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The Dead... Still Alive !!!

20 janvier 2011

L'habit ne fait pas le... prêtre

Satan's Triangle publicité

Réalisation : Sutton Roley
Pays : États-Unis
Année : 1975
Durée : 74 minutes
Imdb : tt0073662

En réponse à un SOS, un hélicoptère des gardes-côtes américain est envoyé au secours de l'équipage d'un voilier en perdition. Arrivé sur place, l'un des sauveteurs, descendu à bord, ne trouve qu'une seule survivante : une jeune femme sous le choc, répondant au nom d'Eva (Kim Novak). Un accident mécanique les empêchant de remonter à bord de l'hélicoptère, le sauveteur et la rescapée doivent alors passer la nuit à bord... (Encart publicitaire visualisable en cliquant sur le logo).

Satans_Triangle_7Il est des films que l'on n'oubliera jamais et ce Satan's Triangle de Sutton Roley datant de 1975 entre dans cette catégorie. Téléfilm pour être plus exact, émanant de la chaîne ABC (American Broadcasting Company). En 1979 j'avais... huit ans. Et c'est cette année là (copyright Claude François ?) qu'un dimanche vers 17h00 est passé ce téléfilm sur TF1. Oui je sais, cela paraît impossible et pourtant. Comme quoi, une erreur de programmation (pas possible autrement) aura donnée à toute une génération un souvenir culte, pour ne pas dire traumatisant. C'est qu'ils ont dû en avoir des réclamations d'abrutis lobotomisés (oui déjà) qui n'ont pas eu leur animateur gominé décérébré habituel ou une merdouille de télé-achat et qui ont certainement criés au scandale. Parce que ce téléfilm, depuis 1979, n'est JAMAIS repassé sur cette chaîne !

Satans_Triangle_2Et c'est bien dommage car je dois bien l'avouer, avec le temps passant et ce souvenir indélébile, je me suis toujours demandé si je reverrai un jour Le Triangle du Diable avant de mourir. Ca paraît con vous ne trouvez pas ? Et pourtant... des années de recherches pour me rendre compte que ce téléfilm est réellement une rareté même avec l'émergence d'internet. Mais bon, ma patience et ma ténacité ont été récompensés, j'y reviendrai un peu plus tard, chaque chose en son temps. Si comme moi vous avez vécu ce moment mémorable en 1979 devant votre petit écran et avez la même quête que votre serviteur, vous ne serez pas déçu. En attendant...

Satans_Triangle_10 Satans_Triangle_9 Satans_Triangle_12

En attendant, c'est quoi Le Triangle du Diable ? Et bien c'est un téléfilm qui se base sur les disparitions attribuées au Triangle des Bermudes et qui donne... une "possible" explication. Evidemment, des films ou téléfilms basés sur le Triangle des Bermudes sont plus que légions et surtout... passablement mauvais. Passablement mauvais car tout ce que j'ai vu après le téléfilm de Sutton Roley m'a semblé bien fade, impossible d'oublier ce traumatisme de mes huit ans.

Satans_Triangle Satans_Triangle_4 Satans_Triangle_5

Donc, le sauveteur restant (relisez le synopsis au début de l'article) est le Lt. J. Haig (Doug McClure) qui restera avec Eva à bord du voilier par la force des choses (peut-être pas d'ailleurs...). Celui-ci va écouter les explications de la seule survivante afin de savoir ce qui s'est réellement (ou pas) passé. En effet, c'est que les trois cadavres trouvés à différents endroits du voilier méritent un minimum d'explications. Un prêtre pendu par un pied au grand mât, un autre cadavre semblant léviter dans les airs... Mais que s'est-il passé nom d'une pipe ? Débute alors les explications d'Eva qui n'hésite pas à mettre le surnaturel comme principal fautif et ce depuis la montée d'un naufragé, le père Martin (Alejandro Rey), à bord.

Satans_Triangle_3Suite à ça, Haigh va tenter de tout expliquer rationnellement étape par étape, afin de dissiper les peurs palpables d'Eva. Au début de l'histoire, il nous prouve dans sa discussion avec son coéquipier le Lt. Cmdr. Pagnolini (Michael Conrad) que pour lui, le diable et autres "choses" de ce type ne sont que fumisteries. Va-t-il réussir à convaincre Eva (sublime Kim Novak !!!) ? Surnaturel ou concours de circonstances malheureuses ? Je vous invite bien évidemment à regarder (à nouveau pour les chanceux de 1979) ce Satan's Triangle. Moi, tout ce que je peux dire c'est que la fin de ce téléfilm m'a appris à huit ans pour la toute première fois ce que glacer le sang voulait dire. Promptement inoubliable, Evil never dies !

Satans_Triangle_14A quand une sortie dvd bordel ? En attendant, comme je l'ai dit un petit peu plus haut, j'ai cherché ce titre pendant des lustre. Vainement... Puis en 2008, j'ai relancé mes recherches profitant du forum de mon blog consacré aux jeux vidéo en relançant cette sorte de bouteille à la mer. Je vous invite à vous y rendre car bien évidemment vous y trouverez un lien permettant de le choper et en version française s'il vous plait ! Je pense que cela compensera le manque d'une bande-annonce à la fin de cet article, Le Triangle du Diable étant un téléfilm, celle-ci n'existe bien évidemment pas. Alors bon film tant que le lien sera valide ! Oups, le lien est ici.

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17 janvier 2011

Est-ce que je vous ai dit que la foudre m’a touché 7 fois ?

L’étrange histoire de Benjamin Button affiche

Réalisation : David Fincher
Pays : États-Unis
Année : 2008
Durée : 166 minutes
Imdb : tt0421715

«Curieux destin que le mien…» Ainsi commence l’étrange histoire de Benjamin Button (Brad Pitt), cet homme qui naquit à 80 ans et vécut sa vie à l’envers, sans pouvoir arrêter le cours du temps. Situé à La Nouvelle-Orléans et adapté d’une nouvelle de F. Scott Fitzgerald, le film suit ses tribulations de 1918 à nos jours. L’étrange histoire de Benjamin Button : l’histoire d’un homme hors du commun. Ses rencontres et ses découvertes, ses amours, ses joies et ses drames. (Affiche visualisable en cliquant sur le logo).

BenjaminButton24

Voici donc The Curious Case of Benjamin Button (L’étrange histoire de Benjamin Button) de David Fincher. Cela va paraître étrange, mais je n'avais pas entendu parlé de ce film. Un jour, une copine de ma femme lui en a parlé et comme celle-ci avait vraiment aimée ce métrage, elles se sont misent d'accord et ont décidées de se le visionner ensemble un de ces soirs. Après cette soirée où je n'étais pas chez moi (au boulot), ma femme n'a eu cesse de me vanter les mérites de cette histoire narrant la vie de ce Benjamin Button. Le temps a passé depuis et il y a juste trois jours je suis tombé dessus dans sa version dvd à dix euros. Allez hop dans ma besace et direction la platine dvd.

BenjaminButton06David Fincher, je suis preneur. A part son Zodiac qui m'avait vraiment déçu, le reste de ses films m'ont vraiment plus. Alien 3 (même charcuté), Se7en, Fight Club... tous très bons. Il me reste d'ailleurs sous le coude son The Social Network à mater. Enfin bref, ne sachant que la base de l'histoire de L’étrange histoire de Benjamin Button, c'est à dire juste le fait que ça raconte la vie d'un homme qui va la vivre l'envers, la surprise a été quand même totale. Nous étions quatre devant la télévision lorsque je l'ai lancé (ma femme, mon fils et deux de mes trois filles) et figurez-vous que cela a été embarrassant à la fin du métrage. Je vous dirai pourquoi un peu plus tard.

BenjaminButton16Je vais avant toute chose vous dire que je vais faire mon possible pour ne pas spoiler un max. En effet, si vous n'avez pas encore vu ce film, autant qu'il reste un minimum mystérieux pour vous. Malheureusement cela risque d'être difficile mais bon. Et puis merde, visionnez-le et revenez plus tard. Donc... L’étrange histoire de Benjamin Button est une histoire d'amour impossible (problématique plutôt) entre Benjamin Button et Daisy Fuller (Cate Blanchett). Comme l'histoire qui est contée montre la vie complète du personnage principal, Benjamin et Daisy sont jouées par des acteurs différents selon leur âge respectif à certains moments donnés. Et ouf, tous les acteurs sont excellents (et c'est peu dire) et rien ne vient gâcher le récit qui dure... 159 minutes !

BenjaminButton15Premier constat, je n'ai pas vu passer ces 159 minutes ! Donc déjà, c'est lesigne que le film est une totale réussite. Franchement, tout ce qui arrive à Benjamin est passionnant de bout en bout. On aime le personnage ainsi que tout ce qui lui arrive. De son travail sur le bateau du capitaine Mike (Jarred Harris) à ses aventures amoureuses dont celle avec Elizabeth Abbott (Tilda Swinton) tout se suit et est d'une fluidité remarquable. C'est bourré d'émotions et on rigole même de bon coeur sur les mésaventures d'un pensionnaire de la maison de retraite (là où a commencé à grandir Benjamin) avec la foudre. Je vous laisse découvrir ça par vous même. Bon en clair : j'ai été à fond dedans. C'est touchant de bout en bout jusqu'à la fin inévitable, la dernière ligne droite de la vie de Benjamin.

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Et là, attention. Déjà que le métrage est passionnant depuis son commencement, la fin devient poignante comme rarement. Et tout cela grâce à une Cate Blanchett promptement incroyable, magnifique, imprégnée au-delà de l'excellence par son personnage accompagnant jusqu'à la toute fin la vie de Benjamin. Là, les mots ne servent plus à rien, il faut vivre ce film. Alors oui, j'ai pleuré comme un pauvre type. La gorge était nouée et les larmes coulaient, impossible de les retenir. Et plus j'essayais de les retenir et plus ma gorge se nouait. Ce n'est pas la première fois que cela m'arrive, pas la peine que j'essaie de faire le dur. Si je me souviens bien, la dernière fois c'était sur Million Dollar Baby de et avec Clint Eastwood.

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Benjamin et Elizabeth, une relation touchante et intense

Maintenant, je pense que vous avez compris pourquoi cela était embarrassant d'être avec ma femme et mes enfants. Mais rassurez-vous, je me la suis joué fine et je n'ai pas tout de suite allumé les lumières au générique de fin. Et zou, je me suis empressé de prendre mon fils dans les bras afin de le monter à son lit ce qui m'a permis d'être bien plus présentable lorsque je suis revenu. Trop fort le gars non ? Que d'émotions dans tous les sens du terme ! Voilà, L’étrange histoire de Benjamin Button est un film sublime qui m'a marqué profondément et j'espère qu'il vous procurera (si ce n'est déjà fait) les mêmes effets. Merci à Brad Pitt et Cate Blanchett d'avoir touché la perfection.

17 janvier 2011

A la limite, je m'emmerde...

hysterical_affiche

Réalisation : Chris Bearde
Pays : États-Unis
Année : 1983
Durée : 87 minutes
Imdb : tt0085704

Frederic Lansing (Bill Hudson), un écrivain à succès, est dégouté par les best-seller racoleurs qu'il rédige. Il veut écrire un vrai grand roman, et, pour ce faire, décide de s'isoler pour se mettre sérieusement au travail. Il s'installe dans une petite ville portuaire de l'état d'Oregon, où il occupe un vieux phare. Il ignore que cette bâtisse a la réputation d'être hantée depuis que, un siècle plus tôt, le capitaine Howdy (Richard Kiel) et sa maîtresse Venicia (Julie Newmar) y ont trouvé la mort dans des circonstances mystérieuses. L'arrivée de Lansing sur les lieux est accompagnée par des évènements insolites. Le maire de Hellview (Murray Hamilton) fait alors appel à deux investigateurs du surnaturel pour vaincre le péril spectral qui menace sa ville...

Hysterical_8Voici donc le synopsis de Hysterical, film datant de 1983 et réalisé par un certain Chris Bearde. Ce film met en scène les trois frères Hudson qui avaient une certaine renommée dans les années 70 à la télévision américaine et qui ici se sont essayés au cinéma via un métrage parodiant des classiques du cinéma d'horreur. Je ne vais pas me la péter plus longtemps, j'ai appris tout ça sur l'excellent site Devildead à qui j'ai aussi repris le synopsis car je n'ai pas la cassette vidéo en ma possession. Oui, les frères Hudson me sont complètements inconnus. Par contre, ce film me l'est beaucoup moins.

Hysterical_71983... j'avais douze ans ! Et j'ai vu Hysterical en salle au mois de mars 1983. Douze ans et un souvenir complètement fou de ce film. Génial, tordant... Bref cette comédie horrifique m'avait laissée un très bon souvenir durant toutes ces années. Et c'est qu'il possède un casting sympathique en plus : Richard Kiel, le géant appelé jaws (requin chez nous) dans certains James Bond et aussi Murray Hamilton qui tout comme dans les deux premiers Jaws (Les Dents de la Mer) joue le rôle d'un maire. Alors, 28 années plus tard, qu'en est-il de ce Hysterical si brillant dans ma mémoire d'enfant de l'époque ?

Ahem. Bon ben... comment dire ça ? Je l'ai visionné avec mes filles pour les occuper et ma foi, heureusement que ma femme n'était pas présente. Je n'ose imaginer sa réaction s'il m'était venu à l'esprit de lui dire un truc du style : "Viens, on va regarder ça, ce film est trop génial c'est à se tordre de rire" juste avant le mettre en route. Mon Dieu, j'aurai été tout petit durant la projection et à la fin j'aurai dû passer ma vie à raser les murs. C'est pas possible, à douze ans je devais vraiment être à la masse et avoir le QI d'une huitre. Je pousse un peu le bourrichon sachant bien qu'à cet âge là on a... cet âge là quoi. Puis surtout je n'étais pas seul dans la salle et mes copains de l'époque avaient adorés tout autant que moi.

Hysterical

La seule touche Max Pécas du métrage

Mais sérieusement, qu'est-ce que ça a mal vieillit ! Je ne parle pas là des trucages ou d'autres choses du même acabit. A la limite, les trucages foireux de la lumière du phare par exemple n'ont rien de préjudiciables dans ce qui est une comédie. Ce qui est vraiment craignos, c'est l'humour qui la plupart du temps ne fait pas mouche. C'est bien simple, c'est consternant la majorité du temps. Faut reconnaître que pour une comédie, c'est plutôt embêtant. Je reconnais bien que une ou deux fois j'ai rigolé, mais cela n'enlève strictement rien au côté plus que navrant de l'ensemble.

Hysterical_6Tout au long du film, je me suis dit : "mais c'est pas possible..." et quand tu penses que ça peut pas être pire, vas-y que les zombies se mettent à danser et chanter. Alors oui, comme je l'ai déjà précisé il y a quelques trucs sympathiques comme les zombies qui passent leur temps à dire ce style de phrase : "à la limite, je t'emmerde" où ce cinglé de Ralph (Robert Donner) qui fait ses petites apparitions en disant à qui veut l'entendre : "ça couve !". Ou encore le dîner dans le phare entre Frederic Lansing et Kate (Cindy Pickett) pendant lequel notre écrivain se transforme et c'en est tellement ridicule qu'on est obligé de se marrer. Mais franchement tout le reste fait vraiment pitié.

Hysterical_9Le premier réflexe serait peut-être de trouver l'année du métrage comme excuse et se dire que c'était en 1983 et que l'humour devait être "différent" et a mal traversé le temps. Mais je pense que ce serait une erreur de penser de cette façon. En effet, bien des films des années 80 sont toujours aussi hilarants aujourd'hui qu'à l'époque de leur sortie. Par exemple Elvira, Maîtresse des Ténèbres (dont je parlerai très prochainement) qui bien que datant de 1988 est toujours aussi culte de nos jours. Disons donc que Hysterical possède un humour particulier qui plaira peut-être aux plus jeunes (très jeunes) mais laissera la majorité de marbre pour ne pas dire autre chose. Ah la mémoire des fois...

16 janvier 2011

Waxwork 2 : Lost in Time (Waxwork II : Perdus dans le temps)

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Réalisation : Anthony Hickox
Pays : Etats-Unis
Année : 1992
Durée : 104 minutes
Imdb : tt0105792

Mark (Zach Galligan) et Sarah (Monika Schnarre) s'enfuient du musée de cire en feu sans remarquer qu'une main a également survécu à l'incendie et s'accroche au taxi qui les ramène chez eux. De retour à sa maison à une heure tardive, Sarah est réprimandée par son beau-père qui lui reproche de sortir un peu trop. Mais la main tue le beau-père de Sarah, avant que cette dernière ne la fasse disparaître dans un broyeur. Accusée du meurtre de son beau-père, Sarah clame son innocence en accusant la main devant un jury dubitatif. Mark se souvient alors que Sir Wilfred lui avait dit avant de mourir de se rendre à son domicile s'il avait des ennuis. Mark et Sarah y découvrent un portail vers un monde parallèle...

Waxwork_3 Waxwork_7 Waxwork_9

Etant seul avec deux de mes filles, j'en ai profité pour balancer Waxwork II (1992) dans la platine. Celles-ci voulant le regarder contrairement à leur mère qui n'avait pas accrochée au premier volet, c'était l'occasion tout indiquée. Verdict ? Malgré quelques bonnes choses ça et là, je me suis royalement emmerdé. Oui je sais, c'est plutôt brute de décoffrage mais pas la peine d'essayer de faire semblant. Première déception : le charme du musée de cire n'agira pas car ici terminé les statues de cire et place aux portails menant vers divers endroits d'un monde parallèle.

bscap0011L'avantage, c'est que cela permet au métrage de faire comme son ainé et de pouvoir présenter plusieurs sketchs. Le problème, c'est que même si certains sont de qualité comme celui rendant hommage à La Maison du Diable de Robert Wise (1963), tous ne seront pas du même acabit. Et surtout, et c'est loin d'être négligeable, ces sketchs s'insèrent beaucoup moins bien à l'histoire de base comme c'était le cas lors du premier volet. D'ailleurs, c'est à se demander si Anthony Hickox a créé ce métrage moins comme un film qu'une démonstration fourre-tout de ses talents. Je suis certainement dur, mais c'est la première chose qui me vient à l'esprit après vision.

Waxwork_4Déjà, exit la Sarah du premier volet remplacée ici par Monika Schnarre ancienne top model. Enfin bon, je ne pense pas que cela change grand chose mais force est de reconnaître que les deux héros de "l'histoire" n'arrivent pas à rendre crédible tout ce bordel à l'écran. Cela est-il dû à leur jeu où à ce scénario fourre-tout ? A mon humble avis, c'est 50/50. Enfin bref, le résultat final est assez calamiteux et heureusement que certains détails sauvent un peu (juste un peu hein) cette suite.

Waxwork_6Bruce Campbell. Oui c'est bien lui, Bruce "The Evil Dead" Campbell est présent et les quelques malheureuses minutes où il est à l'écran sont parmis les meilleures du métrage. Il apparaît en plus dans le meilleur sketch, celui de La Maison du Diable dans un très joli noir et blanc. Sacré Bruce, il m'a bien fait marrer avec son côté punching ball habituel. Mais malheureusement, une fois ce sketch de qualité terminé après deux autres principaux ayant rendu hommage à Frankenstein et Alien, on passe au moyen-âge et là... oui là, je me suis emmerdé comme c'est pas permis.

Waxwork_8A la fin du métrage, histoire de me réveiller, le film passe très vite d'un hommage à un autre via l'ouverture de plusieurs portails à la suite pendant le combat à l'épée de Mark face à Scarabus (Alexander Godunov) le vilain adepte de magie noire. Ces deux là traversent Docteur Jeckyll et Mister Hyde, Jack l'Eventreur, Dawn of the Dead (cool !)... mais c'est trop peu trop tard et donne une fois de plus le sentiment de démonstration plutôt qu'un fil continu cohérent que l'on aurait aimé dès le début. Voilà, les quelques flashs sympathiques ne sauvent pas un avis général négatif et c'est bien dommage car il y avait vraiment de quoi faire. Comme pour Fright Night, cette suite a plutôt tendance à valoriser le premier volet plus qu'autre chose... ce qui prouve surtout son inutilité.

14 janvier 2011

The Ultimate Experience in Grueling Terror

The Evil Dead affiche

Réalisation : Sam Raimi
Pays : Etats-Unis
Année : 1981
Durée : 85 minutes
Imdb : tt0083907

Un groupe d'amis part en vacances dans une maison perdue dans la forêt. Peu après leur arrivée, ils constatent quelques phénomènes étranges qui vont les amener dans la cave sombre de la maison. Ils y découvrent un livre et un magnétophone. L'enregistrement contenu dans le magnétophone leur révèle que cette maison était celle d'un archéologue qui s'était retiré ici pour étudier le livre intitulé Le Livre des Morts, ou Necronomicon. Relié en peau humaine et écrit avec du sang humain, le Necronomicon contient des incantations permettant de réveiller les esprits maléfiques en sommeil. La suite de l'enregistrement contenant les incantations, le cauchemar commence alors pour la bande d'amis... (Affiche cinéma française visualisable en cliquant sur le logo).

Evil_Dead_11Il est des films qui marquent une vie. The Evil Dead fait partie ce ceux-là. Evidemment, il y a comme facteur principal la qualité du film. Mais pour The Evil Dead, il y a autre chose qui jouera éternellement en sa faveur : le contexte. En effet, j'ai eu la chance (malchance ?) de le voir au cinéma en... 1983. A cette époque, et contrairement à ce que l'on peut lire à peu près partout, le film avait une interdiction "strictement interdit aux moins de 13 ans" et non 12. J'avais 12 ans à l'époque et donc légalement je n'avais pas le droit de rentrer dans la salle. Heureusement, comme j'étais assez grand, il n'y a pas eu de vérification. Mais comment je me suis retrouvé là prêt à être traumatisé ?

Evil_Dead_1A cette époque, j'allais assez souvent au cinéma. Et un jour, j'ai vu cette affiche sortant de l'ordinaire (celle au tout début de cet article si vous avez cliqué sur le logo) avec des photos incroyables de chaque côté. Mais c'est quoi ce truc ? Ca a l'air trop cool, faut aller voir ça dès que possible !!! Bon, c'était pas gagné, les heures de projection étaient toutes après 21 heures ! A 12 ans, jamais mes parents ne m'auraient laisser sortir seul ou avec des amis du même âge à une telle heure. Fallait coûte que coûte trouver une personne plus âgée pour réussir mon coup. J'ai jeté mon dévolu sur mon grand-père. Le pauvre, je l'ai littéralement harcelé pour arriver à mes fins !

Evil_Dead_2Toute peine mérite salaire et j'ai même été jusqu'à proposer de l'argent pour arriver à le convaincre ! Contre toute attente, celui-ci a cédé et nous voilà donc en train de prendre nos places. Enfin... je dirai plutôt mon grand-père. Le film étant interdit aux moins de 13 ans comme je l'ai dit précédemment, je me suis évertué à planquer derrière moi mes deux copains qui avaient 12 et 11 ans et qui surtout n'étaient pas grands pour camoufler le fait qu'ils n'avaient pas le droit de rentrer tout comme moi. Là, j'ai réellement flippé. Mais incroyable, nous avons réussis à passer ! Qu'est-ce qu'on était soulagé une fois nos postérieurs posés sur les sièges ! Oui, nous ne nous doutions pas du tout de ce qui nous attendait...

Evil_Dead_7

"Ta gueule Linda !"

Au début, ça allait. En même temps, quand je dis début, je ne parle pas du film mais du genre de dessin animé en noir et blanc complètement bizarre nommé Homo-Sapiens ou un truc dans le genre. On avait trouvé ça complètement nase. Puis après, tout a basculé. Nous n'étions même pas dix dans la salle, nous compris (je rappelle que nous étions venus à quatre !). Je me souviendrais toujours de cette femme sur ma droite, avec son mouchoir constamment devant les yeux. Evidemment, elle ne pleurait pas, elle passait son temps à cacher l'écran de son regard. Comment je le sais ? Facile, j'ai passé presque tout le film avec mon manteau devant mon visage et la tête tournée vers elle (le manteau ne devait pas suffire, fallait aussi que mon visage se détourne de cet écran).

Evil_Dead_6Ah mais vraiment, quel caïd ! Et mes deux comparses, que faisaient-ils à votre avis ? Ben l'un avait adopté la même technique que moi avec son manteau tenu fermement entre ses deux mains et l'autre, qui était son frère, est resté stoïque face à l'écran. D'ailleurs, il a voulu s'en vanter plus tard sauf que... ses yeux étaient fermés tout du long ! J'te jure... On peut dire qu'on ne la ramenait pas ! Et pire, c'est que de retour à la maison, j'ai fait mon loulou pour ne pas dormir seul ! Un héros quoi. Il m'aura donc fallu attendre un peu plus tard le boum de la vidéo afin d'avoir pu (enfin !) voir le film dans son intégralité. Et je me souviendrait toujours de ce que m'avait dit le propriétaire du vidéoclub à l'époque : "tu es certain de vouloir prendre ce film ?". Et à mon légitime pourquoi de répondre : "Ben une dame est venue nous demander un film d'horreur qui fasse peur car elle trouvait que tout ce qu'elle voyait dernièrement était loin d'être terrible et je lui ai conseillé ce film. Le lendemain son mari est revenu rendre la cassette en nous disant que sa femme était à l'hôpital."

Evil_Dead_5Culte cette anecdote, vous ne trouvez pas ? Enfin bref, j'ai revu dernièrement le film en dvd avec deux de mes filles qui sont... givrées comme leur père. Possédant le film dans diverses éditions et mes filles ayant 11 et 9 ans, impossible de mettre le film en VOSTF. Du coup, exit le dvd de TF1 et le Blu-ray zone B de Sony. Hors de question de faire découvrir à mes filles cette perle avec une nouvelle version française même pas pourrave. Cette nouvelle VF a beau corriger une petite erreur de l'ancien doublage (Scott dit à Ash qu'ils vont brûler le corps alors qu'ils vont l'enterrer), rien n'y fait le nouveau doublage est catastrophique, tout comme le nouveau doublage français de L'Exorciste d'ailleurs ! Heureusement, je suis équipé et possède trois dvd zone 1 dont deux (ceux de Anchor Bay) possèdent le doublage français d'origine.

Evil_Dead_4Bon OK, malgré tout, je ne possède pas encore la meilleure version à ce jour niveau respect de l'oeuvre. Les dvd Anchor Bay déchirent (ce sont en fait les mêmes que je possède, mais en édition standard et Book of the Dead Limited Edition) mais sont recadrés pour être en format 1:85.1 permettant à l'image d'occuper la totalité des téléviseurs 16/9. OK, ce recadrage a été validé par Sam Raimi himself, mais le véritable format du film est 4/3. En fait, ce format 1:85.1 est obtenu en mettant deux caches noirs en haut et en bas de l'image d'origine d'où une perte d'image tout au long du métrage.

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Je possède aussi le film dans une édition 4/3 en dvd, celle parue chez Elite il y a un bail maintenant. Mais là, pas de VF et encore moins de sous-titres, comme sur ma version Laserdisc NTSC en fait. Et à noter aussi le rajout d'un zoom lors de la scène des cartes où Cheryl se retourne possédée sur ce dvd Elite. Pour accentuer l'effet choc semble-t-il. Donc, à ce jour, si vous voulez voir ce film dans son format d'origine en véritable VF ou VOSTF sans l'ajout du zoom, un seul salut : l'édition blu-ray américaine  Anchor Bay sortie récemment. Cette version propose le film dans ses deux formats connus : l'original 4/3 et 1:85.1 pour les téléviseurs 16/9. Evidemment, les pontes de Sony qui distribuent le film chez nous en blu-ray n'ont pas trouvés judicieux de garder la version originale 4/3 sur leur galette. L'ayant aussi en ma possession, c'est plutôt les boules. Vie de merde... J'oubliais de mentionner une édition dvd parue en 2007 (y en a tellement de ce film) et nommée Ultimate Edition qui contient aussi la version 4/3 avec version française mais pas de sous-titres pour les puristes.

Evil_Dead_14

La fin du cauchemar ?

Toujours est-il que l'édition dvd 1:85.1 Anchor Bay est d'excellente qualité et une fois branchée sur mon ampli, même si l'ancienne version française mixée en 5.1 est loin d'utiliser un maximum tous les canaux, le spectacle a été de qualité. Mes filles ont adoré (des malades je vous dis !), et moi j'avais l'impression de leur faire partager un souvenir culte. Un grand moment qui ne leur a donné qu'une seule et unique envie : embrayer sur Evil Dead 2 ! Bon, il est temps pour moi de conclure sinon cet article n'en finirait jamais. Je ne parlerai donc pas de la connasse/pétasse que j'ai failli trucider dans le cinéma en 2003 lors de la ressortie du film qui passait son temps à rigoler et critiquer les effets spéciaux (je souffrais déjà en silence de cette nouvelle VF) ni du martyr enduré par les actrices avec ces lentilles d'une autre époque (mettez-vous de la porcelaine dans les yeux et vous comprendrez), ni du fait que ce film est le fruit d'une bande de jeunes étudiants complètements insouciants qui ont révolutionné le genre. Non, rien de tout cela, je vous laisse simplement remettre ce film dans votre platine et penser à un temps révolu, celui de ma jeunesse.

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13 janvier 2011

My Movies Collection Management

My_Movies2Une fois n'est pas coutume, ce n'est pas d'un film dont il est question ici mais bel et bien d'un utilitaire dont je suis utilisateur. Cet utilitaire se nomme My Movies Collection Management et possède plusieurs fonctions plus qu'utiles pour un cinéphile possédant un nombre assez importants de dvd et/ou blu-ray.

Si j'ai été amené à chercher un tel utilitaire, c'est que je me suis retrouvé face à une situation assez embarrassante. J'étais dans un magasin un dvd entre les mains et... impossible de me souvenir si je le possédais déjà. Donc c'était vraiment embarrassant de prendre le risque d'acheter un film en double qui n'aurait aucune utilité et plus que gênant de se rendre compte que la mémoire, lorsque l'on passe son temps à acheter beaucoup de films (5 dvd pour 30 euros, 3 blu-ray pour 30 euros, et autres promos du genre), puisse faire autant défaut.

My_movies_iphone

Moi, c'est sur iPhone

Au tout début, j'avais LA solution. Je téléphonais chez moi et demandais à ma fille la plus âgée d'aller jeter un oeil dans mes films et de me dire si je le possédais ou pas. Evidemment, lorsque celle-ci n'était pas à la maison, cette solution montrait ce qu'elle était : inefficace. Alors je me suis mis à chercher une solution plus fiable et j'ai finalement trouvé. Cette solution est donc l'utilitaire dont il est question ici.

MyMoviesonline

Exemple d'une collection online

Ses avantages sont assez simples à comprendre : je peux me balader avec ma liste de films partout via mon téléphone portable (iPhone ou Android) et donc savoir à tout moment ce qui est en ma possession. Mais en plus, si je le désire, ma liste peut être affichée (hébergée sur leur serveur) et donc consultable par des ami(e)s, famille... Et enfin, l'utilitaire sur votre téléphone peut travailler en parallèle avec son pendant sur PC ! Ajoutez un  nouveau titre sur votre téléphone et il s'ajoutera automatiquement sur votre liste online ainsi qu'au démarrage de votre version PC (en vous demandant la permission au préalable). Bon en fait le fonctionnement est simple : lorsque vous rentrez un nouveau film, il se synchronise avec le serveur. Donc, lorsque vous allumez le support sur lequel le film n'a pas été rentré à la base, ça se synchronise avec le serveur et voilà.

Mymoviescollection

Regardez la richesses des informations sur votre PC !

Pour entrer un film de votre collection c'est très simple : vous entrez le nom de votre film ou son code barre (vous pouvez même scanner ce code barre via la caméra de votre portable ou la webcam de votre pc) et une recherche s'effectue sur la base de données du logiciel qui est énorme. Et dans le cas assez rare où le film n'est pas répertorié vous pouvez entrer les informations manuellement. Pour ma part, je n'utilise pas la version Windows Media Center. A la base, j'avais juste besoin d'un programme sympa me permettant d'avoir la liste complète de mes films à tout instant. Après, à chacun de voir selon son utilité.

Mymoviesmediacenter

Windows Media Center que je n'utilise pas pour ma part.

Niveau prix, c'est dérisoire. Sur votre PC, le programme est gratuit. Par contre, pour votre mobile faut débourser quelques deniers. Possédant un iPhone, ça m'est revenu à... un mois de salaire ? 3,99 euros ! Alors pour vous faire une véritable idée, téléchargez déjà la version PC ici. Et si vous voulez, vous pouvez consulter ma liste personnelle que je suis entrain de créer. Pour l'instant je suis arrivé au milieu de mes films commençant par la lettre "S" et tout ceci se trouve .

12 janvier 2011

Les Sept Salopards

The Expendables affiche

Réalisation : Sylvester Stallone
Pays : Etats-Unis
Année : 2010
Durée : 103 minutes / 113 minutes (extended director's cut)
Imdb : tt1320253

Ce ne sont ni des mercenaires, ni des agents secrets. Ils choisissent eux-mêmes leurs missions et n'obéissent à aucun gouvernement. Ils ne le font ni pour l'argent, ni pour la gloire, mais parce qu'ils aident les cas désespérés. Depuis dix ans, Izzy Hands, de la CIA, est sur les traces du chef de ces hommes, Barney Ross. Parce qu'ils ne sont aux ordres de personne, il devient urgent de les empêcher d'agir. Eliminer un général sud-américain n'est pas le genre de job que Barney Ross accepte, mais lorsqu'il découvre les atrocités commises sur des enfants, il ne peut refuser. Avec son équipe d'experts, Ross débarque sur l'île paradisiaque où sévit le tyran. Lorsque l'embuscade se referme sur eux, il comprend que dans son équipe, il y a un traître. Après avoir échappé de justesse à la mort, ils reviennent aux Etats-Unis, où chaque membre de l'équipe est attendu. Il faudra que chacun atteigne les sommets de son art pour en sortir et démasquer celui qui a trahi... (Affiche visualisable en cliquant sur le logo).

Expendables

Mickey Rourke, la sagesse de la bande

Bon alors, il donne quoi ce film ? Beaucoup d'éloges, quelques critiques désagréables émise par d'autres... Comme d'habitude, on n'est jamais mieux servi que par soi-même pour se forger une opinion. Alors grosse tuerie ou gros pétard mouillé ? Après vision, je peux dire que ce film est bandant à plus d'un titre, on n'avait pas vu un tel film d'action depuis des lustres et ça sent bon les années 80. Sylvester Stallone déchire vraiment grave ces derniers temps et après un Rocky Balboa puis un John Rambo très bons il confirme son retour en terre sainte (ou plus simplement chez moi quoi). C'est bien simple, on prend son pied comme à une certaine époque face à un Commando ou un Die Hard.

Expendables_5Lorsque j'ai regardé ce film, je ne m'attendais à pas grand chose. Un divertissement sympa, rien de plus. Je ne connaissais même pas le synopsis de l'histoire, c'est dire ! Alors c'est clair, la surprise à été totale sur tous les points. Un casting de rêve pour un film dit d'action, même si on peut être amené à regretter le rôle plus que minime de certains. Par exemple, Bruce Willis et Arnold Schwarzenegger font simplement une petite apparition. Mais d'un autre côté, on a un excellent Mickey Rourke et un Jason Statham très bon et surtout dans un métrage qui fera date. Loin de ses autres conneries comme Hyper Tension et j'en passe. Faut bouffer, mais quand même.

Expendables_3On retrouve aussi Jet Li, Stone Cold Steve Austin (ex de la WWE), Dolph Lundgren qui pour une rare fois n'est pas dans un petit film "direct to video" et aussi David Zayas, ce brave Angel de Dexter (qui est ma série préférée avec Dr. House). Enfin bref, du beau monde quoi. Alors maintenant, si vous êtes allergique aux films d'action des années 80, c'est certain que celui-ci ne va pas changer la donne. Par contre, si tout comme moi vous êtes un nostalgique de bourrinage jouissif sans se prendre la tête avec des trucs métaphysiques, vous prendrez votre pied comme pas deux.

Expendables_2Parce que des scènes bandantes, il y a en pas mal. Je me suis même surpris à éprouver les même sensations qu'à la vision de L'Inspecteur Harry à certains moments. Comme par exemple celle où Lee Christmas (Jason Statham) va apprendre les bonnes manières à un abruti fière d'avoir tabasser une femme. En plus, comme c'est la petite ami de Lee, je vous raconte pas comme il l'a légèrement mauvaise sur ce coup là. La vengeance... c'est pas bien mais quel pied bordel ! Où dans un autre genre lorsque Barney Ross (Sylvester Stallone) et Lee Christmas sont obligés de s'enfuir comme des couards via leur hydravion et, vexés comme pas deux, font un petit demi-tour très sympathique.

Expendables_4Non vraiment, j'ai adoré The Expendables. Maintenant reste à savoir si ma première impression subsistera lors d'un prochain second visionnage (en blu-ray cette fois-ci). Dernière chose, on aurait pu croire que étant à la réalisation, Sylvester Stallone se serait réservé le combat inévitable face au bras droit de Munroe (Eric Roberts) le gros méchant de l'histoire. Ben non, ce ne sera pas lui qui affrontera Dan Paine (Steve Austin). Bref, les rôles sont assez bien répartis et on ne ressent pas un favoritisme pouvant plomber l'ensemble. Une suite est prévue et il faut espérer qu'elle sera du même acabit. En attendant, The Expendables c'est certifié 100% testostérone !

11 janvier 2011

Peter Vincent is back !

Fright_Night_2_affiche

Réalisation : Tommy Lee Wallace
Pays : Etats-Unis
Année : 1988
Durée : 104 minutes
Imdb : tt0097390

Quelques années après ses dernières mésaventures en matière de vampires et après une thérapie intensive, Charley Brewster (William Ragsdale) est intimement convaincu que ces gourmandes créatures ne sont que le fruit de son imagination. Quand au sortir d'une visite à son ami Peter Vincent (Roddy McDowall), star de l'épouvante télévisée et grand chasseur de vampires devant l'Eternel, Charley tombe nez a nez avec la splendide Régine (Julie Carmen) aux dents bien longues...

Fright_Night_2_2La mémoire est assez étrange... Le premier Fright Night, bien que datant de 1985, ne m'a jamais fait défaut au niveau souvenir. Par contre sa suite bien que datant de 1988, Fright Night Part 2 (Vampire vous avez dit Vampire ? II), impossible de m'en souvenir plus que ça. Juste l'image de jolies gonzesse vampires rien de plus. Bon ben même ça je me suis planté, jolie vampire oui, mais une seule flanquée d'un autre vampire, d'un loup-garou et d'un... ersatz de Renfield (vous connaissez ce personnage de Dracula quand même) mangeant des insectes.

Fright_Night_2_4Ici, exit Tom Holland et place à Tommy Lee Wallace. Et force est de reconnaître que malheureusement le spectateur ne gagne pas au change. Attention, le film n'est pas une daube, faut pas pousser non plus ! Le problème c'est que Fright Night Part 2 souffre surtout de la comparaison avec le premier volet de Tom Holland. Avec deux vampires et un loup-garou on pourrait penser à un métrage encore plus fou que le précédent. Et bien non, ce qui est un comble. Tous réunis, les protagonistes surnaturels de cette suite n'arrivent pas à la cheville de la prestation de Jerry Dandridge, le menaçant ancien voisin de Charley.

Fright_Night_2_3 Fright_Night_2_6 Fright_Night_2_5

L'histoire n'est pas mauvaise en elle-même car elle met en scène une jolie vampire nommé Régine, Régine Dandridge. Oui, Dandridge comme le Jerry Dandridge du premier volet. Régine est sa soeur et compte bien faire payer à Peter Vincent et surtout Charley la disparition de son frère. C'est assez alléchant car comme je l'ai dit précédemment elle n'est pas venue toute seule pour se venger. Mais toutes ces bonnes intentions sont plombées par le manque de rythme du métrage.

Fright_Night_2_1N'ayons pas peur des mots, ma femme s'est endormie en plein milieu du film. Bon évidemment, elle était fatiguée mais justement le film n'a pas réussi à garder son attention. Pour ma part, c'est mon affection pour Peter Vincent qui m'a empêché de me désintéresser en cours de route. Autre point négatif, le personnage de Charley est aussi moins intéressant à mon goût. Régine le transforme lentement en vampire à son insu pendant le majorité de la durée du métrage. Bref, pas beaucoup de confrontations et lorsque que l'on arrive à l'affrontement inévitable entre les divers protagonistes, on est en plus un peu déçu.

Fright_Night_2L'humour est toujours présent mais fait moins "mouche" bien que ce ne soit pas catastrophique non plus. Une fois de plus, Fright Night Part 2 pâtit toujours de la comparaison avec son aîné. Reste notre tueur de vampires Peter Vincent mais qui malheureusement n'arrivera pas non plus à faire prendre la mayonnaise pour un résultat juste moyen au final. C'est vraiment dommage car il manque juste du rythme à tout ça et un petit peu plus de folie. Le loup-garou déjanté et le comparse vampire de Régine avec ses faux airs de Michael Jackson (vais me faire lyncher par ma fille là) n'auront pas suffit.

10 janvier 2011

Waxwork

Waxwork affiche

Réalisation : Anthony Hickox
Pays : Etats-Unis
Année : 1995
Durée : 95 minutes
Imdb : tt0096426

Un groupe d'adolescents est invité pour une soirée privée dans un étrange Musée de cire consacré aux mythes horrifiques. Ils ignorent que derrière chacune des expositions est un portail vers un monde parallèle où rôde la créature... (Affiche cinéma visualisable en cliquant sur le logo).

WaxworkEncore un film qui m'avait laissé un bon souvenir. Datant de 1988, ce film de Anthony Hickox n'est jamais paru en dvd chez nous (au passage, il existe en zone 1) et je n'ai plus eu la possibilité de le revoir depuis. Bon évidemment, si j'en parle aujourd'hui c'est que je viens juste de le revisionner après toutes ces années. Et une fois n'est pas coutume, contrairement à Dolls, mon avis est assez mitigé. Ben oui, on ne peut pas gagner à tous les coups. Ah la mémoire...

Waxwork_5L'idée de base de Waxwork est en elle-même très bonne. En effet, elle permet de faire une série de sketchs rendant hommage aux figures emblématiques que proposait la Hammer en son temps. Vampire, loup-garou, momie, zombie et même le Marquis de Sade. De plus, ces sketchs s'insèrent parfaitement dans la trame principale. Alors d'où vient le problème que je laisse sous-entendre un peu plus haut ? Surtout qu'en plus, on sent que le réalisateur aime ce qu'il traite et on ne peut pas parler de trahison.

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Derrière toutes ces qualités évidentes, se cache malheureusement certaines choses impossibles à passer outre Waxwork est une série B ce qui implique un budget limité. Et malgré les efforts louables pour essayer de dissimuler cet état de fait, il y a des passages qui en souffrent énormément étant donné l'ambition de base. Par exemple, le loup-garou est assez limite pour ne pas dire autre chose et l'incendie final lui fait carrément pitié (et c'est peu dire !!!). Alors oui, c'est assez vache de juger un film sur ses effets spéciaux car ce n'est pas tout. Mais là, c'est que dans le même film on passe du très bon au plus que médiocre et donc difficile de ne pas en parler.

Waxwork_9Autre point négatif et qui à mes yeux est plus préjudiciable : le mix humour/horreur qui est loin d'égaler celui d'un Fright Night par exemple. Après évidemment, tout est question de goût. Mais pour ma part, j'avoue que le plaisir de mater un hommage à La Nuit des Morts-Vivants très bien fait puis un peu plus tard voir Patrick Mcnee, se lancer à l'attaque des monstres du Musée revenus à la vie, dans sa chaise roulante transformée en tank avec des ailerons à la F-Zero (jeu culte Nintendo), ça la fout un peu mal. Cliquez ici, vous m'en direz des nouvelles. De l'humour je veux bien mais quand on sombre dans un tel ridicule, ça gâche un peu la fête. De l'hommage respectueux à la fête du slip No Limit dans le même métrage, faut pas être trop regardant. Et j'oubliais, le Marquis de Sade sans voir une seule fille topless, c'est un comble non ?

Donc voilà, mi-figue mi-raisin est mon avis actuel sur ce film. Le très bon côtoie le moyen ainsi que le médiocre. Mais justement, c'est ce très bon qui au final permet à Waxwork de garder malgré tout une petite place dans mon coeur. Maintenant, il me faudra dès que possible regarder à nouveau Waxwork 2 (du même réalisateur) afin de vérifier si ces griefs s'appliquent encore. Wait & see...

9 janvier 2011

Prêt pour le Jugement Dernier ?

End of the Line affiche

Réalisation : Maurice Devereaux
Pays : Canada
Année : 2007
Durée : 95 minutes
Imdb : tt0494224

Karen, une jeune psychiatre, réussit à attraper le dernier métro juste avant l'interruption du trafic. Soudain, la rame s'arrête au milieu d'un tunnel, et le cauchemar commence... Plusieurs passagers reçoivent un mystérieux signal et se mettent à assassiner les autres voyageurs. Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? A quelle mystérieuse organisation appartiennent-ils ?
Karen et un petit groupe de survivants s'enfuient à travers les souterrains du métro, poursuivis par les tueurs... (Affiche cinéma visualisable en cliquant sur le logo).

End_of_the_Line_9Que les choses soient claires : je ne connaissais absolument pas du tout l'existence de ce film d'un certain Maurice Devereaux datant de 2007. Et quand je dis pas du tout c'est... vraiment pas du tout. Alors que fait-il ici ? C'est sur ma page facebook que l'on m'a conseillé de regarder ce métrage canadien. Et il semblerait de surcroît que celui-ci fasse sursauter grave des personnes à qui cela n'est plus arriver depuis longtemps (coucou Ju).

End_of_the_Line_5Alors évidemment, dans mon professionnalisme de découvreur de films sortant des sentiers battus (si c'est pas pompeux ça), il me fallait sauter le pas et ce le plus vite possible ! Et c'est chose faite depuis hier soir. Courageux mais pas téméraire je me suis fait accompagner de ma femme pour ce visionnage qui semblait tant promettre au premier abord. Bon alors me dites vous ? Première bonne nouvelle, moi et ma femme sommes toujours vivants, c'est déjà ça.

End_of_the_Line

Bon allez, juste un petit bisou quoi

Maintenant une chose est sûre, si à l'avenir j'ai besoin de me débarrasser de quelqu'un je sais comment m'y prendre à condition que celui-ci soit cardiaque. Si de votre côté vous voulez économiser un divorce avec un conjoint ou une conjointe ayant des problèmes au coeur, mettez le film sur votre home cinéma et hop, en deux minutes chrono (si si, seulement deux minutes bordel !) vous voilà débarrassé de tracasseries administratives. bon, c'est de l'humour hein, faite pas les cons.

End_of_the_Line_6Quoi que je puisse dire par la suite sur ce film, une chose est certaine : la scène d'ouverture est... comment dire pour bien faire comprendre... Bon OK, ma femme s'est retrouvée au plafond et moi j'ai quitté mon slip. Oui oui, j'extrapole un peu léger mais quand même. C'est juste pour faire comprendre que niveau films d'horreur on n'est pas de la bleusaille et on s'est fait "baiser" comme pas deux. Au moins, on en a bien rigolé juste derrière et surtout on a bien fait d'avoir monté les gosses juste avant sinon on avait trois décès sur les bras.

End_of_the_Line_3Pfiou... trop fou cette scène. Heureusement par la suite ça a été mieux et on a résisté par exemple au classique abruti qui surprend l'héroïne en ouvrant simplement une porte. C'était l'homme de ménage mais malgré tout, on avait qu'une seule envie c'était de lui claquer son balai profondément dans son rectum pour avoir presque réussi à nous donner une coulée marron in the futal. Enfin bref, je pense que vous avez compris que l'ami Maurice (le réalisateur) a réussi son coup pour ce qui est de surprendre les spectateurs. Le chacal.

Maintenant passons sur l'histoire en elle-même et la qualité globale. L'ami Maurice (toujours lui) doit quand même flipper grave sur le fanatisme religieux et a envie de partager ses craintes avec nous via son métrage. Le film se passe dans sa majorité sous terre (le métro quoi) et ça donne un cachet oppressant non négligeable. Des maboules dans un milieu fermé, évidemment ça donne la flippe. Mais il y a quelques points faibles que je ne peux pas omettre.

End_of_the_Line_8Ce film est une série B et on sent malgré tout que le propos est quand même limité à cause du budget. En clair, niveau image on a l'impression par moments d'être devant un téléfilm. Mais heureusement, la qualité des effets spéciaux et des effets chocs arrive à ce que ce ne soit pas trop préjudiciable. Par contre, on ne peut pas dire que tous les acteurs soient excellents, loin de là. Ca surjoue léger quand même. Et surtout, cette sensation n'est pas atténué par un doublage français assez... limite pour être poli. Quand j'en aurai la possibilité, je me le rematerai en VOST pour voir si cette impression est juste.

End_of_the_Line_10Mais le gros problème pour moi, c'est la crédibilité. En effet, cette secte de taré qui se limiterait simplement à cette rame de métro OK. Mais qu'en même temps ils arrivent à attaquer partout et réussissent à court-circuiter les deux médias principaux, radio et télévision, moi je n'arrive pas à y croire. Alors évidemment cela permet de coller plus au côté jugement dernier/apocalypse débité non-stop par ces extrémistes religieux qui pensent sauver les âmes de ceux qui ne pensent pas comme eux en les tuant purement et simplement pour les sauver des démons après en avoir reçu le message (et même ceux parmi eux qui se dégonflent !). Mais je le répète, moi je n'arrive pas à y croire dès que l'on comprend que c'est partout pareil.

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Pour ces gens, repeindre le métro est une vocation

Mais là où c'est quand même bien barré de chez barré, c'est que le réalisateur qui est quand même sacrément masochiste sur ce coup leur donne raison à la fin du métrage ! Au moins, on ne peut pas dire qu'il n'a pas été au bout du délire et c'est peu dire ! Avec tout ça, je ne peux que quand même vous conseiller de regarder ce film malgré des faiblesses plus qu'évidentes mais rien que pour avoir le plaisir de savoir que beaucoup parmi vous laisseront une jolie trace marron dans leur slip, caleçon, boxer, string, tanga... (rayez les mentions inutiles).

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