Waxwork 2 : Lost in Time (Waxwork II : Perdus dans le temps)
Réalisation : Anthony Hickox
Pays : Etats-Unis
Année : 1992
Durée : 104 minutes
Imdb : tt0105792
Mark (Zach Galligan) et Sarah (Monika Schnarre) s'enfuient du musée de cire en feu sans remarquer qu'une main a également survécu à l'incendie et s'accroche au taxi qui les ramène chez eux. De retour à sa maison à une heure tardive, Sarah est réprimandée par son beau-père qui lui reproche de sortir un peu trop. Mais la main tue le beau-père de Sarah, avant que cette dernière ne la fasse disparaître dans un broyeur. Accusée du meurtre de son beau-père, Sarah clame son innocence en accusant la main devant un jury dubitatif. Mark se souvient alors que Sir Wilfred lui avait dit avant de mourir de se rendre à son domicile s'il avait des ennuis. Mark et Sarah y découvrent un portail vers un monde parallèle...
Etant seul avec deux de mes filles, j'en ai profité pour balancer Waxwork II (1992) dans la platine. Celles-ci voulant le regarder contrairement à leur mère qui n'avait pas accrochée au premier volet, c'était l'occasion tout indiquée. Verdict ? Malgré quelques bonnes choses ça et là, je me suis royalement emmerdé. Oui je sais, c'est plutôt brute de décoffrage mais pas la peine d'essayer de faire semblant. Première déception : le charme du musée de cire n'agira pas car ici terminé les statues de cire et place aux portails menant vers divers endroits d'un monde parallèle.
L'avantage, c'est que cela permet au métrage de faire comme son ainé et de pouvoir présenter plusieurs sketchs. Le problème, c'est que même si certains sont de qualité comme celui rendant hommage à La Maison du Diable de Robert Wise (1963), tous ne seront pas du même acabit. Et surtout, et c'est loin d'être négligeable, ces sketchs s'insèrent beaucoup moins bien à l'histoire de base comme c'était le cas lors du premier volet. D'ailleurs, c'est à se demander si Anthony Hickox a créé ce métrage moins comme un film qu'une démonstration fourre-tout de ses talents. Je suis certainement dur, mais c'est la première chose qui me vient à l'esprit après vision.
Déjà, exit la Sarah du premier volet remplacée ici par Monika Schnarre ancienne top model. Enfin bon, je ne pense pas que cela change grand chose mais force est de reconnaître que les deux héros de "l'histoire" n'arrivent pas à rendre crédible tout ce bordel à l'écran. Cela est-il dû à leur jeu où à ce scénario fourre-tout ? A mon humble avis, c'est 50/50. Enfin bref, le résultat final est assez calamiteux et heureusement que certains détails sauvent un peu (juste un peu hein) cette suite.
Bruce Campbell. Oui c'est bien lui, Bruce "The Evil Dead" Campbell est présent et les quelques malheureuses minutes où il est à l'écran sont parmis les meilleures du métrage. Il apparaît en plus dans le meilleur sketch, celui de La Maison du Diable dans un très joli noir et blanc. Sacré Bruce, il m'a bien fait marrer avec son côté punching ball habituel. Mais malheureusement, une fois ce sketch de qualité terminé après deux autres principaux ayant rendu hommage à Frankenstein et Alien, on passe au moyen-âge et là... oui là, je me suis emmerdé comme c'est pas permis.
A la fin du métrage, histoire de me réveiller, le film passe très vite d'un hommage à un autre via l'ouverture de plusieurs portails à la suite pendant le combat à l'épée de Mark face à Scarabus (Alexander Godunov) le vilain adepte de magie noire. Ces deux là traversent Docteur Jeckyll et Mister Hyde, Jack l'Eventreur, Dawn of the Dead (cool !)... mais c'est trop peu trop tard et donne une fois de plus le sentiment de démonstration plutôt qu'un fil continu cohérent que l'on aurait aimé dès le début. Voilà, les quelques flashs sympathiques ne sauvent pas un avis général négatif et c'est bien dommage car il y avait vraiment de quoi faire. Comme pour Fright Night, cette suite a plutôt tendance à valoriser le premier volet plus qu'autre chose... ce qui prouve surtout son inutilité.