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The Dead... Still Alive !!!
1 juillet 2012

Gné craqué !

Prometheus couverture

Ridley Scott, le cinéaste visionnaire, revient au genre qu’il a contribué à définir, en créant un récit de science-fiction original se déroulant dans les recoins les plus dangereux de l’univers. Le film emmène un groupe de scientifiques et d’explorateurs dans un voyage palpitant qui permettra de tester leurs limites physiques et mentales, et les fera échouer sur un monde lointain, où ils découvriront les réponses à nos questions les plus profondes et au mystère ultime de la vie (Couverture du livre visualisable en cliquant sur le logo).

Prometheus 182

SOMMAIRE
--------

Préface de Ridley Scott
"Un retour à la science-fiction" Ridley Scott sur Prometheus
"Le Design de Prometheus" par le directeur artistique Arthur Max
L'Aube des temps
Le Prometheus
Le cannot de sauvetage
La planète
Faire attérir le Prometheus
Design des costumes
La soute du cargo
Le Rover
Les ATV
La Pyramide
Weyland Industries
L'Ampoule
Hammerpede
Fifield
Les Ingénieurs
Le Juggernaut
L'Orrery
Le poste de pilotage et le siège
trilobite
La séquence du crash
Le canot de sauvetage accidenté
Le Diacre

Chaque photo est un ravissementBon ben voilà, difficile d'être on ne peut plus clair dans le choix d'un titre. Je rentre dans la boutique demander pourquoi mon bouquin commandé depuis le 6 juin n'est toujours pas arrivé (Diablo 3 - Le Livre de Cain pour les plus curieux qui est totalement épuise et en cours de réimpression) et en me retournant pour partir que vois-je ? Le livre sur le film qui m'a tant plu : Prometheus ! Je le prends entre mes mains toutes fébriles, je l'ouvre et... la claque ! Des images aussi magnifiques que l'esthétique du film. Hop j'achète, pas moyen de le reposer malgré les 35 euros réclamés.

Prometheus_p116

Alors une fois à la maison et lu jusqu'à la dernière page (192 en tout) que penser au final de ce livre Prometheus - L'univers du film ? Ben indispensable pour le fan du film. Je le répète mais c'est impossible de passer outre, les photos sont MA-GNI-FI-QUES ! C'est à en pleurer tellement c'est beau et ça permet de se replonger dans l'univers du dernier Ridley Scott en attendant le futur blu-ray comme le messie. En tout cas pour moi c'est le cas.

Elizabeth Shaw (Noomi Rapace) que l'on espère revoir dans un Prometheus 2 !Inutile par contre d'attendre des révélations incroyables, vous n'en trouverez pas. Mais tout l'univers du film y passe (véhicules, décors, costumes...) et on peut enfin mettre un nom sur les créatures du film qui n'en possédaient pas. Evidemment je ne parle pas des Ingénieurs, mais plutôt de celle qui ressemble à un cobra par exemple : Hammerpede (mariage des mots centipede et hammer shark) ou encore la créature que va s'extraire Elizabeth Shaw (Noomi Rapace) : un Trilobite. Et comment ne pas terminer par le nom de ce que l'on considère comme le premier alien : Deacon, Diacre en vf. Non vraiment, ce livre au format 254x279 est un "must-have" chaque page étant un orgasme pour la rétine (putain comment je m'emballe là mine de rien). Bref avec le H.S de L'Écran Fantastique consacré au film qui a déjà eu aussi son petit billet (voir ici), et avec ce magnifique livre de Mark Salisbury vous aurez la totale sur Prometheus. Dernière petite chose qui a son importance, le fait que l'action ne se passe pas sur LV-426 est assumé, Prometheus est autonome et n'est pas une préquelle d'Alien mais il "partage l'ADN" d'Alien, ce qui n'est pas tout à fait la même chose. Ah oui si ça peut vous être utile, le code ISBN : 978-235 574-106-7.

"Je me suis tellement régalé sur Prometheus, revenir dans le monde de la science-fiction était si agréable, que je commence à réfléchir à ce que je pourrais bien faire sur un Prometheus 2..."

Ridley Scott

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3 janvier 2015

Blood Beach version dvd

Blood Beach logo

Bon... ben voilà certainement le dernier film uploadé sur le blog The Dead... Still Alive !!! Pourquoi ? Tout simplement lorsque je vois le nombre de téléchargements par rapport aux commentaires et même pas un petit merci. Alors pour ce qui est de parler du film... vais finir par tout garder pour moi. Bref c'est vraiment dépité que je poste ce Blood Beach dont j'ai déjà parlé précédemment sur le blog (lobby cards & version uncut). Vu pour ma part au cinéma lors de sa sortie ! Putain ça ne me rajeunit pas ça... Le film provient du dvd allemand auquel j'ai ajouté une piste française comment dire... c'est pas le top niveau qualité mais ça permet de comprendre pour les allergiques à l'anglais car les sous-titres pour ce métrage n'existent pas à ce jour. Et surtout, je n'ai malheureusement pas trouvé mieux. Si quelqu'un possède encore la VHS et peut faire un rip sonore de meilleure facture, qu'il n'hésite pas à le signaler ! Allez zou, bon film !

Film VF avec aussi sa VO, version 4/3 (1.85:1 au cinéma).

Partie 1 : ici

Partie 2 : ici

Partie 3 : ici

Partie 4 : ici

Partie 5 : ici

Partie 6 : ici

MAJ : lien vers la piste audio (de meilleure qualité) provenant de la VHS de billwickid ici.

6 août 2011

Demons, mes chutes...

A chaque article, il y a toujours des images prises par mes soins et non utilisées au final. Il faut faire des choix et parfois c'est un crève coeur. Alors autant en faire profiter par le biais de cette nouvelle catégorie : mes chutes au montage. Chaque image peut être agrandie par un clic de souris.

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Pour aller directement sur l'article c'est ici.

31 août 2011

Vous n'avez rien contre les femmes ?

Tenebre affiche

Réalisation : Dario Argento
Pays : Italie
Année : 1982
Durée : 101 minutes
Imdb : tt0084777

Peter Neal (Anthony Franciosa), un écrivain américain, arrive à Rome pour la promotion de son dernier livre "Tenebrae", entouré par Bulmer (John Saxon), son agent, et Anne (Daria Nicolodi), sa fidèle assistante. Quelque jours auparavant, une jeune femme a été assassinée et le meurtrier lui a rempli la bouche avec des pages de son livre. L'inspecteur Germani (Giuliano Gemma), qui conduit l'enquête, est convaincu que Neal détient - sans le savoir ? - la solution de l'énigme. (Affiche visualisable en cliquant sur le logo).

Tenebre

L'idée de Ténèbres est liée à un incident survenu alors que le réalisateur se trouvait à Los Angeles, juste après le tournage d'Inferno (tourné en partie à New York), où il avait commencé à travailler à un nouveau projet produit par la MGM. Un jour, un inconnu lui téléphona, affirmant être devenu l'un de ses admirateurs après avoir vu Suspiria, et désirant le rencontrer ; mais il lui demanda également, de façon étrange, s'il avait ressenti autant de plaisir en le réalisant que lui en le voyant, si bien que le réalisateur demeura sur ses gardes. Par la suite, l'inconnu rappela fréquemment, tout d'abord pendant la journée mais ensuite également la nuit.*

Tenebre 2Lorsqu'Argento lui demanda de quel droit il le dérangeait ainsi, l'inconnu répondit : "De quel droit entres-tu dans la conscience des gens ? De quel droit entres-tu dans mes songes ? Ne penses-tu pas que tu pourrais payer pour cela ?". Après qu'Argento eut fait bloquer le téléphone, l'inconnu commença à envoyer des lettres. Le cinéaste se transféra alors à Santa Monica, mais ne se trouvant plus tranquille, il préféra rentrer en Italie. Ces faits l'inspirèrent en partie pour son nouveau projet : "J'ai voulu raconter l'histoire d'une personne qui avait tourmenté les pensées d'une autre". D'où l'écrivain de romans policiers Peter Neal qui, par son nouveau livre, déclenche la folie meurtrière d'un (passage enlevé par mes soins car gros spoiler) puritain qui a décidé d'éliminer ce qu'il qualifie de "perversité" (jeune fille kleptomane, lesbiennes, prostituées...)*.

Tenebre 3Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a une manière assez originale d’exorciser ses peurs/angoisses notre cinéaste italien. Après ses deux derniers films fantastiques, Dario Argento revient à un genre qu’il connaît fort bien (sans déconner ?) : le giallo. Exit le surnaturel et retour aux sources ? En tout cas, Suspiria et Inferno s’étaient terminés dans les flammes et Ténèbres commence avec celles-ci justement, et une voix-off qui est celle de Dario Argento dans la version italienne lisant un passage du livre «Tenebrae» avant que celui-ci ne termine dans la cheminée.

Tenebre 6

Comme Irene Miracle sur Inferno : "Mort aux soutiens-gorge !"

Ténèbres… ce qui choque la première fois après en avoir terminé la vision, c’est justement son titre. Ténèbres… un film qui porte fort mal son nom au niveau esthétique. Vous avez des ami(e)s qui passent leur temps à se plaindre que les films d’horreur c’est nul ou chiant parce que ça se passe toujours dans le noir ? Emmenez-les voir ce giallo datant de 1982 (avril 1983 pour la France) et ils seront amenés à revoir leur copie. Car oui, Ténèbres est un film lumineux et c’est le blanc qui domine, c'est froid, nous sommes à des années lumières de la photographie de Suspiria et Inferno.

Tenebre 12Même les scènes dites nocturnes sont lumineuses et les meurtres, qu'ils soient de jour ou de nuit apparaissent en pleine lumière. Non, si on veut chercher la signification du titre, c’est ailleurs qu'il faut chercher. «J’ai choisi ce titre en songeant aux ombres intérieures que nous avons dans l’esprit, qui se manifestent en nous depuis le jour de notre venue au monde, et que nous rendons palpables en les représentant par des monstres, qui ont en eux le démon de la violence, du crime et du mensonge» Dario Argento. Ténèbres renvoie à la noirceur intérieure, celle qui sommeille en chacun de nous et peut se réveiller à tout moment.

Tenebre 20Et quand elle se réveille, ça fait mal, très mal même. Avec ce film, il semble bien que Dario Argento cherchait à faire le giallo ultime, celui qui allait marquer et lui permettre de pouvoir passer à autre chose derrière. C’est d’ailleurs ce qu'il fera avant d’y revenir (on ne se refait pas). Je sais que certains reprochent au cinéaste italien un certain manque d’érotisme dans ses précédents gialli. Avec Ténèbres ils seront servis, grâce par exemple au couple de lesbiennes formé par les jolies Tilde (Mirella D'Angelo) et la plantureuse Marion (Mirella Banti). Oui je sais, ça fait beaucoup de Mirella au mètre carré cette histoire.

Tenebre 8

Marion (Mirella Banti) pulpeuse à souhait

A cela, il faut aussi ajouter les flashbacks récurrents (une récurrence faisant penser à Quatre Mouches de Velours Gris) qui ont un côté onirique et qui mettent en scène une femme et plusieurs hommes dont l’assassin. Cette femme qui n’hésite pas à dévoiler ses charmes n’est autre… qu’un homme ! Evidemment, si vous avez fantasmé dessus, ça doit être un choc de ne pas l’avoir capté. Eva Robins/Roberto Coatti, la femme de la plage est un transsexuel. Ténèbres passe son temps à jouer sur les ambiguïtés et ce avec plusieurs de ses protagonistes. Lesbienne voulant coucher lorsqu’elle en a envie avec des hommes, homosexualité refoulée chez certains hommes…

Tenebre 10Et à cette dose d’érotisme plus qu’affirmée, il faut ajouter la violence car il ne faut pas l’oublier, Ténèbres c’est aussi des meurtres très graphiques et d’une certaine brutalité, surtout sur la fin (mais il y a une raison à cela que je ne peux pas dévoiler et vous laisse découvrir si vous n’avez toujours pas eu la chance de voir ce film). Ce n’est pas pour rien si ce métrage a été censuré un petit peu partout. Aux USA il ne sort que tardivement sous le titre Unsane mais expurgé des scènes chocs et de certains dialogues rendant le film limite incompréhensible. En Angleterre, la fameuse scène du bras coupé à la hache mettant en scène Jane (Veronica Lario) a été presque intégralement coupée et le film a été par la suite complètement interdit pendant plusieurs années.

Tenebre 11Il faut savoir aussi qu’en Italie, lorsque Silvio Berlusconi a épousé Veronica Lario, il a fait couper pour la télévision toutes les scènes où sa femme apparaît et bien évidemment celle la plus sanglante, la toujours fameuse scène de la hache. De nos jours, le film est heureusement visible dans son intégralité (il l’était aussi à la grande époque de la VHS dans nos vidéoclubs). Mais au fait, que serait un film sans une bande son de qualité ? Pour son giallo si dérangeant, Dario Argento a fait appel à de vieilles connaissances…

Tenebre 5

Eva Robins ou Roberto Coatti ?

Je sais bien que partout il est dit que la musique pour Ténèbres émane du groupe Goblin que les aficionados de Dario Argento connaissent bien. Mais en fait, il faut savoir qu’à cette époque le groupe n’existait plus et leur dernier travail pour une bande originale était sur… Dawn of the Dead (Zombie) de George Romero ! Dario a demandé à trois membres du défunt groupe de travailler sur son film et ils ont répondu présent. Les trois sont Claudio Simonetti, Fabio Pignatelli et Massimo Morante. Au fait, aviez-vous remarqué que dans deux scènes de Ténèbres (celle du magasin où Elsa Manni vole un livre et celle de Marion et Tilde au café) il y a en fond sonore deux musiques du film Dawn of the Dead ?

Tenebre 16Quel plaisir de retrouver Ania Pieroni ici dans le rôle d'Elsa Manni (Mater Lachrimarum d’Inferno quand même) et aussi… John Saxon ! Et derrière la caméra on retrouve en tant que premier assistant-réalisateur Lamberto Bava et en tant que second assistant-réalisateur Michele Soavi. Impossible aussi d'omettre la séquence filmée à la Louma (caméra récente à l'époque fixée à un gigantesque bras métallique) et qui dure deux minutes trente nous montrant la maison des deux lesbiennes sous toutes les coutures et ce sans coupes  ! Culte ou chiant, à vous de trancher car cette scène divise pas mal les spectateurs au final ! Pour ma part, quoi que l'on en dise, ce plan est indissociable du film !

Tenebre 18Donc voilà, je ne peux que vivement conseiller la vision de ce Ténèbres si jusqu’au-boutiste même si un petit point m’a chagriné. Oh, pas grand chose en fait. Mais j’avoue qu’à la toute fin du film, les cris de Daria Nicolodi (que j’adore hein !) m’ont tapé sur le système et cela donnait l’impression d’une émotion surjouée au possible. Et comme c'est la fin et que l'on reste sur cette dernière impression, c'est un peu embêtant. A propos de Daria Nicolodi justement, sur la version anglaise ce n'est pas sa voix mais celle de Theresa Russell. Mais bon, tout cela ne remet nullement en question la qualité globale du métrage où une surprise de taille au sujet du tueur vous attend, mais chuuuuut…

tenebre animation

*Ces 2 paragraphes sont extraits du livre Dario Argento : Toutes les facettes de la créativité du "Maître de l'horreur" de Vivien Villani.

Plus d'images du film, c'est ici.

 

23 février 2011

Un faux pas pourrait être votre dernier

Resurrection County affiche

Réalisation : Matt Zettell
Pays : États-Unis
Année : 2008
Durée : 95 minutes
Imdb : tt1297943

Quatre touristes débarquent dans la petite ville d'Enoch. Ils vont alors se rendre compte que l'hospitalité du sud peut prendre des aspects franchement surprenants... et vraiment désagréables ! (Affiche cinéma visualisable en cliquant sur le logo).

Resurrection_CountySalut à toi touriste, bienvenue à Resurrection County avec ses coins si boisés, si attirant pour l'envahisseur que tu es. Alors vas-y, amuse-toi, profite de notre joli petit coin de paradis mais pense quand même à ne pas trop déconner. On ne te demande qu'une seule et unique chose, ne pas s'éloigner des sentiers. Je sais que c'est beaucoup te demander touriste, que tu n'en a rien à foutre et que pour toi ce cadre idylique t'appartient autant qu'à nous jusqu'à ce qu'il te semble temps de partir. Mais justement touriste de mon cul, tu vas voir qui est le maître ici vue que tu ne comprends rien à ce qui est pourtant simple. Tu refuses d'écouter, alors on te jure que tu va déguster et ne plus jamais nous chier dans les bottes.

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Carrie Self (à droite), téléphone moi !

Voici un petit résumé maison pour faire comprendre un minimum ce qui attend le spectateur dans ce survival très sympathique qui arrive à se démarquer du lot. Mais attention, sympathique ne veut certainement pas dire tout public, loin de là ! Resurrection County n'est pas un film gentillet pour donner des tous petits frissons à la pétasse pipelette insupportable qui pense que le cinéma horrifique a commencé et pris fin avec Scream par exemple (comment je schématise grave). Non, à ce niveau Resurrection County réserve son petit lot de surprises.

Resurrection_County_15J'ai découvert l'existence de ce film complètement par hasard en parcourant le blog de eelsoliver. L'histoire ne m'a pas laissée indifférent et j'ai pensé que ce métrage était plus que susceptible de me faire passer un bon moment. Je n'ai pas été déçu et je compte bien évidemment vous expliquer pourquoi. Nos quatre touristes comptent faire du quad et avant d'arriver à destination s'arrêtent à une station service où ils feront la connaissance d'un certain Cody (Jason T. Davis). Impossible de ne pas penser à un certain Massacre à la Tronçonneuse avec cette scène de la station service et ce personnage que l'on s'attend (avec raison) à revoir plus tard. Mais la suite des évènements ainsi que la véritable nature de la menace fera plutôt penser à un autre film bien plus récent que le chef d'oeuvre de Tobe Hooper, un certain Eden Lake.

Resurrection_County_10

En bien fâcheuse posture...

Oui, ici on ne va pas être confronté à des "monstres" liés à la consanguinité et difformes comme le film de Hooper ou encore un certain Wrong Turn (Détour Mortel). Ici nous allons être face à une sorte de communauté refermée sur elle même, qui est régit par ses propres lois et qui possède une sorte de sage à qui tout le monde semble obéir : Parson (Robert Miano). Et même le shérif du coin n'a pas intérêt de trop se mêler des "affaires", le précédent ayant disparu mystérieusement sans laisser de traces.

Resurrection_County_13Ce qui est intéressant, c'est que tout cet enfer qui va se dérouler sous nos yeux tient à très peu de choses et tout aurait pu être évité si de malheureux concours de circonstances n'avaient pas décidés de s'imbriquer les uns après les autres. Le fait de partir en quad en duo pour se calmer les nerfs, se pommer comme des cons et ne pas prendre en compte le panneau Keep Out assez explicite... Puis enfin l'élément perturbateur nommé Billy complètement bourré et incontrôlable qui débarque avant que Sam (Dayton Knoll) et Tommy (Adam Huss) n'aient eu le temps de décamper. De là, tout va dégénérer et atteindre le point de non retour.

Resurrection_County_4Deux gars pris en chasse (Sam et Tommy) par un certain Stag (Rus blackwell) qui va rameuter très vite d'autres gars et deux filles Lucy (Kathryn Michelle) et Katheryn (Cassie Self) laissées seules sur le camps... le film va entrer dans un survival très bien fichu et malgré le fait que j'ai pour ma part très vite compris comment tout cela allait se terminer, on va assister à pas mal de faits qui auront la bonne idée de surprendre. Sans trop dévoiler, j'avoue ne pas avoir pensé une seule seconde que Stag allait être capable de faire ce qu'il a fait à la magnifique Cassie Self.

Resurrection_County_12Pas de héros dans ce film et du coup, l'ordre de l'hécatombe est imprévisible. J'avoue même à un moment avoir eu une petite peur heureusement infondée. Oui, comme je l'ai dit précédemment, ce film ne distille pas de gentils petits frissons pour petite idiote délurée. Alors pendant un instant, avec la tournure des évènements, j'ai même eu peur que le film ne devienne un torture porn. Heureusement, ce ne fut pas le cas et ça ne sombre pas dans cette direction. Ce qui ne veut pas dire que le tout est soft, loin de là vous êtes prévenu !

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Un film éprouvant, personnes sensibles s'abstenir

Je vous invite donc à mater ce film si vous êtes client, je pense que vous ne le regretterez pas. C'est tendu, psychologiquement bien dérangeant car ces rednecks en tiennent une bonne couche. Si vous avez apprécié Eden Lake, je pense que ce Resurrection County ne vous laissera pas du tout indifférent. Une très bonne surprise.

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1 mars 2011

Ne touchez pas à la viande

The Midnight Meath Train affiche

Réalisation : Ryûhei Kitamura
Pays : États-Unis
Année : 2008
Durée : 98 minutes / 103 minutes (Director's Cut)
Imdb : tt0805570

Leon Kaufman (Bradley Cooper) a révélé son talent de photographe à travers des clichés hautement provocants. Décidé à créer l'événement pour sa prochaine exposition, il est prêt à aller encore plus loin dans l'exploration des aspects les plus sombres de l'humanité. Lancé dans une quête obsessionnelle des pires aspects de l'homme, Leon s'intéresse à un tueur en série, Mahogany (Vinnie Jones), qui traque les banlieusards prenant les derniers métros pour rentrer chez eux, avant de les tuer avec une sauvagerie inimaginable. La fascination de Leon pour Mahogany va le conduire de plus en plus loin dans les méandres du métro, au coeur même du mal. Sans le vouloir, il va entraîner Maya (Leslie Bibb), sa petite amie, avec lui. Chaque ticket est peut-être un aller simple vers la mort... (Affiche visualisable en cliquant sur le logo).

photo_The_Midnight_Meat_Train_2007_3Bon ben... suite aux commentaires dithyrambiques à propos de The Midnight Meat Train sur l'article consacré au film End of the Line, il me fallait sauter le pas et remplir ce vide au niveau de ma culture cinématographique. Que voulez-vous, on ne peut pas avoir tout vu même si j'avoue que ce n'est pourtant pas faute de mater des films dès que cela m'est possible. Enfin bref, figurez-vous qu'en me baladant dans le magasin U (c'te pub gratos), je tombe nez-à-nez avec le dvd neuf à... 4 euros ! Que demande le peuple ? Ben de le mater bien évidemment.

The_Midnight_Meat_Train

Méfiez-vous de l'eau qui dort...

Alors maintenant, je pense qu'il est temps pour moi de me faire pleins d'ami(e)s. Je dois être franc ou sympa ? Choisir la facilité et aller dans le sens du courant des commentaires positifs ? On va arrêter le suspense, c'est pas mon genre de faire l'hypocrite pour faire plaisir alors je vais vous donner mon avis sur ce métrage et ce sans fioritures.

The_Midnight_Meat_Train_4J'ai été déçu par le film. Houlà ! Arrêtez vos conneries et rangez-moi ces saloperies de fourches ! Laissez-moi au moins finir avant de me courir après et montrer que vous êtes des petits Mahogany en puissance ! Déçu ne veut pas dire que le film est mauvais, loin de là. Mais disons que pour une fois, j'ai pensé la même chose que ma femme (on l'a maté à deux) lors du générique de fin. Juste par un simple regard, j'ai très vite deviné que nous étions sur la même longueur d'onde.

The_Midnight_Meat_Train_3Oui, le film est intéressant tout du long. On passe son temps à se poser moult questions sur le parce que du pourquoi du comment (ouf !). Et niveau scènes sanglantes, on est gâté car il faut reconnaître que l'ami Mahogany ne rigole pas avec son marteau qui explose grave tout ce qu'il rencontre. Et comme ce marteau passe son temps à rencontrer la tête des derniers voyageurs... On en a plus que pour son argent (pour 4 euros, faut pas déconner !) et c'est vraiment bien fait. Comme d'habitudes, âmes sensibles s'abstenir...

The_Midnight_Meat_Train_10

Une victime de plus au compteur

Alors qu'est-ce qui ne va pas nom d'un chien ? "Tu vas parler avant qu'on t'enfile sur nos fourches bordel !?". Vu sous cet angle, comment ne pas passer à table ? Ben c'est la fin... Oui c'est simplement ça, cette fin qui à mes yeux n'est pas "crédible" pour deux sous. Puis il y a ces questions en suspend sans réponses. Mais à quoi c'est dû ce genre de pustules que Mahogany s'enlève de son torse (top dégueux) et conserve dans des bocaux ? On ne le saura jamais, dommage. Maintenant si vous n'avez pas encore vu le film, ne lisez pas le prochain paragraphe, spoiler ! Vous êtes prévenus.

The_Midnight_Meat_Train_2Début du spoiler. Le plus agaçant dans tout ça, c'est le côté limite absurde des "complices" pour alimenter cet... Underworld de créatures avides de chairs fraîches. Lorsque l'on apprend que le conducteur de la rame est au courant, c'est limite. Mais bon, faut bien qu'il détourne la ligne pour arriver à destination et livrer "la viande" aux créatures. Mais à chaque fois ne pas s'arrêter au dernier arrêt prévu, ça devrait quand même interpeller quelqu'un non ? Ben peut-être qu'en fait que oui mais vu que la flic qui semble chargée de l'affaire des disparitions est aussi complice... Sérieux, le coup des complices et des "monstres" attendant la bouffe, c'est pour moi les trucs qui m'ont déconnecté de l'histoire. Alors pourquoi ces créatures ? D'où viennent-elles et encore plus, comment ont-elles la chance d'avoir des complices ? A vous d'imaginer l'inexplicable, au moins les scénaristes ont eu ça en moins à se faire chier. Fin du spoiler.

The_Midnight_Meat_Train_7

Quel gâchis !

Donc voilà, un film intéressant avec des scènes chocs bien gratinées mais une histoire qui prend un sérieux coup dans l'aile avec cette fin particulière et pas mal de questions restées en plan. De toute façon, quoi qu'il arrive, vous passerez un bon moment devant ce film avec ce personnage de Mahogany énigmatique au possible.

5 mars 2011

Seriez-vous le Roi Arthur ?

Fantom Kiler dvd

Réalisation : Roman Nowicki
Pays : Pologne
Année : 1998
Durée : 90 minutes
Imdb : tt0302551

Un mystérieux tueur psychopathe vêtu et ganté de noir sème la terreur au sein d'une paisible ville de l'Europe de l'Est. Ce dangereux maniaque choisit ses victimes parmi les jeunes femmes les plus belles et les plus sexy de la région qu'il tue après avoir amplement abusé de leurs charmes. Qui se dissimule derrière le masque fantomatique du tueur fou ? (Jaquette dvd visualisable en cliquant sur le logo).

Fantom_Kiler_5Allez hop, au diable les varices comme on dit ! Après l'épisode Piranha 3D et le côté plaisir coupable, il me fallait entériner le truc et trouver mon plaisir coupable ultime. Bon c'est vrai, y en a quelques uns quand même... mais dans le lot, il me fallait trouver la grosse artillerie et pas le petit pétard mouillé à deux balles. Alors voilà, après réflexion j'ai sélectionné la saga de Roman Nowicki, celle des Fantom Kiler. Parce que le bougre n'a pas lâché l'affaire après un seul film, loin de là !

Fantom_Kiler_6On va être clair tout de suite, l'histoire de base on s'en fout. Tout n'est que prétexte à voir des filles courir à oilpé et poursuivies par un tueur qui a des faux airs niveau vestimentaire avec celui de Six Femmes pour L'assassin de Mario Bava. Et quand je dis prétexte, je suis gentil. Deux ou trois petites branches qui m'embêtent ? J'enlève le haut. Deux fils barbelés à passer ? J'enlève la jupe tiens ! Y a pas à dire, joindre l'utile à l'agréable ça a du bon.

Fantom_Kiler

Meurtre à Silicon Valley

Fantom Kiler se fait briser partout. Pourquoi ? Tout simplement parce que cette saga de Roman Nowicki est... nulle. Les extérieurs en forêt sont tournés en studio dans des décors tout sauf crédibles et les actrices courent et passent éternellement au même endroit. Les acteurs sont mauvais au possible, les effets spéciaux n'en parlont même pas... Mais c'est justement tout le charme de Fantom Kiler ! Incroyable de voir ce film Z et fauché critiqué comme s'il fallait le considérer... comme ce qu'il n'est pas et ne sera jamais !

Fantom_Kiler_13Fantom Kiler c'est la fête du slip à tous les étages bordel ! Bon OK, les vêtements ne restent pas longtemps mais quand même... c'est la grande fête au n'importe nawak et on prend son pied à mater toutes ces filles dévêtues (et toutes siliconées à part une seule) et les idées dingues de meurtres du Fantom Kiler. C'est qu'il a de l'idée dans le délire total ! Après, on regarde le burin d'une toute autre manière. Il est trop barge le Fantom Kiler, et on regarde son inventivité meurtrière sur des filles qui ne demandent qu'à montrer leurs formes avant d'assouvir ses fantasmes criminels.

Fantom_Kiler_22Pas la peine de crier au scandale, même les actrices n'y croient pas une seule seconde. Elles sont aussi habillées que bonne actrices là-dedans. Et tout ceci cumulé c'est ce qui fait le charme de Fantom Kiler mais il semble que les gars qui critiquent ce film ne l'aient pas compris. Alors on aime ou pas, il est évident que soit on rejette en bloc ou soit comme moi on s'éclate comme c'est pas permis. Franchement, comment ne pas exploser de rire par exemple face à la scène... digne de Excalibur ?

Fantom_Kiler_11Faut que j'explique là. C'est quand même LE passage culte du film ! Imaginez la fille fière de la fermeté de son postérieur et qui pour le prouver, demande à son collègue masculin de l'instant (elle est la remplaçante d'un gars absent car convoqué par la police) s'il serait capable d'être le Roi Arthur. Elle se propose d'être le rocher, la cuillière en bois sera l'épée et... après s'être mise la cuillière en bois dans le postérieur elle laisse une minutes au collègue pour essayer de la lui enlever. Va-t-il réussir et être le Roi Arthur ? Quel suspense non ?

Fantom_Kiler_9

Lubrifiant plus cuillière en bois égal... Excalibur !

Oui, il n'y a que Fantom Kiler qui puisse vous proposer ça ! Et je vous passe toutes les excuses aussi nulles les unes que les autres pour que les filles finissent nues en pleine forêt. La scène de dépannage lorsque la voiture du Fantom Kiler est en panne... trop serviable l'auto-stoppeuse du coin. Oui vraiment, Fantom Kiler est le plaisir coupable de chaque instant. Ajoutez à ça les deux ploucs du service nettoyage de la gare qui passent leur temps à imaginer les filles à poil, ce que nous offre le réalisateur, que demande le peuple ?

Fantom_Kiler_17 Fantom_Kiler_18 Fantom_Kiler_20

Et le pire, c'est qu'au niveau des défauts, ce n'est pas fini ! J'oubliais de dire que le film passe son temps à changer de format ! Les sous-titres sont dans la bande noire et d'un coup hop, changement de format et les voilà sur l'image. Trop fort tout comme la synchronisation limbiale complètement à la rue ! Soi-disant tourné en polonais et sous-titré en anglais (sur ma version dvd), c'est n'importe nawak, culte quoi. Si vous voulez des sous-titres français, faudra se tourner vers la VHS dispo chez Uncut Movies tout comme Fantom Kiler 2.

Fantom_Kiler_10Mais restez assis et surtout respirez profondément sans aucun objet dangereux à côté. Allez je le dis... Fantom Kiler 2 en VHS est épuisé ! La vague de suicides que je viens de créer là. Pour ma part pas grave, je possède les 2 premiers épisodes en dvd avec sous-titres anglais. Quand on est fan... De toute façon, cette histoire de langues polonaises ça sent le camouflage et je ne serai pas étonné d'apprendre que ces films ne sont pas polonais. A ce propos, Fantom Kiler Four a été tourné en langue anglaise contrairement aux trois précédents. Oui, vous avez bien lu, il existe à ce jour 4 films. Génial non ?

Fantom_Kiler_7

Mon Dieu, c'est trop horrible !

J'ai classé ce métrage dans une section nommée érotique. Car faut le reconnaître, ce côté est plus appuyé car les meurtres avec un tel budget ne sont pas très sanglants. Mais si cela ne vous suffit pas, il existe une version pornographique de Fantom Kiler et elle se nomme Fantom Seducer et a 2 films au compteur avec toujours Roman Nowicki à la réalisation. C'est paru chez la célèbre boîte suédoise Private. A consommer avec modération hein ! Sur ce, à bientôt d'ici quelques semaines avec... Fantom Kiler 2 évidemment !

4 novembre 2011

Sorority Babes in the Slimeball Bowl-O-Rama, mes chutes...

A chaque article, il y a toujours des images prises par mes soins et non utilisées au final. Il faut faire des choix et parfois c'est un crève coeur. Alors autant en faire profiter par le biais de cette nouvelle catégorie : mes chutes au montage. Chaque image peut être agrandie par un clic de souris.

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28 août 2012

Die Schreckensinsel der Zombies

Zombi 2 logo

Bon alors, Woodoo : Die Schreckensinsel der Zombies ça vous parle à fond non ? Pff... de toute façon je n'ai pas été salaud, j'ai gardé le titre italien en logo et du coup sans avoir le temps de vous creuser la cervelle, vous savez qu'il est question de L'Enfer des Zombies de Lucio Fulci. Si je parle du titre allemand, ce n'est évidemment pas innocent de ma part. Voici donc les lobby cards allemandes scannées par votre serviteur. Des lobby cards über classe quoi.

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La chronique du film est consultable ici.

4 juin 2023

The Evil Dead (Elite Special Edition)

The Evil Dead affiche

ed_elite_dvd_front

Aujourd'hui je partage avec vous un film culte (oui, un de plus). The Evil Dead ! Alors forcément pourquoi partager ce film trouvable partout et ce en plusieurs éditions ? Très simple, ici il est question de la toute première édition du métrage en DVD parue en 1999 chez Elite Entertainment. En effet, après avoir fait la joie des possesseurs de Laserdiscs en 1998, Elite nous a claqué la même édition pour nos platines DVD 1 an plus tard. Inutile de vous dire que cette édition n'est plus à la vente depuis très longtemps. Pour commencer, regardons ensemble en détail les pistes audios disponibles sur ce DVD que vous allez retrouver sur mon fichier mkv (et je précise bien que le mkv final n'a subit aucune compression afin de ne pas altérer le visionnage) ->

Pistes audio du DVD Elite:

– English: Dolby Digital 5.1
– English: Dolby Digital 2.0 Surround Sound

– Commentary by actor Bruce Campbell
– Commentary by Sam Raimi, Robert Tapert

Vous avez remarqué ? Pas de piste française et encore moins de sous-titres ! Alors du coup, je vous ai synchronisé dessus les pistes audios du DVD paru en mars 2002 chez Anchor Bay. Donc en plus des pistes précédemments citées, voici ce que vous aurez comme choix supplémentaires ->

Pistes audios que j'ai rajoutées de l'édition Anchor Bay (Book of the Dead Limited Edtion) :

– English: Dolby Digital 5.1 EX
– English: Dolby Digital 2.0 Surround Sound
– French: Dolby Digital 5.1

Oui, il est bien question ici du premier doublage pour la piste française. Inutile de préciser que j'ai ajouté un fichier srt pour les sous-titres. Alors pourquoi avoir repris les pistes audio anglaises alors qu'il y a déjà les pistes de la version Elite ? Ben tout simplement parce que par exemple, lorsque Scott passe sa tête par la fenêtre lorsqu'il recherche Shelly, le fond sonore des loups a complètement disparu sur les pistes de la version Elite !

Et ce n'est pas fini niveau ajout ! Car cerise sur le gâteau, vous trouverez sur cette version maison, la piste audio originale anglaise mono disponible UNIQUEMENT sur le Laserdisc japonais paru chez Herald Videogram en 1985 ! Et là, je peux vous assurer que les loups vous allez bien les entendre !

dvd_the_evil_dead_the_treasures_collection_hr_laserdisc_front_lbx

Surprise à la fin de l'article !

Alors au final, pourquoi ai-je porté mon choix sur cette édition Elite ? Tout simplement parce que selon pas mal de personnes, la version Elite serait la meilleure en terme de qualité d'image parue sur support DVD. Alors oui, il y a un zoom rajouté lorsque Cheryl se retourne et oui, il manque l'éclair frappant un arbre juste après la remontée de Scott et Ash de la cave (choix de Samuel Raimi en personne !) mais... comme le montre les images ci-dessous, la colorimétrie particulière de cette version (tout comme celle encore différente du Laserdisc japonais) ne sera JAMAIS reprise sur toutes les éditions ultérieures. Petit aperçu en images :

Evil Dead Pictures

Cliquez-moi !

Foncez avant que les liens soient morts et bon film ! 

Partie 1 : ici

Partie 2 : ici

Partie 3 : ici

Partie 4 : ici

Partie 5 : ici

Partie 6 : ici

Lien regroupant les 6 fichiers : ici

Nouvel ajout, le laserdisc japonais ! 1 seul et unique lien : ici.

27 novembre 2011

Delirium, mes chutes...

A chaque article, il y a toujours des images prises par mes soins et non utilisées au final. Il faut faire des choix et parfois c'est un crève coeur. Alors autant en faire profiter par le biais de cette nouvelle catégorie : mes chutes au montage. Chaque image peut être agrandie par un clic de souris.

Gloria (Serena Grandi) lorsqu'elle était encore mannequin

Gloria (Serena Grandi) aime la propreté

Alex (George Eastman) a faim !

Sabrina (Sabrina Salerno) face à un mauvais coup

Visions originales du tueur

Qui s'y frotte s'y pique ?

No escape for Sabrina !

Sabrina fait la couverture de Pussycat

Détendez-vous avec Gloria (Serena Grandi)

Nouvelle mise en scène du tueur

Pour aller directement sur l'article c'est ici.

11 février 2012

The time has come to liquidate our guests

The Black Hole affiche

Réalisation : Gary Nelson
Pays : États-Unis
Année : 1979
Durée : 92 minutes
Imdb : tt0078869

C'est la fin du XXième siècle. Au coeur d'une lointaine galaxie, à bord du vaisseau d'exploration USS Palomino qui retourne vers la Terre, le robot Vincent détecte la présence d'un puissant "trou noir", le phénomène le plus mystérieux et le plus terrifiant de l'univers, capable d'engloutir à tout jamais planètes et étoiles, et d'emprisonner la lumière pour la nuit des temps. A bord du gouffre, une gigantesque station spatiale qu'une zone de non gravité protège du trou noir : l'USS Cygnus, disparue en mission vingt ans plus tôt. Tandis que Palomino s'en approche, le vaisseau fantôme s'illumine soudain... (Affiche visualisable en cliquant sur le logo).

USS Cygnus

En octobre 1980 j'avais... neuf ans et demi. C'est à cette période de ma vie que j'ai eu la chance de voir Le Trou Noir au cinéma. On peut dire tout ce que l'on veut mais l'espace au cinéma, et en plus quand t'es gosse, niveau dépaysement c'est la totale ! Dire que ce film estampillé Disney m'a marqué, ça manque un peu de punch par rapport à ce que j'avais ressenti lorsque je l'ai vu. Mon deuxième space opera après la claque intergalactique qu'a été L'Empire Contre-Attaque ! "Dis-donc pépé, tu deviens sénile et La Guerre des Étoiles t'en fais quoi ?". Merci pour l'info les gars, que ferai-je sans vous ? Sérieusement, je parlais de mon parcours personnel, L'Empire Contre-Attaque ayant été mon premier film vu au cinéma, La Guerre des Étoiles j'étais trop jeune et je l'ai vu plus tard avec le boom de la VHS et des vidéo-clubs.

Ca bosse sur le CygnusNe l'ayant pas revu depuis, je me suis fait plaisir hier soir. Je possède le laserdisc sortit en 1997 et acheté dès sa parution mais il est tout neuf, je ne l'ai toujours pas regardé. Comme quoi, il faut vraiment se donner du temps sinon on stock et on ne regarde rien. Enfin bref c'est réparé et juste à titre de critique, laserdisc ou dvd même combat pas de bonus ! Franchement pas sympa de la part de Disney, j'espère qu'un jour une édition digne de ce nom pointera le bout de son nez. Peut-être un espoir de profiter du remake dont il est question ces derniers temps ? Allez savoir... C'est déjà étonnant d'entendre parler d'un remake comme cela a été le cas avec Tron sachant que Le Trou Noir a été un échec commercial.

L'USS Palomino luttant contre l'attraction du trou noirDonc une petite pression sur la touche Play et plongeons dans mon enfance ! Et quel plongeons ! Dès le générique je me suis retrouvé "dedans". Impossible de ne pas être happé par le trou noir par la musique de John Barry et d'être sous le charme au niveau des effet spéciaux par le plus long créé par ordinateur (à l'époque hein !). Je parle bien évidemment de cette grille verte que l'on peut aussi voir sur la bande annonce. Il ne faut pas croire que Le Trou Noir soit un film fauché loin de là ! Disney avait fait tout ce qu'il faut avec les moyens de l'époque et a déboursé pas moins de 20 000 000 de dollars !

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Anthony Perkins, Yvette Mimieux et Ernest Borgnine

Impossible de leur en vouloir à ce niveau. D'ailleurs ces mêmes studios ont voulu louer le système Dykstraflex inventé par John Dykstra en 1976 et qui avait été utilisé pour le film Star Wars. Malheureusement le coût d'une telle location s'est avérée trop élevé. Mais cette mauvaise nouvelle aura permis aux studios Disney de se creuser le ciboulot et de créer leur propre système ! Le "matte scan", une caméra dirigée par ordinateur pouvant effectuer des travellings ou des zooms sur des peintures sur verre (avec surimpression d'acteurs, de maquettes...). Au final le métrage comprend pas moins de 150 tableaux en matte paintings !

Le Dr. Hans Reinhardt (Maximilian Schell) sait recevoirPour en revenir à ma petite personne, ce qui m'a plu immédiatement c'est l'histoire. Et bien qu'âgé seulement de neuf ans et demi, je n'ai certainement pas cherché à comparer Le Trou Noir avec L'Empire Contre-Attaque. Le film d'Irvin Kershner est bien évidemment culte à plus d'un titre mais celui de Gary Nelson est dans une autre catégorie. Fascinant... oui c'est le terme exact. J'étais fasciné justement par ce que représente le titre du film et comme le Dr. Alex Durant (Anthony Perkins) j'étais fasciné par les recherches du Dr. Hans Reinhardt (Maximilian Schell) et surtout par ce qu'il projetait de faire !

Mais que cache ce masque ?Puis bien sûr impossible de ne pas oublier l'autre vedette du film, l'USS Cygnus ! Au passage, le nom du vaisseau est un hommage au premier trou noir découvert dans la constellation du Cygne. Il avait de la gueule ce bon vieux USS Cygnus ! Les plus vieux se souviennent peut-être du petit boîtier plastique faisant penser à des jumelles et qui permettait de visualiser des images en reliefs grâce à des disques rond dont le pourtour était constitué de diapositives. Le 3D View-Master ça ne vous dit rien ? Quel dommage... je peux vous assurer que via cet appareil, la photo du Cygnus illuminé dans l'espace c'était quelque chose ! Constatez par vous même (sans l'effet 3D) avec la première image de l'article. Connerie de vieillesse tiens...

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Courir semble la meilleure technique

Sincèrement le fait que Le Trou Noir ne soit pas truffé de combats dans l'espace ne m'a jamais dérangé même lorsque j'avais presque 10 ans ! Rien à cirer, trop fasciné par le pitch de départ et la rencontre avec un vaisseau fantôme (bien avant le très bon Event Horizon) mais aussi et surtout par la fixation du Dr. Hans Reinhardt : aller de l'autre côté du trou noir ! Malheureusement pour lui (Reinhardt) et ses "visiteurs", leur rencontre va absolument tout chambouler ! Le Capitaine Dan Holland (Robert Forster) et les autres de l'USS Palomino vont découvrir ce que cache le non retour sur terre de l'USS Cygnus.

Un enterrement chez des robots ? Hum...Et ce casting, vous avez vu quand même cette grande classe ? Ernest Borgnine (L'Aventure du Poséidon, New-York 1997...), Robert Forster (Vigilante, Jackie Brown...), Yvette Mimieux (La Machine à Explorer le Temps et ses inoubliables Morlocks), Maximilian Schell (Croix de Fer, Deep Impact, Vampires...). Et bien évidemment Anthony Perkins ! Pardon ? Sûrement une star de la firme au Toucan ? Bon là, je suis en train de vous perdre va falloir que j'abrège un maximum. On dira pour le bonhomme qu'ici il ne se prend pas pour sa mère et qu'il est du coup moins dangereux. Chaque personnage est différent et cela donne un film fort agréable à suivre.

V.I.N.CENT. et B.O.B.Le plus gros défaut du métrage s'est transformé pour moi en qualité. Je veux dire par là qu'étant un produit Disney celui-ci se destine en priorité aux enfants (c'est grâce à ça que j'ai pu le voir au cinéma). Mais justement de par son sujet, sur quel pied danser ? Ce qui a malheureusement (je suppose hein) nui au film c'est peut-être ce que lui reproche la majorité : pas assez enfantin pour les enfants et pas assez mature pour les adultes. Peut-être un certain "bridage" sur certains points d'où un drôle de mariage entre des scènes franchement sombres et d'autres plutôt guillerettes. La plupart des séquences où apparaît le robot V.I.N.CENT. avec ses proverbes/citations donnent vraiment l'impression d'essayer de dédramatiser un maximum une intrigue adulte.

Le Trou Noir 9

Fin non retenue mais son ouverture est quand même présente au final

Ce côté "cul entre deux chaises" se ressent aussi avec la fin du film où grâce au dernier numéro de Mad Movies on apprend que celle qui apparaît sur le métrage n'est pas l'unique. Plusieurs idées n'ont jamais dépassées le stade du storyboard (il a même été envisagé de ne pas traverser le trou noir !), mais une autre fin a été tournée, fin basée sur un concept plus spirituel et religieux. Propos de Peter Ellenshaw directeur artistique et responsable des SFX : "Je suis allé à Rome avec une équipe et nous avons filmé la chappelle Sixtine. Nous voulions montrer Yvette Mimieux dans une sorte de transe, en train de s'imaginer de retour dans la chappelle , regardant la création de l'homme par Michel-Ange. C'est ainsi que nous l'avons filmée, et nous avons été capable d'inclure Yvette. Elle n'est pas venue avec nous, mais elle était présente dans l'image. On aurait vu les doigts de Dieu touchant ceux de l'homme, transformant ce dernier en créature vivante."

Welcome to Hell with Maximillian !Mais le réalisateur n'était pas satisfait de cette conclusion pensant que cela ferait passer le film pour un autre 2001, l'Odyssée de l'Espace et du coup risquait de faire perdre le soutient du public. De toute façon c'est peine perdue car en l'état de par son sujet et même de par sa fin actuelle (et cette vision de l'enfer) qui reprend aussi quelques plans d'ouverture de celle non retenue (voir l'image au-dessus du paragraphe précédent), le film ne semble avoir satisfait personne. A part moi ? Bien sûr que non, je reste persuadé que d'autres n'ont pas oubliés Le Trou Noir et l'ont vu justement parce que celui-ci était du Disney et qu'ils ont été emmenés dans les salles obscures par leurs parents. Je sais que le film est truffé d'impossibilités (et Star Wars avec tous ses sons dans l'espace ?) mais peut-être suis-je resté coincé entre deux âges. Qualité ou défaut ? En tout cas pour certaines choses, je penche pour le premier. Alors le Dr. Kate McCrae (Yvette Mimieux) va-t-elle retrouver son père membre d'équipage de l'USS Cygnus ? Le Dr. Hans Reinhardt va-t-il réussir l'impossible ? Et Maximillian le robot imposant/dissuasif de Reinhardt va-t-il avoir des petits avec V.I.N.CENT. ou B.O.B. ? Trop de questions qui trouveront certainement des réponses à la vision de The Black Hole !

9 avril 2012

Regarde ce que ton frère a fait à la porte !

The Texas Chainsaw Massacre affiche

Réalisation : Tobe Hooper
Pays : États-Unis
Année : 1974
Durée : 84 minutes
Imdb : tt0072271

"Le film que vous allez voir relate la tragédie que vécut un groupe de cinq jeunes gens, en particulier Sally Hardesty et son frère invalide Franklin. Cette histoire est d'autant plus tragique qu'ils étaient jeunes. Mais, eussent-ils vécu très très longtemps, qu'ils n'auraient pu s'attendre ni même souhaiter voir une telle débauche de folie et de macabre à laquelle ils assistèrent ce jour-là. Pour eux, une balade par un après-midi d'été idyllique devint un cauchemar. Les événements de cette journée devaient mener à la découverte de l'un des crimes les plus bizarres des annales de l'histoire américaine, The Texas Chainsaw Massacre." (Affiche visualisable en cliquant sur le logo).

The Texas Chainsaw Massacre Cemetery

Bon là ça ne rigole plus, on touche au sublime donc histoire de ne pas faire comme d'habitude, exit le synopsis habituel et on entame avec le texte en ouverture du film dicté en version originale par John Larroquette à qui Tobe Hopper a demandé de prendre un ton à la Orson Welles. Ce texte simple, clair donc compréhensible instantanément par tous, contribue dès le départ a instaurer ce qui sera la plus grande force du métrage de son commencement à sa fin : un aspect documentaire qui en aura retourné plus d'un dont votre serviteur mais... dans le bon sens contrairement à d'autres...

Pam (Teri McMinn) peut-elle se fier à son horoscope ?Alors comment en est-on arrivé là ? Qu'est-ce qui a amené Tobe Hooper à réaliser l'un des plus grand films du cinéma et ce avec un budget si étriqué ? Le véritable commencement c'est lorsqu'un ami de Hooper lui conseilla d'aller voir un film qui passait au cinéma, un film en noir et blanc, un certain... Night of the Living Dead. Bien lui en a pris de suivre le conseil de cet ami car c'est en voyant la réaction des spectateurs face au métrage de George Romero (lui aussi devenu culte avec le temps) qu'il a su que c'était ça qu'il fallait faire et c'est de là qu'est parti l'idée de faire un film comme The Texas Chainsaw Massacre.

Même à cinq, prendre un auto-stoppeur ça craint un max !Après pour ce qui est du film en lui-même, l'inspiration vient d'un célèbre tueur en série : Edward Theodore Gein plus connu sous Ed Gein lorsque l'on parle de lui. Je ne compte pas faire un exposé sur le personnage, d'autres sites le font admirablement bien comme ici par exemple. Un brin de culture ne faisant jamais de mal, n'hésitez pas à y aller pour savoir de quoi on parle. Tobe Hooper avait de la famille habitant dans le Wisconcin, famille habitant juste à une trentaine de kilomètres de la maison de celui que l'on appela par la suite (entre autre) le boucher de Plainfield. Inutile de dire que gamin et entendant les histoires horribles qu'on s'amusait à lui raconter afin de lui faire peur, son enfance a été marquée et ces horreurs se sont tout naturellement intégrées au scénario de son film.

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Pam (Teri McMinn) et Sally (Marilyn Burns) se remettent de l'auto-stoppeur

Donc oui, niveau inspiration le mobilier si particulier que l'on peut voir dans le film est lié à ce que les enquêteurs ont découvert chez Ed Gein en 1957. Par contre pour ce qui est du côté visuel de Leatherface interprété par Gunnar Hansen, c'est tiré d'une autre histoire tout aussi glauque que la précédente. Une fois de plus il faut retourner à l'enfance de Hooper où son médecin de famille lui avait raconté une chose que celui-ci avait fait alors qu'il était encore étudiant. Il travaillait sur un cadavre dont il a écorché le visage pour... se faire un masque pour Halloween ! Encore une histoire marquante que notre réalisateur texan n'a jamais oubliée et qu'il a intelligemment utilisée pour son film.

Pam (Teri McMinn) se demande ce que fout Kirk (William Vail)Après, ce qui est marquant dans le métrage c'est bien évidemment l'objet dont il est question dans le titre (titre choisit après la fin du tournage) et dont le personnage de Leatherface en deviendra indissociable. Là aussi c'est dû à une anecdote. Lors d'un Noël, Tobe Hooper faisait la queue dans un grand magasin où il y avait un monde fou et où la chaleur était étouffante. Et c'est alors qu'il se demandait comment sortir de cet environnement insupportable que son regard se posa sur une série de tronçonneuses exposées. L'idée d'allumer l'un de cet engin pour faire place net rien que par son aspect dissuasif lui donna l'idée de l'utiliser dans son futur film.

Plan culte démarrant de la balancelle et suivant Pam jusqu'à la maisonS'il existe encore des personnes (mais est-ce possible ?) persuadées que l'histoire dont il est question ici est réellement tirée d'une histoire vraie, elles en seront pour leurs frais. Tobe Hooper : "C'était l'époque du Watergate. Une époque où je commençais à me dire que peut-être ces gens à la télé ne disaient pas la vérité. Je crois que je devenais désillusionné. Et les jeunes de mon entourage étaient soit désillusionnés soit déterminés à faire changer les choses. C'était une époque étrange. Le film est devenu une métaphore cinématographique de la conjoncture de l'époque. Voilà à mon avis le propos de Massacre à la tronçonneuse".

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Une vision personnelle du confort

Ajoutons à cela que c'est en voyant devant un cinéma de longues files d'attentes provoquées par le simple fait de la mention "histoire vraie" sur l'affiche d'un film, et vous comprendrez l'intérêt de notre texan à jouer sur cette ambiguïté. Tout était en place pour réaliser le film que nous connaissons tous (et tant pis pour ceux qui ne le connaissent pas), film qu'il est réducteur de réduire à un simple film d'horreur. Oui je sais, il est classé dans cette catégorie sur le blog mais... il fallait bien en choisir une et ça n'empêche pas derrière de dire que la pellicule de Hooper explose les codes ainsi que les sacro-saintes valeurs familiales (surtout via la scène du repas) ce qui fit scandale.

Oui, ici c'est pas comme à la maisonMais la réalisation de ce chef d'oeuvre n'a pas été de tout repos. Et lorsque l'on connaît deux/trois petites choses à son sujet, on se rend compte que c'est justement tous ces éléments cumulés aussi pénibles soient-ils, qui rendent ce film intouchable pour l'éternité, une véritable révolution, une tornade dans tous les sens du terme et ce à tous les niveaux. Dès son générique si particulier utilisant les tâches solaires, le film sera tout du long lié à cet astre et la chaleur étouffante transparaît à chaque plan. Alors évidemment à la vue de toutes les horreurs que vont vivre nos cinq protagonistes, on se dit qu'au Texas le soleil tape beaucoup trop sur la tête de ses habitants.

Sally (Marilyn Burns) prouvant que l'enfer c'est bien sur terreEt quelque part, si on pousse un peu ce raisonnement d'une facilité affligeante au départ, on se rend compte que c'est ce même soleil (et sa chaleur suffocante) qui aura rendu le film aussi fou au final. Filmer les scènes se déroulant dans le van c'était déjà pénible mais ce n'était rien, vraiment rien à côté de la scène mythique du repas dont le tournage s'est effectué sur une durée de... 27 heures d'affilées ! Les principales raisons de ce que l'on peut véritablement appeler un tournage marathon sont dues à ces deux faits : le contrat d'un des acteurs syndiqué (Jim Siedow) se terminait ce jour là et il ne restait plus qu'un seul masque pour le grand-père (John Dugan).

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Une des nombreuses scènes cultes : celle du repas

Imaginez une température entre 40 et 42° à l'extérieur, des couvertures aux fenêtres pour masquer la lumière du jour afin d'être raccord, et l'éclairage des projecteurs s'alliant à la chaleur ambiante pour littéralement faire cuire le décor composé de bidoches et autres joyeusetés de ce genre ! Ils ont même essayés d'injecter du formol dans les saucisses pour qu'elles tiennent le coup, toujours histoire d'être raccord. Continuez à imaginer l'odeur de la pièce avec la bidoche qui macère et pourrie et ce pendant 27 heures ! Un gars de l'équipe a eu l'ingénieuse idée d'aller brûler tout ce qui ne serait plus utile derrière la maison pendant que ça tournait et le vent s'est levé amenant la fumée dans la maison. Bilan : entre chaque prise ça courrait pour aller vomir avant de revenir pour continuer le tournage. Pas difficile de comprendre que chacun était devenu irritable à la moindre remarque et que plus personne ne se supportait, une véritable folie qui se sera imprimée sur pellicule pour notre plus grand bonheur.

Ou quand l'être humain n'est plus que de la viandeMais cette folie palpable tout au long du film ne serait pas crédible sans ces acteurs tous aussi bons les uns que les autres. John Dugan qui interprète le grand-père connaissait Kim Henkel via sa soeur qui était... sa femme. Kim l'a appelé pour le rôle. Jim Siedow, jouant le plus vieux des trois frères, a été appelé par Tobe Hooper avec qui il avait tourné dans un film : The Windsplitter. Jim Siedow ne se souvenait plus de Tobe Hooper contrairement à lui ! Son rôle est très important, celui d'un demi-fou pour que ça puisse fonctionner sinon se serait le boxon total. Edwin Neal, l'auto-stoppeur, s'est pour sa part rendu à une audition dans un amphi par curiosité. Il a reconnu son neveu dans le rôle, paranoïaque et schizophrène et il l'a imité. Gunnar Hansen qui interprète Leatherface a appris qu'on cherchait quelqu'un pour le rôle d'un tueur dans un film et il a contacté Bob Burns (directeur du casting et aussi qui s'occupait des effets spéciaux) qui l'a mis en relation avec Tobe Hopper et Kim Henkel.

Leatherface (Gunnar Hansen) plus humain qu'il n'y paraitSacré Gunnar qui ne possédait qu'en tout et pour tout qu'un seul costume porté 12 à 16 heures par jour, 7 jours par semaine ! Tout le monde l'évitait durant tout le tournage à cause... de son odeur ! Impossible de se risquer à laver l'unique costume et que celui-ci perde ses couleurs ou pire... Mais comment ne pas terminer en mentionnant Marilyn Burns, jouant Sally Hardesty, et son engagement total et sans qui (via la qualité de sa prestation) tout le film tomberait à l'eau ? Il suffit juste de prendre la scène de la cabane où il a fallu huit prises et où entre chacune d'entre elles Tobe Hooper et Marilyn Burns demandaient à Jim Siedow de frapper plus fort pour être plus crédible ! Et Jim Siedow s'est finalement pris au jeu et Marilyn a vraiment dégustée sévère tournant presque de l'oeil lors de la dernière prise !

Enfin en sécurité ? Sally (Marilyn Burns) totalement impuissante Un regard bien plus explicite que des mots

Oui, The Texas Chainsaw Massacre est l'un des plus grands films du cinéma. Pour preuves ? Les réactions qu'il a suscité à la quinzaine des réalisateurs en 1975 à Cannes. Ce public constitué de la crème du politiquement correct a été... "secoué". Ou encore en 1976 lors du festival d'Avoriaz où le film ne pouvait que gagner le grand prix mais malheureusement 1976 a été l'année où présidait le pire jury qui puisse exister ! Même jury qui a décidé de ne pas décerner de grand prix à cause (selon eux) du manque de qualité des films en compétitions ! Du jury "élitiste" de 1976 on retiendra une certaine Leslie Caron qui est sorti en hurlant pendant la projection du film et qui apparaît le 25 janvier 1976 dans l'émission "Les rendez-vous du dimanche" présentée par un autre parasite con comme un manche qualifiant le film d'abominable et qui n'était autre que Michel Druker.

Franklin (Paul A. Partain) et sa soeur Sally (Marilyn Burns) attendent...Pendant cette émission TV hautement instructive sur le "mental" du jury de 1976 (et de son présentateur au passage), cette cruche de Leslie Caron qualifia Massacre à la Tronçonneuse -je cite ses différents termes- de : bestial, abominable, dégradant, décadent. Mais bon, le pire pour le film sera au final de se taper un X et du coup de ne pas pourvoir sortir dans les salles françaises ! Je ne vais pas faire un exposé sur la censure frappant le film ce serait trop long. Par contre à ce sujet je vous invite à lire "Une Expérience américaine du chaos" de Jean-Baptiste Thoret où la totale est expliquée sur ce point précis. Inutile de dire qu'à sa lecture, le terme pathétique n'est pas assez fort pour décrire l'opinion de nos "élites" qui composaient la commission de classification. Le visa ne sera obtenu que le 29 avril 1982 et le film sortira finalement dans les salles en France le 5 mai 1982.

La famille c'est sacrée...S'il fallait choisir une anecdote valorisant la qualité du métrage de Tobe Hooper, je pense que celle livrée par Jean-Baptiste Thoret (encore lui !) se pose là. Ridley Scott avait voulu qu'on lui montre des films de genre avant son Alien pour... éviter les pièges/clichés, l'ami Scott ne considérant pas le genre horrifique comme majeur. On peut même dire sans se tromper que pour lui à l'époque le genre était plutôt composé de navets à grosses ficelles. Dans la liste des films à voir, il y avait un certain Massacre à la Tronçonneuse. Et qu'elle ne fut pas sa surprise suite à ses préjugés de voir un film qu'il a considéré immédiatement comme un chef d'oeuvre ! Tellement marqué qu'il diffusa la bande son de Massacre à la Tronçonneuse sur le plateau d'Alien pour mettre les acteurs en état d'inquiétude permanente ! Alors ? Vaut-il mieux prendre en compte l'avis de Ridley Scott ou celui de Michel Drucker et Leslie Caron ?

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Autre scène culte : the girl on the meat hook

Basé sur un script co-écrit par Kim Henkel et Tobe Hooper rédigé en six semaines puis tourné à partir du 15 juillet 1973 pendant une durée d'aussi six semaines, Massacre à la Tronçonneuse est une tuerie absolue dans tous les sens du terme. Ici pas de boogeyman invinsible représentant un mal inhumain. Bien au contraire, ici l'aspect documentaire mais aussi et surtout humain prime. Lorsque l'on voit Leatherface paniquer et se prendre la tête après le coup de maillet porté à Jerry (Allen Danziger), cela donne l'image dérangeante pour le spectateur d'un type se demandant : "Mais d'où viennent tous ces jeunes gens ? Qu'est-ce qui se passe ?". Nous sommes à des années lumières de personnages comme Michael Myers ou encore Jason Voorhees. Là nous sommes constamment ancrés dans la réalité et ça fait mal, très mal.

Leatherface et son arme de prédilectionA ceux qui ne l'ont toujours pas vu, pas de gore contrairement à ce que l'on pourrait croire au premier abord et ni d'érotisme, Massacre à la Tronçonneuse est un film qui ne s'éternise jamais sur du gore grand guignolesque par exemple mais préfère rester un film coup de poing avec des scènes chocs rapides et c'est le spectateur qui comme un puzzle met les pièces manquantes en place dans son esprit. D'où pour la majorité de ces mêmes spectateurs la certitude d'avoir assistés à certaines choses complètement absentes du film ! Et ça, c'est dû au talent de Tobe Hooper et à un excellent montage. Surtout qu'ici et c'est très important, Tobe Hooper n'a pas été sous pression et il a bénéficié du final cut !

Une découpe qui ne va pas faire plaisir à l'ainé des frèresPour terminer car il le faut bien malgré tout, impossible de passer sous silence ce qui a mis un temps considérable à être admis par beaucoup : l'humour du film. Alors évidemment, ici on parle d'humour noir et d'ironie mais il n'empêche... et c'est justement ce parfait dosage qui rend ces trois frères si... "humains". Comment ne pas jubiler par exemple à la découverte par Jim Siedow de la porte de la maison détruite par Leatherface ? Pour la suite sortie en 1986 (et aussi chroniquée sur le blog ici), Tobe Hooper s'est justement complètement lâché sur cet aspect. On ne le dira jamais assez, Massacre à la Tronçonneuse premier du nom délivre de l'horreur viscérale pure. Il y a eu un avant et un après Massacre à la Tronçonneuse et ça, c'est la signature d'un grand film mille fois copié mais jamais égalé.

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12 septembre 2012

Ils débarquent. Ils ne vous laisseront plus dormir...

Demons logo

Tout le monde le sait, je parle couramment le japonais. Et c'est uniquement pour cette raison que voici les lobby cards japonaises de Demons ! Bon d'accord, je pige que dalle mais Demons c'est trop bon tout comme ces images qui j'espère vous donneront envie de remater ce film jouissif de Lamberto Bava que j'affectionne tout particulièrement.

Demons lobby card japonaise 1 Demons lobby card japonaise 2 Demons lobby card japonaise 3

Demons lobby card japonaise 4 Demons lobby card japonaise 5 Demons lobby card japonaise 6

Demons lobby card japonaise 7 Demons lobby card japonaise 8

La chronique du film est consultable ici.

30 septembre 2012

100% inutile, 100% indispensable !

Demons logo

Ahem... bon d'accord, je prends légèrement feu là quand même mais... mais pour briller en société rien de tel que de lancer cette "différence" entre la version italienne et celle que nous connaissons. C'est juste histoire... de le savoir quoi. En effet, dans cet excellent film (oui je sais, je ne suis certainement pas objectif mais je m'en contrefous) de Lamberto Bava, il existe un plan légèrement plus long dans la version italienne. Cela se passe lorsque nos "prisonniers" cassent le matos dans la salle de projection. Nous avons ensuite un plan sur la toile qui diffuse le film et qui du coup devient blanche (normal quand on casse le projecteur). La version italienne s'attarde sur cette toile blanche et un texte vient s'incruster stipulant (je présume, suis pas trop bilingue avec l'italien) la fin de la première partie ! La preuve en images :

Demons blu-ray Anchor Bay

Version italienne

Demons dvd Mad Movies

Version française

Voilà, pas de quoi fouetter un chat mais encore merci à Survival Land pour l'info. Vous pouvez retourner à vos occupations ou lire ma chronique sur le film ici.

6 octobre 2018

Tanz der Teufel (Ultimate Collector's Edition +Figurine +Poster +T-Shirt)

The Evil Dead affiche

Comment ne pas pester contre Sony Pictures France ? On nous ressort le premier film avec une figurine (OK classe) entre 120 et 150€ selon le site consulté et... on a encore et toujours le même master utilisé et le même packaging du blu-ray alors qu'en Allemagne... Mediabook contenant les 2 formats du film 1.33:1 et 1.85:1 ! Et chose ultime, une remasterisation complètement dingue avec la preuve en images. Neige/grain en PLS, juste incroyable. En haut l'ancien master et en bas le tout nouveau tout beau :

Evil Dead ancien master

Evil Dead nouveau master

1 juin 2012

Space Jockey inside

Prometheus affiche

Réalisation : Ridley Scott
Pays : États-Unis
Année : 2012
Durée : 124 minutes
Imdb : tt1446714

Une équipe d’explorateurs découvre un indice sur l’origine de l’humanité sur Terre. Cette découverte les entraîne dans un voyage fascinant jusqu’aux recoins les plus sombres de l’univers. Là-bas, un affrontement terrifiant qui décidera de l’avenir de l’humanité les attend (Affiche visualisable en cliquant sur le logo)

Prometheus 1

Ca y est, je l'ai vu. J'ai enfin pu assister à la projection du film que j'attendais comme le messie depuis que sa future existence soit parvenue à ma connaissance. C'est fait et toute cette pression peut enfin s'évacuer de mon cerveau. Ben oui, toutes ces données comme Ridley Scott revenant à la science fiction, l'univers du film Alien de retour, Prometheus (le film dont il est question bien évidemment) semblant être bien plus qu'une banale préquelle sans trop de surprises, des révélations sur le "Space Jockey"... Tout ceci ainsi que bien d'autres choses dont je passe l'énumération m'ont fait rêver et fantasmer jusqu'à la date fatidique.

Arrivée du PrometheusEt en effet, pour ce qui est d'avoir un minimum d'ambitions, Prometheus se pose là avec rien de moins qu'une hypothèse sur... l'origine de la vie ! Oui, rien que ça. C'est quand même bien plus ambitieux dans l'idée qu'un simple film horrifique de série B non ?  2001, l'Odyssée de l'espace n'est pas loin. Pour revenir à la réalité, c'est à dire sur moi-même, je me suis rendu au cinéma le matin même afin d'y retirer mes places. Pas envie d'arriver dans l'après-midi pour constater "complet" sur l'affichage de la salle sans avoir eu le temps de retirer les précieux billets. Au sujet de cette idée de retirer les places le matin même... comment dire... d'accord c'était le mercredi 17h45 mais nous étions en tout et pour tout 23 dans la salle !

Alors LV-223, aussi craignos que LV-426 ?J'espère vraiment que cette "désertion" soit uniquement dû au fait de l'horaire et non d'un désintérêt total vis-à-vis du dernier film de Ridley Scott. L'avenir me le dira mais en tout cas c'était très cool pour ma pomme niveau calme et placement dans la salle, par contre niveau brouzoufs pour la 20th Century Fox... Mais revenons à nos moutons et à Prometheus. Impossible de ne pas faire une petite parenthèse sur Alien car pour ma part, le summum de l'excitation c'est surtout la justification promise dans Prometheus de la présence de l'extraterrestre mort assis à son poste de pilotage, le fameux Space Jockey qui avait coûté à l'époque de Alien la bagatelle de 500 000 dollars ! Et là, t'as le kiki tout dur quoi. A ce sujet il est intéressant de connaître l'avis de Ridley Scott, de ce qu'il en pensait lors du tournage de Alien (ainsi que de la présence des oeufs).

Prometheus 4

L'horreur sera bien présente !

A l'époque, j'ai été sidéré que personne ne me pose de questions sur cet élément mystérieux du film. Mais si on me l'avait demandé en 1978, j'aurais volontiers expliqué que dans mon esprit, ce vaisseau étranger ne pouvait être qu'un vaisseau de guerre (...) Et pour revenir à votre question sur les oeufs stockés dans ses cales, pour moi, il ne faisait aucun doute qu'il s'agissait d'une cargaison extrêmement dangereuse, d'un stock d'armes mortelles. Ces êtres étaient de toute évidence trop organisés pour ne pas avoir voulu transporter tout cela ailleurs sans raisons valables. Les deux questions qui restaient donc en suspens depuis Alien étaient "A quoi devait servir cette cargaison ? Et où devait-elle être acheminée ?"*.

Quand je vous dit que c'est beau !Incroyable de lire que personne n'ait posé la question au réalisateur alors que lorsque l'on visionne Alien, c'est la première chose qui vient à l'esprit ! Je n'arrive toujours pas à croire qu'aucun journaliste n'ait abordé le sujet... enfin bref, toujours est-il que de pouvoir en savoir plus (33 ans plus tard tout de même !) via la toile d'un écran de cinéma, c'est pas plus mal. "Bon alors, il vaut quoi bordel Prometheus au final ?". Du calme et commençons par le début. Je passe la toute première scène pour ne pas spoiler le côté explication sur l'origine de la vie. Nous faisons ensuite la connaissance de deux scientifiques, Elizabeth Shaw (Noomi Rapace ex-punkette marquante du film Millenium version norvégienne) et Charlie Holloway (Logan Marshall-Green vu dernièrement dans le film Devil) en pleine exploration d'une caverne située sur l'île de Skye, au large de l'Écosse.

Ami ou ennemi ?Dans cette caverne ils découvrent des peintures rupestres représentant selon eux des extraterrestres semblant les inviter à les rejoindre sur leur planète. Le fait le plus troublant, c'est que ce n'est pas la première fois qu'ils découvrent ce qu'ils interprètent comme une "invitation", leurs études de différentes civilisations anciennes semblent montrer que les hommes ont reçu l'aide d'une espèce avancée, qui pourrait expliquer l'origine de l'humanité. La compagnie Weyland (qui n'a pas encore fusionnée avec Yutani), fascinée par ces découvertes va financer ce voyage vers l'inconnu si prometteur. Et toi spectateur, tu embarqueras aussi à bord du vaisseau Prometheus, vaisseau scientifique dernier cri, vers le planétoïde LV-223 afin d'y découvrir...

Prometheus 7

Les armes de destruction massive de Saddam ?

Afin d'y découvrir... le prix d'une place de cinéma ! Hors de question d'en dire plus, faut pas déconner je refuse de gâcher tout ce que le film peut vous apporter à titre personnel. Je vais maintenant pour terminer aborder mon opinion vis-à-vis du dernier métrage de Ridley Scott. Pour ma part j'ai adoré Prometheus ! Bien que mon gavage d'informations avant sa vision ait un peu terni l'effet de surprise sur plusieurs éléments, je suis malgré tout resté tout du long "à fond dedans" ! La grande claque c'est surtout l'esthétique du film. C'est beau à s'en crever le yeux (à ne pas faire hein, c'est juste une image), ici hors de question d'oser parler d'un film de série B, c'est le grand A !

Alors là, t'as le kiki tout dur quand tu vois ça !Outre son esthétique parfaite dû en grande partie à H.R. Giger et à l'artiste russe Gutalin dont Ridley Scott a fait bon usage, il ne faut pas oublier l'apport de quelque chose qui est constamment conspué : la 3D. Je ne vous cache pas qu'à ce niveau je suis à la ramasse n'ayant vu en tout et pour tout qu'un seul film avec cette 3D nouvelle génération (c'est à dire pas anaglyphe avec lunettes rouge/bleu), c'était sur Destination Finale 5. J'avais pris une sacrée claque. Mais ici, la 3D n'est pas là pour des effets chocs à outrance, elle habille le film et ce d'une fort belle manière ! Entre toutes les représentations sous forme d'hologrammes (on est dans un film de SF) et les indications fournies lorsque l'on voit à travers les casques des protagonistes, c'est le bonheur à tous les étages. Puis l'aspect horrifique n'a pas non plus été oublié, pour exemple cette scène de la césarienne bien stressante.

De la SF horrifique bien comme il fautJe ne peux en dire plus (quelle frustration !) risquant de spoiler un maximum, mais j'espère pouvoir discuter dans les commentaires avec vous sur certains points. Dans les points négatifs je peux juste dire que je m'attendais peut-être à un peu plus de consistance pour certains personnages, sauf bien évidemment pour Noomi Rapace et Michael Fassbende (jouant le rôle de l'androïde David 8) qui sont parfaits. Puis quelques petites incohérences, mais rien de rédhibitoire. Ne prenez pas Prometheus pour une simple préquelle à Alien, celui-ci a réussi à se démarquer et à avoir une identité propre. Il apporte énormément à cet univers et on ne peut qu'être impatient à... une suite car la fin ouverte laisse la place à des possibilités encore plus folles ! Dépendant de son succès au box-office, je croise les doigts pour qu'une nouvelle saga voit le jour !

*Source L'Écran Fantastique hors-série n°16 Prometheus & la saga Alien


Prometheus trailer vost par Deadstillalive

2 septembre 2011

Ténèbres, mes chutes...

A chaque article, il y a toujours des images prises par mes soins et non utilisées au final. Il faut faire des choix et parfois c'est un crève coeur. Alors autant en faire profiter par le biais de cette nouvelle catégorie : mes chutes au montage. Chaque image peut être agrandie par un clic de souris.

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Pour aller directement sur l'article c'est ici.

13 septembre 2011

Les Yeux de la Terreur, mes chutes...

A chaque article, il y a toujours des images prises par mes soins et non utilisées au final. Il faut faire des choix et parfois c'est un crève coeur. Alors autant en faire profiter par le biais de cette nouvelle catégorie : mes chutes au montage. Chaque image peut être agrandie par un clic de souris.

Night School 5

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Night School 15

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Night school 21

Pour aller directement sur l'article c'est ici.

25 septembre 2011

Ô toi qui est au seuil des ténèbres, viens.

Frayeurs affiche

Réalisation : Lucio Fulci
Pays : Italie
Année : 1980
Durée : 89 minutes
Imdb : tt0081318

Alors qu'un prêtre se suicide par pendaison dans le cimetière de Dunwich, une jeune femme (Catriona Mac Coll) tombe en profonde catalepsie lors d'une séance de spiritisme. Considérée comme cliniquement morte on s'apprête à l'enterrer dans un cimetière de New-York. Un reporter (Christopher George) intrigué par ce décès pour le moins mystérieux se rend sur place avant son inhumation. Les cris provenant du cercueil prouvent que la jeune femme est bel et bien vivante. Elle sera secourue (in extremis) par le journaliste. Après une visite chez la médium organisatrice de la séance de spiritisme, nous apprendrons que la pendaison du prêtre a eu pour effet d'ouvrir les portes de l'enfer et que les créatures issues de ce dernier se déchaîneront sur la terre si les portes (du même enfer) ne sont pas refermées avant la Toussaint… (Affiche visualisable en cliquant sur le logo).

La Paura

Ca y est, voici enfin sur le blog le film de la confirmation, le second métrage dans la case horreur de Lucio Fulci, celui qui donnera définitivement au réalisateur italien une "aura" au niveau international. A partir de là, les surnoms vont fleurir quelque soit le continent : le Pape du gore transalpin, Le poète du macabre, the Godfather of gore... Enfin bref, des termes tous plus élogieux les uns que les autres. Mais bon, ça c'était par une frange de fans irréductibles car la critique dans sa majorité n'y voyait que des petits films sanguinolents, rien de plus. Il aura fallu attendre plusieurs années avant que l'oeuvre de Fulci ne commence à être reconnue à sa juste valeur. Mais pour ma part je n'ai pas raté le coche et je n'ai pas pris le train en marche, j'étais déjà en cabine.

Frayeurs 1Bien qu'italien, Frayeurs (Paura nella città dei morti viventi en vo) a été en grande partie tourné aux États-Unis. A Savannah pour être plus précis. Le cadre ne correspondait absolument pas au côté glauque décrit par le scénario mais au moins là-bas on pouvait tourner n'importe où sans être enquiquiné par quoi que ce soit. A titre de comparaison je vous invite à lire mon article sur Zombi 2 et son "tournage" sur le pont de Brooklyn. Facilité de tournage soit, mais les portes de l'enfer sont ouvertes à cause de la pendaison du père Thomas (Fabrizio Jovine, aussi dans L'Emmurée Vivante) et pas facile de rendre cet aspect crédible avec un décor digne de Disneyland avec un temps si parfait la plupart du temps. Mais heureusement, c'est qu'ils ont des ressources nos amis italiens !

Frayeurs 1_2Afin de rendre le cadre glauque et malsain alors qu'il est si enchanteur à la base, l'équipe de tournage a utilisé l'énorme hélice d'un swamp boat (un bateau de marécage). Vous savez, le genre de bateau que l'on peut voir dès l'ouverture du générique de la série Les Experts Miami par exemple. Trop fort de claquer Horatio Caine ici tiens. Mais revenons à Frayeurs voulez-vous ? Le bateau dont il est question est visible ici dans les images du tournage. Alors pour créer ce qui est au final l'une des choses les plus marquantes du film et qui lui confère une telle atmosphère via ce vent et la poussière, trois à quatre personnes jetaient constament du ciment et du talc en face de l'hélice ! Une chose est certaine, ce système D pour donner cet aspect si particulier à la ville que le script nomme Dunwich (jolie référence à H.P. Lovecraft au passage) aura fait ses preuves !

Frayeurs 4

Rosie (Daniela Doria) culte pour l'éternité

Souvent dans les films de Fulci (et pas mal de films italiens de l'époque d'ailleurs), on pointe du doigt le jeu désastreux des acteurs. Dans Frayeurs, pas de quoi crier au scandale à ce niveau là et c'est tant mieux ! On va trouver pour la première fois devant la caméra de Lucio Fulci la jolie et excellente comédienne Catriona MacColl qui a accepté le rôle n'ayant pas d'autres propositions à ce moment précis. Et étant comme tout le monde à la recherche d'un travail... Mais malgré un scénario pas très détaillé à part sur les effets gore, elle accepte suite à la clairvoyance de son agent : "Tu n'as rien d'autre en ce moment ? Tu as besoin d'argent ? Pourquoi refuser ? De toute façon, personne hors Italie ne verra ce film". Elle en rigole encore... On remarquera qu'étrangement au générique son nom est crédité sous Katherine Mac Coll.

Frayeurs 5"(...) c'est pour ça qu'il m'ont appelée Catherine, parce que la langue italienne fait en sorte que quelque chose qui se termine par "o.n.a." veut dire grandiose, qui peut être aussi traduit comme "grosse" donc à l'époque, l'agent qui m'avait trouvée en Angleterre me disait "mais c'est pas possible de s'appeler Catriona", j'ai dit "mais pourquoi ? C'est un très beau nom, c'est mon nom, j'en suis fière, je le revendique" et lui "non c'est pas possible, ça veut dire Grosse Catherine". Ca m'amusait assez parce que je n'étais pas grosse, encore moins grosse que maintenant, enfin je ne suis pas grosse maintenant (rires) et moi ça me faisait rigoler mais ils ont insisté et comme je ne croyais pas que ces films allaient avoir un tel succès, je me suis dit ce n'est pas grave, ils peuvent m'appeler comme ils veulent, personne ne va les voir en dehors de l'Italie, donc voilà…" Catriona MacColl.

Frayeurs 2Dans le rôle du journaliste Peter Bell, c'est Christopher George. Le galant de la pellicule comme le surnommait Fulci car il se croyait très beau. Mais ça c'était pas le plus vache car le courant entre George et Fulci ne passait pas du tout. Fulci l'appellait aussi le chien au cigare. Pour le réalisateur, c'était un mauvais acteur point barre. Il semblerait que plusieurs fois ça a failli en venir aux mains entre les deux hommes. Il y a même cette anecdote où Christopher George a mis des larves de mouches dans le tabac de Fulci ce qui bien évidemment a rendu furieux le bonhomme lorsque celui-ci a mis sa main dans son tabac et s'est rendu compte de ce qu'il avait fumé ! La jolie Janet Agren jouant Sandra qui elle aussi ne s'entendait pas si bien que ça avec Fulci a d'ailleurs gardée un très mauvais souvenir de Frayeurs justement à cause de la scène des asticots.

Frayeurs 17

Une scène qui est tout sauf ragoûtante

C'est ça qui est génial avec l'ami Lucio, toujours aller plus loin ! Il y a une scène déjà existante avec des asticots dans un certain Suspiria ? Ce n'est pas le genre du bonhomme de faire la même chose ou en moins spectaculaire. Une scène au final bien dégueulasse à réaliser pour les acteurs mais qui a du être jouissive pour son réalisateur sachant ce qu'il pensait de Janet Agren mais surtout de Christopher George ! Justement en parlant de Suspiria, il est à noter que l'acteur Carlo de Mejo (Gerry) est le fils d'une certaine Alida Valli. Souvenez-vous de Miss Tanner. Et on retrouvera aussi Alida Valli dans Inferno. Le monde est petit comme on dit.

Frayeurs 8Il y a pas mal de détracteurs au sujet de Frayeurs, on parle de gore gratuit ou encore d'auto-plagiat de la musique de Fabio Frizzi, celui-ci utilisant deux musiques presques identiques à celles qu'il avait utilisé dans Zombi 2. Pour ma part j'avoue ne pas être trop choqué par ce choix musical, le thème principal étant fabuleux et ces deux morceaux incriminés faisant plutôt penser à un passage de relai entre les deux films. D'ailleurs, j'ai noté aussi à un moment un fond sonore qui ne m'a pas laissé indifférent lorsque l'on voit les deux fossoyeurs (on reconnaît Perry Pirkanen de Cannibal Holocaust) parler à Peter Bell. On se croirait dans le port de Zombi 2 avec ce bruit de sirène en fond. Non vraiment, j'ai plus l'impression de clin d'oeil que de travail vite torché. Après, chacun voit midi à sa porte.

Frayeurs 16Non vraiment, tourné en avril 1980 sur une durée de huit semaines, Frayeurs a beau être critiqué, il n'en offre pas moins des scènes mythiques qui ont fait date dans le cinéma horrifique. Que ce soit la scène du cercueil avec cette lumière bleue du plus belle effet ou encore celle des larmes de sang de la petite amie de Tommy (Michele Soavi encore lui et une fois de plus assistant à la réalisation bien que non crédité), ce film de Fulci est incontournable ! Et je ne vous parle même pas de la scène de la perceuse où ce pauvre Bob (Giovanni Lombardo Radice) a juste le tort d'être le bouc émissaire de tout ce qui arrive parce qu'il est marginal et semble pas bien dans ses baskets... Une fois de plus, le cinéaste italien réussit à instaurer une ambiance glauque, des scène marquantes et une fin...

Frayeurs 21 Frayeurs 22 Frayeurs 23

Non mais sérieusement, vous pensiez réellement que j'allais conclure sans aborder cette fin qui a tant marquée et dont ont parle encore dans toutes les chaumières de ceux qui ont eu la chance de voir ce film ? Maintenant il est tant pour tous ceux qui ne connaissent pas Frayeurs de nous quitter et d'avoir la bonne idée de le regarder tiens. Revenez plus tard et pas avant. Début du spoiler depuis des lustres je me suis demandé comme tout le monde où Fulci voulait en venir avec cette image arrêtée sur l'enfant rejoignant Mary (Catriona MacColl) et Gerry (Carlo De Mejo) avec ce cri en fond. A l'évidence, je me disais que c'était trop facile la manière dont Gerry mettait fin aux agissements du prêtre et réussissait à fermer les portes de l'enfer. Alors du coup fin ouverte pour laisser planer le doute et faire cogiter le spectateur plus que de raison à la limite. Et bien figurez-vous que je n'étais pas si loin de la vérité en fait...

Frayeurs 12Selon Paolo Albiero qui est un spécialiste de Lucio Fulci, cette fin si particulière n'était pas prévue. D'après lui, et il cite Lucio Fulci, Frayeurs devait se terminer sur un happy end. Mais c'est Vincenzo Tomassi qui au montage aurait remarqué une expression bizarre sur le visage de l'enfant, une toute petite nuance involontaire comme sur celui de Mary (Catriona MacColl) qui lui a fait décider d'arrêter l'image sur l'enfant afin de créer une fin ouverte. Alors voilà, si vous n'en pouviez plus de vous triturer les méninges depuis tout ce temps, j'espère que ceci sera une délivrance. Comme quoi une intuition de dernière minute en aura chabouler des cervelets non ? Fin du spoiler.

Frayeurs 32Si vous n'avez jamais vu Frayeurs ou que cela fait depuis des lustres que vous ne l'avez pas revu, je ne peux que vous conseiller de réparer cet affront fissa. Ici place à l'horreur, la vraie et une atmosphère qu'il vous sera impossible d'oublier. Et pas de petits passages comiques à la Scream pour désamorcer quoi que ce soit ou pour permettre de souffler. Rien de tout cela bien au contraire. Paura nella città dei morti viventi montre que Fulci va au bout sans sourciller, avec des scènes qui ont fait date et le feront encore pour très longtemps dans le domaine de l'horreur. Et malgré ces scènes craspecs jusqu'au-boutistes, il y a de la beauté dans tout ça, une certaine forme de poésie. Forme bien particulière qui atteindra son apogée avec ...E tu vivrai nel terrore - L'Aldilà et où l'on retrouvera aussi le livre d'Eibon.

Plus d'images du film, c'est ici. Et pour encore plus de Frayeurs, n'hésitez pas à lire d'autres critiques comme celle-ci par exemple.

21 janvier 2013

Direct-to-video...

Dredd logo

Je ne vais pas y aller par quatre chemins, le destin de Dredd 3D est... honteux ! Celui-ci ne connaîtra pas les joies d'une sortie cinéma, donc dans l'os la vision en 3D (je ne suis pas équipé de la TV pour). C'est donc du direct-to-video pour la France et la date arrêtée est celle du 11 février 2013. Alors pourquoi j'en parle ici alors que cette info est bien évidemment connue depuis pas mal de temps ? Ben c'est juste que...

1- Je suis fan du personnage depuis sa création (la BD, pas la bouse de 1995 avec Stallone)

2 - J'ai vu le film !

Et il est clair qu'après le point 2, je ne peux que conseiller aux fans du plus célèbre juge de Mega-City One de mettre la main au porte-monnaie pour se procurer le dvd ou le blu-ray ! Pour ma part ce sera bien évidemment le blu-ray 3D car j'espère un jour posséder une TV compatible et la version 2D étant incluse pour patienter, je ne vais pas me priver. Je pense parler prochainement du film ou de la BD sur le blog mais impossible de ne pas glisser ce petit message avant le 11 février. Sur ce... Winners don't use SLO-MO !

11 décembre 2010

Poissons voraces 3D cherchent bimbos appétissantes

Piranha 3D affiche

Réalisation : Alexandre Aja
Pays : États-Unis
Année : 2010
Durée : 88 minutes
Imdb : tt0464154

(Affiche cinéma visualisable en cliquant sur le logo). C'est marrant ça, mais qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu pour être catalogué comme ça ? Mon beau-frère : "tu devrais regarder Piranha 3D, je suis sûr que ça va te plaire" me dit-il avec un petit sourire qui en dit long... Evidemment, le bougre faisait référence non pas au fait que ce soi un film d'horreur, mais plutôt... Bon, de toute façon, les screens vont vous mettre sur la voie. Avant d'aller plus loin, il me faut préciser que je n'ai pas visionné le film avec les lunettes donc en 3D. Je ne parlerai donc pas de cet aspect en particulier, j'y reviendrai certainement plus tard lorsque l'occasion de le voir sous ce format me sera donnée (voir la fin de l'article). Donc en l'état, durant la vision, j'ai bien évidemment remarqué où étaient disséminés les effets tri-dimensionnels sans malheureusement (ou heureusement ?) pouvoir en profiter. Cela ne m'a pas empêché malgré tout de me faire une opinion sur la qualité du métrage en général. Suspense...

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Comme un petit problème...

Tout d'abord, j'ai été surpris de retrouver l'acteur Steven R.McQueen qui s'est échappé de l'excellente série The Vampire Diaries (j'en reparlerai prochainement, je dois juste finir le visionnage de la première saison). Puis apparaît ensuite Jerry O' Connell qui commence à avoir pas mal de films à son compteur, elle est loin l'époque de Sliders les Mondes Parallèles. Bon, on ne va pas passer sa vie sur Pierre, Paul et Jacques alors entrons dans ce Piranha 3D.

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Y a foule au balcon

La petite ville de Lake Victoria s’apprête à connaître son pic d’activité à l’approche des vacances de printemps qui voient des hordes d’étudiants se livrer aux excès de toutes sortes. Mais à l’insu de tous, une bouteille de bière provoque une fissure en tombant au fond du lac, libérant des milliers de piranhas préhistoriques. Alors que des milliers d’étudiants se gorgent de bière en attendant les concours de T shirts mouillés, les prédateurs dévorent leurs premières victimes. Sous la direction de la gardienne de l’ordre locale, la résistance s’organise à bord d'un bateau initialement prévu pour le tournage d’un film porno.

Piranha_3D_1

On est jeune, on est fou, on est... conne ? On est quoi.

Oui, c'est pas le scénario de Usual Suspects mais en même temps c'est pas non plus la prétention de ce film ("ah bon ? Il en a ?" diront les mauvaises langues).Soyons clair tout de suite, l'image donnée à la jeunesse dans ce métrage est... à vomir. 2 de QI, alcool, drogue & sexe... Bref, une jeunesse formée à la Star Ac' & Co, lobotomisée depuis des décennies par une propagande télévisuelle, journalistique et radiophonique non-stop, donc quelque part cette image est-elle fausse ? Vaste débat mais revenons au film.

Piranha_3D

Vivement la définition du blu-ray !

Ma fille de 16 ans m'avait donné son avis car elle a eu la (mal ?)chance de le regarder au cinéma avec les fameuses lunette "fridi". Son avis ? A chier. Evidemment, pas très argumenté à la base mais au moins c'était clair. Trop de "cul" et trop de gore selon elle. Trop c'est trop comme on dit et elle n'a donc pas du tout aimé. Donc ça, c'était son avis. Elle conclut : "Je me suis emmerdé tout du long". Maintenant, qu'est-ce que j'en pense moi.

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Piranha 3D, un film renversant ?

Pop Corn. Oui c'est ça, un film pop corn. On pose ses fesses sur le fauteuil, on plonge sa main dans ses friandises et on regarde sans réfléchir (comme les jeunes cons du métrage quoi). Les garçons apprécieront certainement plus le métrage que la gent féminine, d'où la fameuse remarque de mon beau-frère (vous suivez toujours ?). C'est clair, chaque voyeur qui sommeil en chaque mâle n'aura aucun mal à se réveiller. L'exhibitionnisme est ici roi et c'est peu dire. Un certain ballet aquatique ne laissera pas indifférent, alors si votre copine est du genre jalouse, évitez le matage à deux pour une soirée pourrave après le film. Je n'oublie pas non plus le côté gore, car faut reconnaître que l'ami Aja n'y a pas été de main morte ! Des litres et des litres de (faux) sang. Gloutons les piranhas préhistoriques. Oui vraiment, un film pop corn.

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Avec des piranhas là-dessous, monter c'est mieux

Le film doit sortir le 22 février 2011 à la vente. La véritable question : achètera ou pas ? Pour moi, j'ai une excuse. N'ayant pas vu le film en "fridi" avec les lunettes ridicules, il me faut l'acheter pour voir ce que ça donne (je suis consciencieux moi). En plus, le film doit sortir dans différentes versions. La "plate" évidemment, 2D quoi, et deux formats 3D : le premier avec les lunettes classiques bleu/rouge pour tv "normale" et l'autre, certainement mieux pour peu que vous soyez équipé, pour téléviseurs 3D.

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"Bloup bloup... c'est moi la vedette du film bordel ! Bloup bloup..."

Donc oui, je vais l'acheter au grand dam de ma fille. Impossible de ne pas tester le définition du blu-ray lors du fameux ballet aquatique. Puis si en plus y a moyen de le voir en 3D, que demande le peuple ? "Un bon film !!!". Bon OK, mais faut savoir faire avec ce que l'on a plutôt que de courir après ce que l'on a pas. Bon j'arrête, plus j'essaie de défendre ce futur achat, plus je rame dans le sable. Je l'achèterai, point barre.

9 mars 2011

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Knowing affiche

Réalisation : Alex Proyas
Pays : États-Unis
Année : 2009
Durée : 121 minutes
Imdb : tt0448011

Pour fêter l'anniversaire d'une école, une cérémonie est organisée au cours de laquelle une capsule temporelle contenant des messages écrits par des enfants 50 ans auparavant est déterrée et ouverte. Chaque enfant emporte chez lui un message, mais celui du petit Caleb (Chandler Canterbury) est illisible, car il s'agit d'une suite incohérente de chiffres. D'abord amusé, son père (Nicolas Cage), statisticien, essaye de trouver une signification. Horrifié, il découvre peu à peu que chaque séquence de chiffres correspond à la date exacte d'une catastrophe récente. Lorsqu'il comprend que les 3 dernières séquences prophétisent des cataclysmes à venir, une course contre la montre commence. (Affiche visualisable en cliquant sur le logo).

KnowingVoici donc Prédictions (Knowing en VO), dernier film en date de Alex Proyas avec un certain Nicolas Cage dans le rôle principal. J'ai eu la chance de ne rien savoir de l'histoire lorsque je l'ai mis en route. Je savais juste que Alex Proyas ben... j'aime bien sa filmo et Nicolas Cage... je suis fan ! Alors la réunion des deux au travers d'un film, je me suis dit qu'au moins au départ, ça partait sur des bonnes bases. Evidemment, on n'est jamais à l'abri d'une déception malgré un bon feeling, mais disons que j'espérais passer au minimum un bon moment.

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Lucinda... un destin peu enviable

Et là... je me suis pris une de ces claques ! L'effet de surprise a été total. L'histoire se suit avec un certain plaisir et on se demande vraiment où tout cela va nous mener. Et tout d'un coup, BAM ! Première catastrophe. Je reste bouche bée car je ne m'y attendais pas du tout. Puis le métrage continue et re-BAM ! Deuxième catastrophe tout aussi impressionnante ! Je reste sur le cul... Lorsque l'on connait la floppée de films catastrophes qui basent leur histoire sur un seul fait que l'on attend avec impatience et qui parfois déçoit, ici on s'en tape deux qui trouent le cul !

Knowing_6Vous l'avez compris, en tant que spectateur tranquilou ne s'y attendant pas, j'ai pris un pied incroyable. Ce film est réellement une excellente surprise avec ses passages inquiétants, ses catastrophes superbement tournées et sa fin poignante mettant un père face... et puis quoi encore, vous voulez pas que je gâche tout si vous ne l'avez pas encore vu ? Je dirai juste que le film, avec ce père qui ne vit que pour son fils, m'a fait penser à un autre métrage lui aussi excellent : La Route avec Viggo Mortensen. Le rapprochement entre ces deux films peut paraître bizarre, mais le dévouement de ces deux pères pour leur fils m'a marqué, c'est comme ça. Nicolas Cage qui n'arrive pas à se remettre de la disparition de sa femme, morte dans un incendie, et qui tape un peu trop sur la bouteille (bon OK, c'est un alcoolique) est excellent.

Knowing_5Je viens de regarder à nouveau Prédictions en blu-ray et ça a été à nouveau la claque. Donc ma première impression a été renforcée avec cette seconde vision. Prédictions est donc un film que je ne peux que conseiller même si je reste persuadé que ce qui risque de fâcher une certaine partie du public est lorsque l'on apprend qui sont réellement les "étrangers". Ces personnages inquiétants qui apparaissent à certains moments et qui sont plus que mystérieux. Moi, cela ne m'a pas dérangé du tout car franchement, rien n'est en mesure de nos jours de prouver l'impossibilité de la chose. Alors bien sûr, peut-être n'êtes-vous pas du même avis mais de toute façon, quoi que l'on en dise, tout ceci ne change strictement rien à la qualité globale du métrage.

25 mai 2011

Vous avez le droit de garder le silence... pour toujours !

Maniac Cop affiche

Réalisation : William Lustig
Pays : États-Unis
Année : 1988
Durée : 85 minutes
Imdb : tt0095583

Depuis quelques temps, une série de meurtres endeuille la ville de New York. La police impuissante à arrêter le serial killer qui sévit la nuit en vient au redoutable constat : c’est un policier qui décime les habitants, et ce, sans distinction aucune, frappant truands comme simples citoyens. Il s’agit de le stopper au plus vite, mais la psychose s’installe. Une femme tue un agent persuadée d’avoir affaire au «Maniac Cop», et un policier innocent se voit soupçonné des meurtres... L'affaire s'emballe. (Affiche visualisable en cliquant sur le logo).

Maniac_Cop

Il y a des films qui vous marquent à vie. Maniac Cop fait parti des films de cette trempe. Oui, qu'il est loin le temps du vidéo-club du coin où je pouvais rester des heures dans le rayon fantastique/horreur à regarder chaque jaquette ainsi que chaque résumé avant de faire mon choix. Avec cette méthode, je peux vous dire que dès qu'une nouveauté arrivait, je la captais immédiatement. Alors lorsque je suis tombé sur cette jaquette montrant un policier dans la pénombre avec ce titre choc Maniac Cop, ça m'a tout de suite intéressé.

Maniac_Cop_1Mais là où il était évident que j'allais repartir avec la cassette sous le bras, c'est ce simple nom : William Lustig. J'avais déjà vu Vigilante et Maniac alors dire que j'étais fan de ce cinéaste, ce ne serait même pas assez fort ! Putain, le nouveau Lustig entre les mains bordel ! Vite, direction la maison pour la fermeture des volets et l'insertion de la cassette ! Puis c'est pas tout ! Il y a aussi le nom de Bruce Campbell en tant qu'acteur ! Fraîchement sorti d'Evil Dead 2, le revoilà illico dans un autre film qui semble avoir été fait uniquement pour moi avec toutes ces bonnes choses inside ! Je dirai bien que j'ai aimé le film lors de sa vision, mais ce ne serait pas assez fort. J'avais pris mon pied comme pas deux !

Maniac_Cop_2Jack Forrest (Bruce Campbell) est injustement accusé d'être l'auteur de cette vague de meurtre qui secoue la ville de New-York. Lui même policier, on a retrouvé sa femme morte égorgée dans une chambre d'hôtel, la même qu'il avait occupé quelques instants auparavant avec sa maîtresse Theresa Mallory (Laurene Landon) elle aussi policière. Contrairement aux protagonistes de l'intrigue, le spectateur possède une longueur d'avance et connait le nom du maniaque grâce au générique ouvrant le film, celui-ci montrant le meurtrier s'habiller avec un certain nom sur sa plaque : Cordell. Matt Cordell pour être plus précis. Jack Forrest a beau clamer son innocence, personne ne le croit à part Theresa et l'inspecteur McCrae (Tom Atkins) qui vont essayer de l'aider à découvrir le véritable assassin afin de le disculper.

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Ce qu'il y a de bien avec Maniac Cop, c'est que l'on ne s'ennui pas durant la totalité du métrage. C'est fluide et même si nous sommes face à une série B (assumée !), le manque de moyens est compensé par l'amour que porte son réalisateur au genre. Tout passe comme une lettre à la poste même... même le fait par exemple que le maquillage du Maniac Cop n'ai jamais été finalisé ! Et ce... même avec Maniac Cop 2 et 3 ! Cela aura donné sur ce premier volet un Matt Cordell souvent dans l'ombre mais cela ne le rend que bien plus inquiétant ! Et ce grâce aussi à son interprète Robert Z'Dar et sa carrure massive. William Lustig avait été impressionné par sa prestation dans Night Stalker (paru en vidéo chez nous sous le titre Le Chasseur de l'Ombre) et il convient au rôle à merveille.

Maniac_Cop_3Puis impossible de passer outre le petit zest d'humour bien sympathique faisant mouche, comme par exemple lorsque Jack Forrest s'évade et demande à deux policiers de se coucher ventre à terre. La caméra se penche vers ces deux policiers et figurez-vous que la réplique que ces deux là s'échangent sont en fait les voix de William Lustig et de Larry Cohen (le scénariste). C'est Larry Cohen qui a eu l'idée en passant justement sur le plateau ce jour là (pendant le tournage de cette scène) de rajouter cette petite touche humouristique que je vous laisse le soin de découvrir si vous n'avez toujours pas eu la chance de voir le film.

Maniac_Cop_7Alors évidemment, une toute petite question s'impose : Matt Cordell, un boogeyman de plus ? Donc à la limite le boogeyman de trop ? A cela je dirai STOP ! Matt Cordell est loin d'être un ersatz de Freddy Krueger, Michael Myers ou autre Jason Voorhees. William Lustig a réussi à humaniser son personnage bien plus que ceux précédemment cités. Pour y arriver, il suffit juste de connaître l'histoire de Cordell. Pour ce faire, il faut bien évidemment regarder le film (vous attendez quoi bordel ?) et surtout s'intéresser à la manière dont est amené le récit de son histoire ! En effet, ce qui est arrivé à Matt Cordell nous est conté à travers ses propres yeux, pendant que celui-ci se repose et se la repasse dans sa tête. Un grand moment, un de plus.

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Oui, même si les actes de Cordell comme tuer tous ces innocents sont indéfendables, impossible de ne pas le prendre en pitié et de le plaindre. Vous l'aurez donc aisément compris, Maniac Cop n'est pas un boogeyman de plus. Bon, j'avoue que je suis frustré car j'aimerai en parler encore plus mais je vais irrémédiablement tomber dans le spoiler et ça, ce serait vraiment pas glorieux pour toi lecteur si tu n'as toujours pas vu cette petite perle de série B. Mais attention, bientôt Maniac Cop 2 apparaîtra sur le blog et là, il sera impossible de taire pas mal de choses ! Alors vous savez ce qu'il vous reste à faire d'ici là.

Edition : Les éditeurs français ne daignant pas sortir le film dans son format original voulu par son réalisateur William Lustig c'est à dire en 1.85:1 (et non en 1.33:1 comme les captures de l'article provenant de mon dvd zone 2), il est possible de passer outre leur incompétence grâce au blog Passion Repack. Le lien ? Ca se passe ici. Je supprimerai ce lien dès une sortie digne de ce nom.

4 juillet 2011

The Texas Chainsaw Massacre III, mes chutes...

A chaque article, il y a toujours des images prises par mes soins et non utilisées au final. Il faut faire des choix et parfois c'est un crève coeur. Alors autant en faire profiter par le biais de cette nouvelle catégorie : mes chutes au montage. Chaque image peut être agrandie par un clic de souris.

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Pour aller directement sur l'article c'est ici.

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