle future parution sur son label Blue Underground ? En attendant, un lien sympathique vous attend à la fin de l'article consacré au film...
P.S : L'éditeur du dvd zone 2 de Maniac Cop I & II est Edito. Oui, le même qui nous a affublé de plusieurs dvd tous irrespectueux (qualité du pressage et format) du film Assault on Precinct 13 de John Carpenter.
01 septembre 2011
Les scènes coupées d'Evil Dead 2
Avant la ressortie d'Evil Dead 2 en blu-ray avec de nouveaux suppléments et un nouveau transfert (voir ici), voici en image certaines scènes inédites du film que l'on peut voir sur le making of nommé The Gore the Merrier.
Et maintenant juste pour le fun, Bobby Joe (Kassie Wesley DePaiva) et Linda (Denise Bixler) sur le tournage ->
Sinon d'autres scènes coupées sont visibles sur le site Book of the Dead mais malheureusement les images ne peuvent être agrandies, petit exemple avec la scène de la tête de Linda attaquant Ash avec sa langue ->
25 mai 2011
Vous avez le droit de garder le silence... pour toujours !
Réalisation : William Lustig
Pays : États-Unis
Année : 1988
Durée : 85 minutes
Imdb : tt0095583
Depuis quelques temps, une série de meurtres endeuille la ville de New York. La police impuissante à arrêter le serial killer qui sévit la nuit en vient au redoutable constat : c’est un policier qui décime les habitants, et ce, sans distinction aucune, frappant truands comme simples citoyens. Il s’agit de le stopper au plus vite, mais la psychose s’installe. Une femme tue un agent persuadée d’avoir affaire au «Maniac Cop», et un policier innocent se voit soupçonné des meurtres... L'affaire s'emballe. (Affiche visualisable en cliquant sur le logo).
Il y a des films qui vous marquent à vie. Maniac Cop fait parti des films de cette trempe. Oui, qu'il est loin le temps du vidéo-club du coin où je pouvais rester des heures dans le rayon fantastique/horreur à regarder chaque jaquette ainsi que chaque résumé avant de faire mon choix. Avec cette méthode, je peux vous dire que dès qu'une nouveauté arrivait, je la captais immédiatement. Alors lorsque je suis tombé sur cette jaquette montrant un policier dans la pénombre avec ce titre choc Maniac Cop, ça m'a tout de suite intéressé.
Mais là où il était évident que j'allais repartir avec la cassette sous le bras, c'est ce simple nom : William Lustig. J'avais déjà vu Vigilante et Maniac alors dire que j'étais fan de ce cinéaste, ce ne serait même pas assez fort ! Putain, le nouveau Lustig entre les mains bordel ! Vite, direction la maison pour la fermeture des volets et l'insertion de la cassette ! Puis c'est pas tout ! Il y a aussi le nom de Bruce Campbell en tant qu'acteur ! Fraîchement sorti d'Evil Dead 2, le revoilà illico dans un autre film qui semble avoir été fait uniquement pour moi avec toutes ces bonnes choses inside ! Je dirai bien que j'ai aimé le film lors de sa vision, mais ce ne serait pas assez fort. J'avais pris mon pied comme pas deux !
Jack Forrest (Bruce Campbell) est injustement accusé d'être l'auteur de cette vague de meurtre qui secoue la ville de New-York. Lui même policier, on a retrouvé sa femme morte égorgée dans une chambre d'hôtel, la même qu'il avait occupé quelques instants auparavant avec sa maîtresse Theresa Mallory (Laurene Landon) elle aussi policière. Contrairement aux protagonistes de l'intrigue, le spectateur possède une longueur d'avance et connait le nom du maniaque grâce au générique ouvrant le film, celui-ci montrant le meurtrier s'habiller avec un certain nom sur sa plaque : Cordell. Matt Cordell pour être plus précis. Jack Forrest a beau clamer son innocence, personne ne le croit à part Theresa et l'inspecteur McCrae (Tom Atkins) qui vont essayer de l'aider à découvrir le véritable assassin afin de le disculper.
Ce qu'il y a de bien avec Maniac Cop, c'est que l'on ne s'ennui pas durant la totalité du métrage. C'est fluide et même si nous sommes face à une série B (assumée !), le manque de moyens est compensé par l'amour que porte son réalisateur au genre. Tout passe comme une lettre à la poste même... même le fait par exemple que le maquillage du Maniac Cop n'ai jamais été finalisé ! Et ce... même avec Maniac Cop 2 et 3 ! Cela aura donné sur ce premier volet un Matt Cordell souvent dans l'ombre mais cela ne le rend que bien plus inquiétant ! Et ce grâce aussi à son interprète Robert Z'Dar et sa carrure massive. William Lustig avait été impressionné par sa prestation dans Night Stalker (paru en vidéo chez nous sous le titre Le Chasseur de l'Ombre) et il convient au rôle à merveille.
Puis impossible de passer outre le petit zest d'humour bien sympathique faisant mouche, comme par exemple lorsque Jack Forrest s'évade et demande à deux policiers de se coucher ventre à terre. La caméra se penche vers ces deux policiers et figurez-vous que la réplique que ces deux là s'échangent sont en fait les voix de William Lustig et de Larry Cohen (le scénariste). C'est Larry Cohen qui a eu l'idée en passant justement sur le plateau ce jour là (pendant le tournage de cette scène) de rajouter cette petite touche humouristique que je vous laisse le soin de découvrir si vous n'avez toujours pas eu la chance de voir le film.
Alors évidemment, une toute petite question s'impose : Matt Cordell, un boogeyman de plus ? Donc à la limite le boogeyman de trop ? A cela je dirai STOP ! Matt Cordell est loin d'être un ersatz de Freddy Krueger, Michael Myers ou autre Jason Voorhees. William Lustig a réussi à humaniser son personnage bien plus que ceux précédemment cités. Pour y arriver, il suffit juste de connaître l'histoire de Cordell. Pour ce faire, il faut bien évidemment regarder le film (vous attendez quoi bordel ?) et surtout s'intéresser à la manière dont est amené le récit de son histoire ! En effet, ce qui est arrivé à Matt Cordell nous est conté à travers ses propres yeux, pendant que celui-ci se repose et se la repasse dans sa tête. Un grand moment, un de plus.
Oui, même si les actes de Cordell comme tuer tous ces innocents sont indéfendables, impossible de ne pas le prendre en pitié et de le plaindre. Vous l'aurez donc aisément compris, Maniac Cop n'est pas un boogeyman de plus. Bon, j'avoue que je suis frustré car j'aimerai en parler encore plus mais je vais irrémédiablement tomber dans le spoiler et ça, ce serait vraiment pas glorieux pour toi lecteur si tu n'as toujours pas vu cette petite perle de série B. Mais attention, bientôt Maniac Cop 2 apparaîtra sur le blog et là, il sera impossible de taire pas mal de choses ! Alors vous savez ce qu'il vous reste à faire d'ici là.
Edition : Les éditeurs français ne daignant pas sortir le film dans son format original voulu par son réalisateur William Lustig c'est à dire en 1.85:1 (et non en 1.33:1 comme les captures de l'article provenant de mon dvd zone 2), il est possible de passer outre leur incompétence grâce au blog Passion Repack. Le lien ? Ca se passe ici. Je supprimerai ce lien dès une sortie digne de ce nom.
16 janvier 2011
Waxwork 2 : Lost in Time (Waxwork II : Perdus dans le temps)
Réalisation : Anthony Hickox
Pays : Etats-Unis
Année : 1992
Durée : 104 minutes
Imdb : tt0105792
Mark (Zach Galligan) et Sarah (Monika Schnarre) s'enfuient du musée de cire en feu sans remarquer qu'une main a également survécu à l'incendie et s'accroche au taxi qui les ramène chez eux. De retour à sa maison à une heure tardive, Sarah est réprimandée par son beau-père qui lui reproche de sortir un peu trop. Mais la main tue le beau-père de Sarah, avant que cette dernière ne la fasse disparaître dans un broyeur. Accusée du meurtre de son beau-père, Sarah clame son innocence en accusant la main devant un jury dubitatif. Mark se souvient alors que Sir Wilfred lui avait dit avant de mourir de se rendre à son domicile s'il avait des ennuis. Mark et Sarah y découvrent un portail vers un monde parallèle...
Etant seul avec deux de mes filles, j'en ai profité pour balancer Waxwork II (1992) dans la platine. Celles-ci voulant le regarder contrairement à leur mère qui n'avait pas accrochée au premier volet, c'était l'occasion tout indiquée. Verdict ? Malgré quelques bonnes choses ça et là, je me suis royalement emmerdé. Oui je sais, c'est plutôt brute de décoffrage mais pas la peine d'essayer de faire semblant. Première déception : le charme du musée de cire n'agira pas car ici terminé les statues de cire et place aux portails menant vers divers endroits d'un monde parallèle.
L'avantage, c'est que cela permet au métrage de faire comme son ainé et de pouvoir présenter plusieurs sketchs. Le problème, c'est que même si certains sont de qualité comme celui rendant hommage à La Maison du Diable de Robert Wise (1963), tous ne seront pas du même acabit. Et surtout, et c'est loin d'être négligeable, ces sketchs s'insèrent beaucoup moins bien à l'histoire de base comme c'était le cas lors du premier volet. D'ailleurs, c'est à se demander si Anthony Hickox a créé ce métrage moins comme un film qu'une démonstration fourre-tout de ses talents. Je suis certainement dur, mais c'est la première chose qui me vient à l'esprit après vision.
Déjà, exit la Sarah du premier volet remplacée ici par Monika Schnarre ancienne top model. Enfin bon, je ne pense pas que cela change grand chose mais force est de reconnaître que les deux héros de "l'histoire" n'arrivent pas à rendre crédible tout ce bordel à l'écran. Cela est-il dû à leur jeu où à ce scénario fourre-tout ? A mon humble avis, c'est 50/50. Enfin bref, le résultat final est assez calamiteux et heureusement que certains détails sauvent un peu (juste un peu hein) cette suite.
Bruce Campbell. Oui c'est bien lui, Bruce "The Evil Dead" Campbell est présent et les quelques malheureuses minutes où il est à l'écran sont parmis les meilleures du métrage. Il apparaît en plus dans le meilleur sketch, celui de La Maison du Diable dans un très joli noir et blanc. Sacré Bruce, il m'a bien fait marrer avec son côté punching ball habituel. Mais malheureusement, une fois ce sketch de qualité terminé après deux autres principaux ayant rendu hommage à Frankenstein et Alien, on passe au moyen-âge et là... oui là, je me suis emmerdé comme c'est pas permis.
A la fin du métrage, histoire de me réveiller, le film passe très vite d'un hommage à un autre via l'ouverture de plusieurs portails à la suite pendant le combat à l'épée de Mark face à Scarabus (Alexander Godunov) le vilain adepte de magie noire. Ces deux là traversent Docteur Jeckyll et Mister Hyde, Jack l'Eventreur, Dawn of the Dead (cool !)... mais c'est trop peu trop tard et donne une fois de plus le sentiment de démonstration plutôt qu'un fil continu cohérent que l'on aurait aimé dès le début. Voilà, les quelques flashs sympathiques ne sauvent pas un avis général négatif et c'est bien dommage car il y avait vraiment de quoi faire. Comme pour Fright Night, cette suite a plutôt tendance à valoriser le premier volet plus qu'autre chose... ce qui prouve surtout son inutilité.
14 janvier 2011
The Ultimate Experience in Grueling Terror
Réalisation : Sam Raimi
Pays : Etats-Unis
Année : 1981
Durée : 85 minutes
Imdb : tt0083907
Un groupe d'amis part en vacances dans une maison perdue dans la forêt. Peu après leur arrivée, ils constatent quelques phénomènes étranges qui vont les amener dans la cave sombre de la maison. Ils y découvrent un livre et un magnétophone. L'enregistrement contenu dans le magnétophone leur révèle que cette maison était celle d'un archéologue qui s'était retiré ici pour étudier le livre intitulé Le Livre des Morts, ou Necronomicon. Relié en peau humaine et écrit avec du sang humain, le Necronomicon contient des incantations permettant de réveiller les esprits maléfiques en sommeil. La suite de l'enregistrement contenant les incantations, le cauchemar commence alors pour la bande d'amis... (Affiche cinéma française visualisable en cliquant sur le logo).
Il est des films qui marquent une vie. The Evil Dead fait partie ce ceux-là. Evidemment, il y a comme facteur principal la qualité du film. Mais pour The Evil Dead, il y a autre chose qui jouera éternellement en sa faveur : le contexte. En effet, j'ai eu la chance (malchance ?) de le voir au cinéma en... 1983. A cette époque, et contrairement à ce que l'on peut lire à peu près partout, le film avait une interdiction "strictement interdit aux moins de 13 ans" et non 12. J'avais 12 ans à l'époque et donc légalement je n'avais pas le droit de rentrer dans la salle. Heureusement, comme j'étais assez grand, il n'y a pas eu de vérification. Mais comment je me suis retrouvé là prêt à être traumatisé ?
A cette époque, j'allais assez souvent au cinéma. Et un jour, j'ai vu cette affiche sortant de l'ordinaire (celle au tout début de cet article si vous avez cliqué sur le logo) avec des photos incroyables de chaque côté. Mais c'est quoi ce truc ? Ca a l'air trop cool, faut aller voir ça dès que possible !!! Bon, c'était pas gagné, les heures de projection étaient toutes après 21 heures ! A 12 ans, jamais mes parents ne m'auraient laisser sortir seul ou avec des amis du même âge à une telle heure. Fallait coûte que coûte trouver une personne plus âgée pour réussir mon coup. J'ai jeté mon dévolu sur mon grand-père. Le pauvre, je l'ai littéralement harcelé pour arriver à mes fins !
Toute peine mérite salaire et j'ai même été jusqu'à proposer de l'argent pour arriver à le convaincre ! Contre toute attente, celui-ci a cédé et nous voilà donc en train de prendre nos places. Enfin... je dirai plutôt mon grand-père. Le film étant interdit aux moins de 13 ans comme je l'ai dit précédemment, je me suis évertué à planquer derrière moi mes deux copains qui avaient 12 et 11 ans et qui surtout n'étaient pas grands pour camoufler le fait qu'ils n'avaient pas le droit de rentrer tout comme moi. Là, j'ai réellement flippé. Mais incroyable, nous avons réussis à passer ! Qu'est-ce qu'on était soulagé une fois nos postérieurs posés sur les sièges ! Oui, nous ne nous doutions pas du tout de ce qui nous attendait...
"Ta gueule Linda !"
Au début, ça allait. En même temps, quand je dis début, je ne parle pas du film mais du genre de dessin animé en noir et blanc complètement bizarre nommé Homo-Sapiens ou un truc dans le genre. On avait trouvé ça complètement nase. Puis après, tout a basculé. Nous n'étions même pas dix dans la salle, nous compris (je rappelle que nous étions venus à quatre !). Je me souviendrais toujours de cette femme sur ma droite, avec son mouchoir constamment devant les yeux. Evidemment, elle ne pleurait pas, elle passait son temps à cacher l'écran de son regard. Comment je le sais ? Facile, j'ai passé presque tout le film avec mon manteau devant mon visage et la tête tournée vers elle (le manteau ne devait pas suffire, fallait aussi que mon visage se détourne de cet écran).
Ah mais vraiment, quel caïd ! Et mes deux comparses, que faisaient-ils à votre avis ? Ben l'un avait adopté la même technique que moi avec son manteau tenu fermement entre ses deux mains et l'autre, qui était son frère, est resté stoïque face à l'écran. D'ailleurs, il a voulu s'en vanter plus tard sauf que... ses yeux étaient fermés tout du long ! J'te jure... On peut dire qu'on ne la ramenait pas ! Et pire, c'est que de retour à la maison, j'ai fait mon loulou pour ne pas dormir seul ! Un héros quoi. Il m'aura donc fallu attendre un peu plus tard le boum de la vidéo afin d'avoir pu (enfin !) voir le film dans son intégralité. Et je me souviendrait toujours de ce que m'avait dit le propriétaire du vidéoclub à l'époque : "tu es certain de vouloir prendre ce film ?". Et à mon légitime pourquoi de répondre : "Ben une dame est venue nous demander un film d'horreur qui fasse peur car elle trouvait que tout ce qu'elle voyait dernièrement était loin d'être terrible et je lui ai conseillé ce film. Le lendemain son mari est revenu rendre la cassette en nous disant que sa femme était à l'hôpital."
Culte cette anecdote, vous ne trouvez pas ? Enfin bref, j'ai revu dernièrement le film en dvd avec deux de mes filles qui sont... givrées comme leur père. Possédant le film dans diverses éditions et mes filles ayant 11 et 9 ans, impossible de mettre le film en VOSTF. Du coup, exit le dvd de TF1 et le Blu-ray zone B de Sony. Hors de question de faire découvrir à mes filles cette perle avec une nouvelle version française même pas pourrave. Cette nouvelle VF a beau corriger une petite erreur de l'ancien doublage (Scott dit à Ash qu'ils vont brûler le corps alors qu'ils vont l'enterrer), rien n'y fait le nouveau doublage est catastrophique, tout comme le nouveau doublage français de L'Exorciste d'ailleurs ! Heureusement, je suis équipé et possède trois dvd zone 1 dont deux (ceux de Anchor Bay) possèdent le doublage français d'origine.
Bon OK, malgré tout, je ne possède pas encore la meilleure version à ce jour niveau respect de l'oeuvre. Les dvd Anchor Bay déchirent (ce sont en fait les mêmes que je possède, mais en édition standard et Book of the Dead Limited Edition) mais sont recadrés pour être en format 1:85.1 permettant à l'image d'occuper la totalité des téléviseurs 16/9. OK, ce recadrage a été validé par Sam Raimi himself, mais le véritable format du film est 4/3. En fait, ce format 1:85.1 est obtenu en mettant deux caches noirs en haut et en bas de l'image d'origine d'où une perte d'image tout au long du métrage.
Je possède aussi le film dans une édition 4/3 en dvd, celle parue chez Elite il y a un bail maintenant. Mais là, pas de VF et encore moins de sous-titres, comme sur ma version Laserdisc NTSC en fait. Et à noter aussi le rajout d'un zoom lors de la scène des cartes où Cheryl se retourne possédée sur ce dvd Elite. Pour accentuer l'effet choc semble-t-il. Donc, à ce jour, si vous voulez voir ce film dans son format d'origine en véritable VF ou VOSTF sans l'ajout du zoom, un seul salut : l'édition blu-ray américaine Anchor Bay sortie récemment. Cette version propose le film dans ses deux formats connus : l'original 4/3 et 1:85.1 pour les téléviseurs 16/9. Evidemment, les pontes de Sony qui distribuent le film chez nous en blu-ray n'ont pas trouvés judicieux de garder la version originale 4/3 sur leur galette. L'ayant aussi en ma possession, c'est plutôt les boules. Vie de merde... J'oubliais de mentionner une édition dvd parue en 2007 (y en a tellement de ce film) et nommée Ultimate Edition qui contient aussi la version 4/3 avec version française mais pas de sous-titres pour les puristes.
La fin du cauchemar ?
Toujours est-il que l'édition dvd 1:85.1 Anchor Bay est d'excellente qualité et une fois branchée sur mon ampli, même si l'ancienne version française mixée en 5.1 est loin d'utiliser un maximum tous les canaux, le spectacle a été de qualité. Mes filles ont adoré (des malades je vous dis !), et moi j'avais l'impression de leur faire partager un souvenir culte. Un grand moment qui ne leur a donné qu'une seule et unique envie : embrayer sur Evil Dead 2 ! Bon, il est temps pour moi de conclure sinon cet article n'en finirait jamais. Je ne parlerai donc pas de la connasse/pétasse que j'ai failli trucider dans le cinéma en 2003 lors de la ressortie du film qui passait son temps à rigoler et critiquer les effets spéciaux (je souffrais déjà en silence de cette nouvelle VF) ni du martyr enduré par les actrices avec ces lentilles d'une autre époque (mettez-vous de la porcelaine dans les yeux et vous comprendrez), ni du fait que ce film est le fruit d'une bande de jeunes étudiants complètements insouciants qui ont révolutionné le genre. Non, rien de tout cela, je vous laisse simplement remettre ce film dans votre platine et penser à un temps révolu, celui de ma jeunesse.